L'espoir ne fait pas vivre mais mourir. Il occupe le temps en l'occultant et le fait perdre. Désespérer est productif, provoque un sursaut, fait repartir en avant, seule façon de gagner. L'espoir est le refuge des faibles, des tièdes, des timorés. Ils attendent qu'on les sauve, qu'on les protège, qu'on s'occupe d'eux. Ils veulent avoir des maîtres pour être asservis, dominés, exploités, se plaindre et pouvoir espérer.
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