Une étude émanant du département de météorologie de l' Institut de Psychologie appliquée d'une célèbre université vient de démontrer que le caractère humain n'avait aucune responsabilité sur le temps qu'il faisait. Aucune corrélation ne peut être établie entre un mauvais caractère et le mauvais temps et un bon celui-là sur le bon celui-ci. Le temps s'avère donc imperméable à la psychologie humaine. Les chercheurs ont, par contre, démontré de façon indubitable que, par contre, le moral de l'individu moyen, quelque soit son QI, son statut social, sa nationalité, sa religion, ses partis pris dépendait étroitement de la qualité du temps: température et hygrométrie, plus particulièrement. La couverture nuageuse, la direction et la vélocité du vent ont également un impact à considérer si on veut être exhaustif. C'est ainsi qu'une température caniculaire ou sibérienne, une hygrométrie à 100% ou à 0%, un vent du nord arrivant à la vitesse du blizzard ou du sud à celle du sirocco déclenchent invariablement et immédiatement des plaintes, des lamentations et même des gémissements. Ces symptômes indiquent un mauvais moral, une dépression en cours d'instalation, une disparition de l'euphorie provoquée par le beau temps précédant.
PS: avec leur honnêteté habituelle, les auteurs de cette étude remarquable précisent cependant que leurs conclusions ne s'appliquent ni aux esquimaux ni aux kalahariens aussi nommés bushmen. Ces deux groupes quoique vivant dans des conditions parfaitement antipodiques ont, malgré un climat extrême, une égalité dans l'humeur et pratique le même humour sous un thermomètre à plus 50 degrés ou à moins 40.
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