Parler ou agir est le dilemme et chacun le résout à sa guise.
Il y a ceux qui parlent pour ne rien dire: ils sermonnent ou discourent. Leurs phrases sont remplies de lieux communs, ils pratiquent la langue de bois. Ils sont écoutés par ceux qui ont besoin de croire une politique ou une religion pour vivre.
II y a ceux qui posent des questions à ceux qui sont censés avoir la réponse. Le commerce est équitable et parfois fructueux.
Il y a ceux qui ont parlé et dont les paroles résonnent encore. On a de la sorte le sermon sur la montagne, l'appel du 18 juin, la déclaration des droits de l'homme et du citoyen, le rêve de Martin Luther King, le " Ich Bin ein Berliner " de John Kennedy.
Il y a ceux qui parlent pour le plaisir de s'entendre. Ils devisent à haute voix en répétant ce qu'ils entendent dans leur tête. Intarissables, personne n'écoute leur bavardage.
L'action a moins de succès, son handicap rebute: elle est fatigante et réservée au travailleur qui a du courage, de la force et de la résistance. Ces qualités ont des effets secondaires dissuasifs puisqu'elles font prendre des risques de surmenage, d'accidents, de fautes professionnelles, de licenciement. Seule une élite sans peur passe à l'acte.
PS: plutôt que parler ou agir, je blogue et débloque.
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