Mon post d'hier sur l'a-réaction post-réflexion m'a valu paradoxalement de nombreuses réactions de fidèles habituellement silencieux. Je précise ma pensée en répondant à la demande générale. Elle concerne l'absence de diagnostic différentiel. Ils ont raison et je m'en excuse en citant les principaux qu'il convient d'éliminer: l'agnosie reflexe réactionnel, l'anosognosie cognitive interactive, l'encéphalopathie dialogique, le mutisme évolutif acquis passé à la chronicité. Il ne faut pas non plus la confondre avec une timidité exagérée, une paresse carabinée, un ennui conduisant à l'aboulie langagière. Il s'agit, nous le rappelons à ceux qui n'ont pas suivi le chapitre précédent, d'un dysfonctionnement de la connectivité pensée-réponse. On confluera en disant que l'aréflexion se définit comme un état où l'esprit reçoit une pensée comme une pierre sans même l'écho d'un ricochet.
PS: conséquence négative supplémentaire, elle conduit la personne atteinte à ne pas réfléchir avant de parler et à répondre de façon automatique quand elle réussit à ouvrir la bouche. Les dégâts sont considérables.
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