Ce blog est pour le lecteur qui apprécie l'ironie, l'humour, qui est à l'affût de pensées faciles, d'idées saugrenues, d'inventions bidon, de conseils bizarres et qui n'est pas horrifié par le sarcasme, l'irrespect. Il est à éviter pour les conformistes, les dominants, les dominés.


dimanche 21 juillet 2024

LE CYNIQUE REMET LES CHOSES À LEUR PLACE

Ce ne sont pas les pinceaux, les tubes de couleur, la toile, le chevalet qui créent le tableau, éventuellement un chef d'oeuvre mais l'habileté des doigts, l'acuité de l'œil, la science des nuances. Cette lourde infrastructure est nécessaire mais cependant secondaire. Elle a besoin pour entrer en action d'une idée. Dite  de départ, elle va accompagner l'artiste  jusqu'à son arrivée à la fin du tableau qu'il va pouvoir signer.

Mais le problème est ailleurs: d'où lui est venue l'idée de départ, l'envie de peindre un bouquet de fleurs, un paysage, une nature morte, Guernica. Toujours de l'extérieur, elle lui arrive de l'actualité, d'une image, de la vue d'un arbre, d'un champ de coquelicots, de la mer, des nuages. Il faut donc dissocier l'idée mais aussi le travail (un chef d'oeuvre quand le tableau est beau) de son auteur. Il n'est qu'un intermédiaire, un exécutant, un opportuniste, un profiteur, un simple faiseur entre un matériel qu'il a seulement payé et une idée que l'extérieur lui a donné. Sa contribution se borne à la  location de son œil, de sa main, de son temps. 

PS: Cette réflexion était nécessaire pour relativiser le travail d'un Léonard de Vinci, de Picasso et de beaucoup d'autres qui fait de l'ombre au mien quand je peints un mur.

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