Dès la conception, la vie engage un combat contre la mort avec une arme absolue, innée, puissante, présente dans toutes les espèces animales et végétales, l'instinct de CONSERVATION. Il prévient toutes les menaces en donnant, de façon automatique, la bonne réponse aux besoins que réclame la survie, quel qu'ils soient, dans un monde hostile. La liste est courte car elle n'est qu'une déclinaison subalterne de l'instinct primal.
Manger et boire réclament le nourrisson en agrippant le sein de sa mère, l'oisillon en ouvrant le bec, une bonne terre pour la graine. Il se manifestera en permanence pour fournir de l'énergie, apporter les éléments nécessaires à la croissance, à l'entretien.
Se reproduire pour maintenir l'espèce est inscrite pour la même raison. Son efficacité est parfaite et tous lui obéissent avec discipline en réponse à un ordre qui vient de l'intérieur. Il est récompensé par l'arrivée d'une progéniture qui, dans le règne animal, va bénéficier, durant le temps de l'élevage , de la vigilance inlassable et de la protection des parents. On l'appelle l'instinct parental, le maternel est souvent plus fort que le paternel.
La défense du territoire devant l'envahisseur, la fuite devant le danger, le besoin de posséder s'inscrivent dans une exigence identique: garder intacte les conditions de la vie pour la transmettre à des nouvelles générations in vitam aeternam.
Ce programme inscrit dans les gènes subit les influences de l'acquis inspirées par le milieu et il y a des adaptions quand il change. Tous les animaux l'ont compris. Ils n'ont pas pour autant abandonné leurs reflexes et les chats, les chiens, les oiseaux et les autres restent fidèles à la préservation de l'espèce. Ils répètent les gestes ancestraux sans défaillir. Une seule, l'humaine, a évolué et l'acquis a pris le dessus. Il domine dorénavant l'inné, dicte la loi avec un changement de paradigme et l'abandon de l'instinct de conservation. Tous les secteurs, toutes les fonctions qui en découlaient sont foudroyés:
- elle ne reproduit plus et le dénatalité devient galopante avec une perspective déjà connue où certains pays auront disparu. L'instinct sexuel a lui aussi changé. Il n'est plus au service d'un devoir de suite mais un plaisir parmi d'autres, interchangeable, avec des conséquences effaçables. Les sexes, eux, sont fluctuants, mal établis et disponibles sur ordonnance. Les hordes, les meutes, les troupeaux sont toujours là pour faire jouer l'entraide, la solidarité. Les bêtes savent qu'unis on est plus forts. La famille humaine n'existe plus, elle est monoparentale et l'enfant sera élevé par un adulte infantilisé depuis toujours.
- elle prétend être obsédée par sa santé et fait tout pour la perdre en mangeant et buvant trop, en se droguant, en se tuant sur les routes, dans les airs, en rendant l'air irrespirable, en polluant l'eau, l'alimentation, en élevant la température par une consommation effrénée de pétrole et de charbon, en créant des armes de destruction massive que certains ont déjà utilisées et ils sont prêts à recommencer.
Manger et boire réclament le nourrisson en agrippant le sein de sa mère, l'oisillon en ouvrant le bec, une bonne terre pour la graine. Il se manifestera en permanence pour fournir de l'énergie, apporter les éléments nécessaires à la croissance, à l'entretien.
Se reproduire pour maintenir l'espèce est inscrite pour la même raison. Son efficacité est parfaite et tous lui obéissent avec discipline en réponse à un ordre qui vient de l'intérieur. Il est récompensé par l'arrivée d'une progéniture qui, dans le règne animal, va bénéficier, durant le temps de l'élevage , de la vigilance inlassable et de la protection des parents. On l'appelle l'instinct parental, le maternel est souvent plus fort que le paternel.
La défense du territoire devant l'envahisseur, la fuite devant le danger, le besoin de posséder s'inscrivent dans une exigence identique: garder intacte les conditions de la vie pour la transmettre à des nouvelles générations in vitam aeternam.
Ce programme inscrit dans les gènes subit les influences de l'acquis inspirées par le milieu et il y a des adaptions quand il change. Tous les animaux l'ont compris. Ils n'ont pas pour autant abandonné leurs reflexes et les chats, les chiens, les oiseaux et les autres restent fidèles à la préservation de l'espèce. Ils répètent les gestes ancestraux sans défaillir. Une seule, l'humaine, a évolué et l'acquis a pris le dessus. Il domine dorénavant l'inné, dicte la loi avec un changement de paradigme et l'abandon de l'instinct de conservation. Tous les secteurs, toutes les fonctions qui en découlaient sont foudroyés:
- elle ne reproduit plus et le dénatalité devient galopante avec une perspective déjà connue où certains pays auront disparu. L'instinct sexuel a lui aussi changé. Il n'est plus au service d'un devoir de suite mais un plaisir parmi d'autres, interchangeable, avec des conséquences effaçables. Les sexes, eux, sont fluctuants, mal établis et disponibles sur ordonnance. Les hordes, les meutes, les troupeaux sont toujours là pour faire jouer l'entraide, la solidarité. Les bêtes savent qu'unis on est plus forts. La famille humaine n'existe plus, elle est monoparentale et l'enfant sera élevé par un adulte infantilisé depuis toujours.
- elle prétend être obsédée par sa santé et fait tout pour la perdre en mangeant et buvant trop, en se droguant, en se tuant sur les routes, dans les airs, en rendant l'air irrespirable, en polluant l'eau, l'alimentation, en élevant la température par une consommation effrénée de pétrole et de charbon, en créant des armes de destruction massive que certains ont déjà utilisées et ils sont prêts à recommencer.
Il ne reste à l'humanité que l'instinct de mort. C'est une attirance que certains situent dès la naissance. Aujourd'hui, il ne se cache pas dans les langes mais s'étale à la Une. L'homme moderne n'a plus envie de durer mais se consume en consommant. Il vit au plus pressé, au jour le jour, sans lignée, sans mémoire. Il ne conjugue plus le temps au passé et ne croit pas au futur, seulement le présent. Il ignore le subjonctif car il ignore les mots: subordination et subjectivité. Ce sont des notions inconnues et il ne saura jamais exprimer des degrés dans la relation faute d'en connaître les nuances et leur nom.
Privée des autres instincts, plombée par des valeurs acquises mortifères, l'humanité n'a plus de raisons pour vivre. Ceux qui aurait aimé enfanter ont compris que la meilleure façon d'aimer son enfant est de ne pas l'avoir tant son destin est inscrit dans les prévisions de la météo et sera infernal. le confort comme idéal, la majorité délègue, consulte, s'excuse, ne sent responsable de rien, même de ses décisions, de sa santé, de sa vie. Elle va bientôt arriver au stade post-moderne qui la verra disparaitre n'ayant plus de raisons d'être après avoir trop eu.
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