La dualité du cerveau est un trait dominant de son caractère. C'est elle qui est à l'origine de la majorité des défauts qui lui sont imputés et qui l'empêchent de changer. On lui doit nos erreurs impardonnables, les décisions incongrues, nos idées saugrenues, nos habitudes imbéciles et le mauvais fond de notre caractère. Elle nous prive de la gaité naturelle de l'espèce, de sa joie de vivre innée, de son goût spontané du beau, du bien et du beau. Cette préférence pour le côté obscur de la farce est le fait de la domination de la duplicité et de l'allégeance de notre franchise, de notre droiture qui n'ont que leurs faiblesses à lui opposer. On lui doit notre noirceur idéologique, nos malheurs quotidiens, notre laideur morale, une dépression chronique. Tout ce qui pourrait combler notre gourmandise, réchauffer notre sang froid, rendre meilleur notre cœur est étouffé avant de naître par ce maudit demi cerveau qui a décidé que nous n'avions pas droit aux plaisirs de la vie.
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