La question a deux fonctions: test de connaissances ou réponse à une ignorance.
- Dans le premier cas, c'est à l'occasion d'un examen ou d'une visite d'embauche. Soit vous êtes au parfum. Pas de problème, vous déroulez votre explication. Soit c'est le trou noir, plutôt que de rester interdit, bouche bée, un brun stupide et de laisser un silence pénible s'installer qui débouchera sur une mauvaise note, entachera votre réputation, un renvoi au chômage, soyez au contraire décontracté, sûr de vous, flegmatique et répondez par une question qui mettra l'autre à votre place et dans l'embarras. Par exemple, on vous demande, en histoire: "où situez-vous l'apogée du règne de Louis XIV? Vous qui, de ce roi, ne savez que sa situation entre Louis XIII et Louis XV, répondez avec conviction. "J'hésite comme beaucoup entre sa trentaine comme Saint-Simon pour la petite histoire et 55 ans comme Michelet pour la grande. Et vous, qu'elle est votre opinion?".
- Dans le deuxième cas, soit la question entre dans votre domaine de compétence et vous répondez avec l'assurance du professionnel qui maîtrise son sujet, soit vous l'ignorez. Plutôt que de passer pour un ignare avec un grattage de tête ou des heu-heu, soyez classique avec des formules adaptées à la situation du genre "ils viennent de changer le process et je pars faire une formation" ou "il n'y a pas encore de réponse satisfaisante à ce problème et dès que problème sera éclairci je vous préviendrai".
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