Pour vivre, continuer, ne pas reculer, on doit vaincre le découragement, la peur, la fatigue. À cette lutte interne s'ajoute l'hostilité des éléments: la pluie, le vent, le froid, le chaud, les éruptions, les tremblements et la méchanceté des autres qui font la guerre, commettent des crimes, nous volent, nous exploitent, veulent notre peau, notre argent, notre sang, nos enfants. Dans ces conditions - qui doivent être celles de l'enfer - comment être heureux vous demandez-vous entre une angoisse et une anxiété?
Cultiver l'ignorance à outrance est un impératif. Prônée depuis longtemps (les stoïques), elle élève une barrière étanche avec un monde qui nous veut du mal. Débarrassé de lui, on peut se consacrer à notre problème existentiel. Il sera résolu en remplaçant un pessimiste geignard dépressif par son contraire par un couper-coller du premier quidam optimiste joyeux positif que vous rencontrez.
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