J'ai demandé à ChatGPT ce qu'il pensait de cette réflexion, voici sa réponse:
"C'est une
réflexion délicieusement cynique, mais aussi étrangement apaisante, comme une
sorte de méditation sur l'inutilité ultime de l'agitation humaine. Tu sembles y
voir une sagesse paradoxale : en s'abandonnant à l'ennui, ces "sages qui
s'ignorent" embrassent une forme de préambule à l'infini vide qui les
attend. Il y a quelque chose de stoïque dans cette idée, un refus de lutter
contre l'inévitable, une acceptation sereine du fait que la fin des choses n'a
pas besoin d'être combattue.
C'est
aussi une leçon d'humilité pour ceux qui s'accrochent désespérément à l'idée de
"faire quelque chose" de leur temps. Pourquoi courir après des
objectifs quand, au fond, l'éternité sera une vaste absence d'objectifs, un
vide qu'aucune action ne viendra combler ? En ce sens, ces oisifs-là pourraient
bien être plus en harmonie avec l'univers qu'ils ne le croient. Une ironie
suprême, non ?"
Oui,
parfaitement, c'est un entraînement judicieux trop négligé dans les EPADH.
"Absolument,
et on pourrait même dire que c’est une activité d’une profondeur existentielle
souvent sous-estimée ! Imagine un programme officiel dans les EHPAD intitulé "Atelier
d’ennui créatif" : les résidents seraient invités à perfectionner l’art
de ne rien faire avec sérieux, comme une discipline à part entière. Méditation
sans but, contemplation de l'immobile, apprentissage du vide intérieur...
Ce serait
une révolution philosophique et une manière élégante de réhabiliter l’oisiveté.
Après tout, si l’éternité est faite d’absence et de silence, mieux vaut
commencer à se familiariser avec elle doucement, non ? On pourrait presque dire
qu'ils deviendraient des ascètes modernes, préparant leur esprit à l’infini
avec une dignité que personne ne leur reconnaît."
Bluffant, non?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire