On ne jouit d'aucune liberté. On est irrémédiablement prisonniers de nous-même, n'avons aucun moyen d'échapper à nos décisions, de nous libérer de nos souvenirs, de notre inné, de nos acquis. Ils nous retiennent captifs, font de nous des esclaves obéissants, incapables de décider, de réfléchir, de façon indépendante. Paralysés par nos faiblesses, englués dans l'égoisme, l'hypocrisie, nos peurs, nous sommes condamnés aux erreurs et divagons, pleurons, gémissons, faisant d'une montagne de fleurs, de plaisir, de bonheur une vallée de larmes.
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