Heureusement qu'il y a l'apparence, elle sauve l'espèce en lui donnant une image présentable qui, heureusement pour elle, ne reflète pas la réalité intérieure. Elle se cache derrière la beauté, les discours pompeux, les sermons grandiloquents, les bons sentiments affichés. Si on l'enlevait, on trouverait la colère, la haine, l'envie de faire le mal, de médire, de maudire, de dominer, de gouverner. Le problème de l'apparence est sa fragilité. Un rien la fait voler en éclat. Sa vérité apparaît alors : horrible, insupportable, odieuse. Formelle et trompeuse, elle dissimule mal un fond sauvage, dangereux, mortel.
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