La furia procréatrice des dames moustiques est en passe, dans ma campagne, de dépasser les quotas autorisés autour du lac Victoria. Elles concurrencent la folie génésique des crapauds buffles et des singes hurleurs en période de frais et se rapprochent de l'ardeur copulatoire de votre période luxurieuse où, au club échangiste, vos moyens étaient à la hauteur. Profitant d'une pluviométrie miraculeuse que bénissent les plants de maïs et les mauvaises herbes, elles pondent leurs larves à tout va dans la moindre goutte, la flaque la plus sale ou l'étang le moins accueillant. Tout leur est bon. Los mosquitos en escadrilles, à la recherche de sang neuf beau et bon, piquent sur moi, faisant de ma peau un champ d'urticaire. Elles obligent à s'encapuchonner de la tête aux pieds et je me déguise en touareg et ma femme en afghane.
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