Ce blog est pour le lecteur qui apprécie l'ironie, l'humour, qui est à l'affût de pensées faciles, d'idées saugrenues, d'inventions bidon, de conseils bizarres et qui n'est pas horrifié par le sarcasme, l'irrespect. Il est à éviter pour les conformistes, les dominants, les dominés.


samedi 20 juillet 2024

UN AVIS DÉRANGEANT

La haine viscérale développée par la fraction radicalisée des féministes enragées envers les hommes a deux origines: l'une tenue secrète et inavoué est le désir mimétique (voir René Girard), l'autre affichée est la brutalité masculine qui se traduit par un féminicide ici comme partout. Les chiffres parlent, impressionnent et sont indubitables. Oui, l'homme est une sombre brute qui ne mérite que le mépris et le rejet. Nous sommes entièrement d'accord et partageons leur dégout. Je l'éprouve à mon encontre. Nous sommes tous de parfaits salauds.

Ceci étant dit après avoir été démontré, est-ce à dire que les femmes sont, à contrario, des êtres exquis dotés de toutes les vertus, des anges de douceur, de candeur, de bonté, n'aimant que le bon, n'aspirant à faire que le bien et  l'incarnation du beau. Cette image saint-sulpicienne est celle que l'on veut nous croire,  même si l'expérience apprend qu'elle ne collait pas exactement avec la réalité. 

Examinons les chiffres et reprenons ceux d'Emmanuel Todd dans son très instructif dernier livre ("Où en sont-elles?" 2022, au Seuil), 99 féminicides en 2020, le nombre d'androcides n'est pas connu. Est-ce à dire qu'ils n'existent pas? Deux autres chiffres retenus dans son introduction impressionnent : 6450 suicides  chez les uns, 1985 chez les unes  en 2016. Les femmes respectent donc davantage leur vie. On le sait depuis longtemps. C'est même l'un de leurs caractères dominants. D'une façon générale, l'homme meurt plus facilement et souvent que les femmes car il fait moins attention à sa santé, à sa sécurité, boit, conduit trop vite, à plus d'accidents de travail etc.. Mais jamais il n'est fait allusion à la possibilité d'une mort programmée par une femme souhaitant se débarrasser d'un partenaire devenu indésirable par un autre moyen que l'arme blanche, le fusil à pompe, l'étranglement, le passage à tabac et autres méthodes du même genre faisant partie de l'arsenal masculin. Elle dispose pourtant d'armes léthales en vente libre et l'on sait qu'elle sait s'en servir, pas besoin d'apprentissage. Un vieux médecin m'avait ainsi raconté que la tradition existait là où nous exercions qu'un mari alcoolique incurable et devenu invivable se voyait offrir par sa douce moitié une barrique de vin. Sa cirrhose flambait et avant la fin du tonneau, un coma hépatique ou une rupture de varices œsophagiennes le faisait rapidement entrer au cimetière. L'empoisonnement peut être plus discret. Il est très efficace, ne sévit pas seulement au Vatican, il suffit de puiser dans la pharmacopée et de jouer avec les doses du médicament soit par un surdosage (la dose à ne pas dépasser est indiquée sur la notice ) soit en le remplaçant par un comprimé de perlimpinpin. Le repas quotidien préparé à la maison offre aussi de belles opportunités qu'il serait idiot de laisser passer : amanites  phalloïdes dans un plat de cèpes de Bordeaux,  noyaux d'abricot pour fabriquer les 200 milligrammes de cyanure fait maison à diluer dans le café, repas de fugu dans un restaurant japonais etc.. L'histoire de France est pleine d'empoisonneuses célèbres, combien n'ont pas été démasquées? Parmi les suicidés, il y a beaucoup de dépressifs et un nombre inconnu mais certainement éloigné de zéro de dépressions sont secondaires au comportement "incorrecte" de dames et de demoiselles envers eux. Il s'agit d'une forme de suicide assisté dont l'existence n'est pas reconnue pour une raison très compréhensible car terriblement politiquement incorrecte.

La volonté politique de faire rentrer la femme dans la catégorie des minorités exploités, spoliées, méprisées peut être contestée mais celle qui veut faire d'elle une vierge et martyr fait carrément rire toute personne ayant le moindre sens commun, c'est-à-dire la majorité hélas silencieuse. On sait en effet que le sexe faible (ce terme est désormais tabou depuis que les américaines n'en veulent plus, mais je le préfère à genre) n'est pas plus tendre que l'ex-fort et il sait commettre des vilénies, des mensonges, des escroqueries et pratiquer la violence verbale, physique dès qu'il en a l'occasion, la permission et la latitude. Toutes les mères ne sont pas des Folcoche (Vipère au poing d'Hervé Bazin) mais combien sont abusives et ont détruit la vie d'un de leurs enfants, combien y en a-t-il qui sont indifférentes et vaquent à leurs petites affaires sans s'occuper des grandes que vit leur progéniture? L'histoire, là encore, nous rappelle que ces créatures de rêve sont parfois de cauchemar. Lors de la terreur, pendant la révolution de septembre 1793 à juillet 1794, la guillotine fonctionnait à plein régime et, à son pied, il y avait "les tricoteuses", une bande de mégères qui tricotaient tout en invectivant et se moquant des malheureuses victimes qui étaient coupées en deux sous leurs applaudissements. Plus près de nous, en 1981, la délicate Margareth Thatcher, une grande humaniste, laissait mourir de faim, dans une prison irlandaise, 10 indépendantistes auxquels elle refusait le statut de prisonniers politiques. 

Personnellement, j'ai rencontré plus de belles salopes que de gros salopards et ma femme surenchérit en disant qu'elle préfère avoir un homme qu'une femme comme ennemi. 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire