MISE AU POINT

Dans le courrier des lecteurs, on me fait remarquer souvent que j'aborde des sujets qui dépassent manifestement mes compétences. Je le reconnais difficilement mais j'avoue fièrement que son domaine d'incompétence, telle une terre vierge,  ne fait pas peur à Dancharr. Je me suis souvent aventuré dans des contrées que je connaissais pas, dans le Pacifique par exemple, personne ne m'en a fait le reproche. J'aimerais qu'il en fut ainsi pour la théologie, la physique quantique, l'ésotérisme mérovingien, les sciences occultes, la chimie, la philosophie, la politique entre autres. Mon ignorance est flagrante mais je me demande de quoi je parlerais si je ne dissertais pas à leur propos. Les sujets que je maitrise parfaitement tels que le catéchisme, la fabrication du pain, l'élevage du ver à soie, la cueillette des pieds de mouton, la récolte des petits pois n'intéressent qu'un petit nombre de lecteurs et je ne peux sacrifier la majorité à leur profit. J'avoue que même dans ma spécialité qui était la cardiologie, mes lacunes étaient immenses et je savais me tenir à ma place et ne m'occuper que d'infarctus, d'artérites, d'extrasystoles et d'hypertension. Je vous rassure. je n'ai jamais fait de transplantation cardiaque, réparer une valve mitrale, placé un stent sur l'interventriculaire, implanté un pace-maker mais je pourrais en  parler des heures. 

Mon insistance à parler de malbouffe, d'obésité a heurté plus particulièrement J.-P.C. sous le prétexte que je n'étais pas diététicien et il ironisait. Il a tort car mes régimes font leurs preuves tous les jours. Mêmes mes échecs sont des victoires, ainsi le premier à suivre mon fameux régime de Mathusalem, mis au point il y a plus de 10 ans (voir le post du 30 janvier 2013) Pierre G., vient, certes, de nous quitter prématurément, mais à l'âge de 115 ans, emporté par une avalanche alors qu'il était à quelques mètres du sommet de l'Everest. Il m'avait annoncé se préparer à la traversée du pôle Sud en patin à glace. Tout cela grâce à mon régime et à la santé qu'il lui avait redonné (à 99ans, son médecin avait dit à son arrière-arrière petit-fils qu'il ne serait pas centenaire). Donc, on se tait, on me laisse divaguer et je serai content.