Le sage l'est quand il a compris qu'il ne peut faire le bonheur même en y consacrant sa vie. L'objectif relève de la folie et de l'impossible. L'obstacle est infranchissable car l'homme ne cherche pas à être heureux mais seulement à survivre. Le moyen le plus facile est de le trouver au dépens des autres. Cette vérité une fois acquise, il suffit d'écouter les épicuriens, les stoïciens et les cyniques qui nous disent d'agir dans la limite de nos moyens en étant à la fois le sujet et notre objet .
Ils nous dictent les règles et les suivre est facile car elles sont simples. Elles nous demandent de rester en bonne santé et de ne rien faire pour la détraquer. On s'épargnera la douleur. Vivre sans excès en se contentant du nécessaire et du suffisant. Ne pas mépriser son corps et le remercier des services qu'il rend en le respectant, en lui donnant les soins dont il a besoin pour rester présentable et performant. Lutter contre les atteintes du temps suppose qu'il faut faire le contraire que ce qui est fait et passer plus d'heures à se muscler qu'à tricoter ou se promener .
Le cerveau sera soumis à la même gymnastique car il doit s'entraîner pour continuer à fonctionner. Lire, mais aussi écrire, peindre, inventer, apprendre l'empêcheront de s'atrophier.
Comprendre que notre bonheur ne dépend pas de celui des autres qui eux-mêmes ne se soucient pas du nôtre est une mesure de bon sens, le moins développé des 6.
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