L'urne a tranché dans le vif, le couperet est tombé et la tête de Macron est dans le panier. Pas une goutte de sang. Tout s'explique. Il avait été victime d'une saignée cérébrale qui l'avait vidé de son intelligence. Incapable de réfléchir, il avait dissout sans comprendre ce qu'il faisait, croyant au mieux qu'il se rasait.
Sa majorité précaire, incertaine, vacillante n'en n'est pas revenue et va rentrer chez elle, toute chamboulée. Ceux qui avaient profité de l'abstention de la majorité pour lui donner le pouvoir sont dans le même état, désorientés. Ils ne savent plus pour qui voter au deuxième tour. Les deux extrêmes font peur au centre qui, de tradition botte en touche au dernier moment. Ils craignent d'être remplacés par une majorité absolue, bétonnée, résolue à tout casser en appliquant son programme révolutionnaire inspiré d'une philosophie rancie, basé sur des prémices éculés ayant toujours échoué, héritiers de valeurs sorties des placards ou des poubelles ayant conduit à la faillite les pays où des Salazar, Franco, Staline, Castro, Chavez avaient sévi.
Si c'est la gauche pure et dure qui gagne, on devine les décisions qu'elle prendra pour redresser les finances: la dette déclarée illégitime cessera d'être remboursée. L'argent économisé servira à embaucher des fonctionnaires pour réduire le chômage. Celui qui manquera sera pris dans les poches des milliardaires qui font vivre les quelques ouvriers qui restent dans les rares usines en état de marche. Elles fermeront en même temps qu'ils partiront vivre ailleurs. Les ni-riches ni-pauvres qui forment la majorité cesseront d'être assis entre deux chaises et n'ayant plus personne pour acheter leurs marchandises produites ailleurs ou leur retraite payée ici rejoindront les déshérités de toujours à la soupe populaire. La sécurité débordée par l'arrivée de populations chassées de leurs bidonvilles par la guerre, la misère, la chaleur par milliards sera remplacée par une insécurité totale, massive, globale. Le seul remède disponible pour échapper à l'horreur sera l'euthanasie obligatoire à la naissance pour les plus jeunes et avant la trentaine pour les plus vieux.
Si la droite l'emporte, elle devra d'abord faire face à la colère de la minorité privée d'une victoire par la faute d'une démocratie qui la prive de sa liberté de faire la loi au nom des opprimées depuis Adam et Ève, du manque de respect envers les esclaves vendus par les africains pour alimenter les marchés américains alors qu'ils souhaitaient être achetés pour mourir dans l'Arabie heureuse. L'armée appelée pour mâter la guérilla qui ensanglantera les quartiers au nord de Marseille, provoquera un débarquement de l'armée algérienne dans les calanques et un parachutage de leurs forces spéciales dans la plaine de la Crau. Des poches de résistance subsisteront. Le rappel de nos forces engagées à titre personnel en Ukraine devrait aider au rétablissement de la situation. Cette situation préoccupante n'aura heureusement pas freiné la volonté de monsieur Bardella d'appliquer sans tarder le programme de madame Le Pen. Il est le même sur le plan financier et économique que celui de monsieur Mélenchon qui, plus futé, avait tout fait pour ne pas avoir à l'appliquer. Pris au même piège, sans financement, sans pouvoir emprunter, refusant l'aide du FMI, le conseils de Minc, de BHL, de Sarkozy, de McKinsey, le gouvernement décrétera l'état d'urgence, fermera les frontières, reprendra le slogan de Vichy "travail -famille- patrie", fera le Frexit, sera intronisé par Poutine dans le Brexit+. Trump entrera dans une rage folle quand McDo sera interdit de séjour pour maltraitance diététique et les films et les séries américaines prohibés pour atteintes aux bonnes mœurs. Il enverra la 6ème flotte au large de Nice et déploiera des marines en Sardaigne tandis qu'un escadron de drones violera l'espace aérien au dessus de la Camargue en feu. Nous n'en sommes pas encore mais chacun fait ses valises, comme en 81, sans savoir où partir. Je vous en dirai plus dès que j'en saurai davantage.
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