J'attends l'étude clinique politiquement incorrecte et médicalement pertinente qui fera une étude comparative de deux populations en surpoids, l'une dont l'excès pondéral proviendra d'une suralimentation en provenance de l'industrie agro-alimentaire et l'autre de la fréquentation assidue de la restauration de luxe.
Le premier échantillon recruterait des individus mangeant uniquement des plats préparés, des surgelés, des congelés, des sous-vide, fréquentant les graillons, les fast-foods, et ne se préoccupant pas, par force ou par indifférence, de tous les additifs dangereux qui se retrouvent dans leurs assiettes à usage unique. Le deuxième ne comporterait que des personnes ayant leur rond de serviette chez un Ducasse ou un macaronné du Michelin et, chez eux, une cuisinière ou un cuistot leur serviront du caviar, du foie gras, des ortolans, du homard breton, de l'huître de Cancale (par douzaines de douzaine), de l'alose, du turbot, de la sole et que du frais en légumes, bio certifié. Il ne boira que des premiers crus, issus d'une viticulture raisonnée, sans chimie et une eau de source ultra-pure.
Le but de l'enquête sera de savoir si les 2 obésités évoluent de la même façon ou selon des modalités différentes et si la morbidité et la mortalité sont comparables. On saura si, parmi toutes les pathologies qui compliquent inexorablement l'obésité c'est-à-dire le diabète, l'hta, la stéatose hépatique, les insuffisance rénale, respiratoire, les apnées du sommeil, les maladies cardio-vaculaires (AVC, infarctus, artérite), certaines dépendent du contexte et si l'on peut parler d'obésités de droite ou de gauche. L'étude a donc une dimension politique et peut relancer la lutte des classes.
PS: vous comprenez pourquoi elle n'a été et ne sera jamais faite.
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