La peau est un imperméable qui nous isole, nous protège, nous défend. Vivante, sensible, elle réagit au froid, au chaud, aux vibrations. Elle est reliée au cerveau qui analyse ses informations, en fait des sensations qui nous disent si l'on est en paix ou en guerre avec le monde où l'on baigne. Notre caractère est construit sur le même modèle. Notre conscience reçoit des informations de notre mémoire qui les doit à l'éducation, à la culture, aux habitudes, à l'exemple et des communications venues de l'extérieur, des autres. Notre cerveau examine, essaie de comprendre, interprète et nous dit comment réagir. Là intervient une qualité qui peut être un défaut à l'identique de la sensibilité épidermique: la susceptibilité. C'est une armure plus ou moins poreuse qui arrête ou filtre les sentiments, les émotions et activent nos défenses ou pas.
Chacun a son seuil de tolérance. Il y a celui qui a le cuir épais, qui ne se vexe jamais et n'a pas froid au pôle nord ni chaud en enfer et l'écorché vif qui pleure pour un rien et ne peut vivre qu'à 20 degré Celsius. On en conclue rien ou, au contraire, beaucoup, c'est vous qui voyez.
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