Elle poursuit inexorablement son avancée et l'exemple qui venait d'en haut vient dorénavant d'en bas. Hier, un président, un pape, un cardinal, un ministre, un prince montraient l'exemple dans 80 % des cas. Ils respectaient la règle et le protocole . Leur position dominante était un gage de qualité , d'excellence. Ils irradiaient de courage, de volonté, d'honnêteté. Ils incarnaient l'honneur, la grandeur. Ils imposaient le respect.
Aujourd'hui, les présidents de la république ne démissionnent pas quand ils sont désavoués, mis en minorité. On connaît un ex-pape qui fermait les yeux, regardait ailleurs et qui, acculé, ment pour essayer de sauver ses apparences de saint père. Des cardinaux se croyant revenus au temps des Borgia se régalent de parties fines dans leurs appartements du Vatican, un ministre dénonce, condamne ce qu'il fait en cachette, d'autres mis en examen continuent d'officier , un prince du sang s'accoquine avec un violeur de pucelles .
Demain, si le mouvement continue , le bon, le beau et le bien disparaitront et ce sera le règne de la loi du plus fort, du plus riche, du plus féroce, du mal, du mauvais, du laid et le triomphe de la pègre, des salauds, des ordures.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire