Ce blog est pour le lecteur qui apprécie l'ironie, l'humour, qui est à l'affût de pensées faciles, d'idées saugrenues, d'inventions bidon, de conseils bizarres et qui n'est pas horrifié par le sarcasme, l'irrespect. Il est à éviter pour les conformistes, les dominants, les dominés.


mardi 4 juin 2024

L'imparfait et le subjonctif apportent aux langues latines comme le français des qualités dont ne peut se prévaloir la malheureuse anglaise (langue). Les latines lui doivent une beauté faite de  subtilité en permettant de moduler le passé ou les possibilités sans alourdir la phrase par des ajouts grossiers, des périphrases compliquées ou des simplifications qui ne réjouissent que des esprits simplets. La racine latine d'une langue en fait l'héritière d'une culture gréco-romaine dont l'excellence du raffinement ne peut provenir que de la merveilleuse civilisation pré-dryatique (avant 13000) qui a totalement disparu avec le cataclysme qui l'a engloutie et dont les seuls vestiges se trouvent dans les fondations de Baalbek, au Machu-Picchu, au Bihar sous la forme de surfaces de granit parfaitement sciées, polies, ajustées au nanomètre selon une technologie que même les chinois, les japonais, les allemands et les techniciens de SpaceX n'arrivent pas à égaler aujourd'hui. La racine germanique de l'anglais le fait dériver du patois des tribus barbares qui envahirent ses terres dans les premiers siècles du premier millénaire du calendrier. Incultes, grossiers, à peine revenus des borborygmes de leurs proches ancêtres descendus depuis peu de la sylve, ils utilisaient sans le savoir des consonnes fricatives qui rendent encore sa prononciation si pénible à une bouche distinguée. Sa rigidité insulte la souplesse, le raffinement, la musicalité de sa consœur méditerranéenne. Un esprit critique plein d'objectivité ajouterait, si on le lui permettait, que l'anglais ne doit son succès à l'international, que par la mondialisation de  la grossièreté et du n'importe quoi. La disparition du latin de cuisine avait été, à la fin du 20ème siècle le signe annonciateur de ce que l'on constate aujourd'hui, avec tristesse. 

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