Je regarde sans curiosité et attends sans impatience que le temps passe à son allure naturelle et qu'il nous amène son cortège d'évènements tranquillement avant d'arriver à une conclusion dont je laisse la responsabilité à ceux qui l'auront préparée.

UN AVENIR RÉVOLUTIONNAIRE

Une dame française qui fait dans l'écologisme vient de déclarer qu'elle aimerait qu'il n'y ait pas de milliardaires  dans son beau pays, préférant sans doute y accueillir tous les pauvres de la terre. La presse bien pensante a repris avec son enthousiasme habituel l'information et lui donne la publicité que cette ânerie méritait.

Cette démarche révolutionnaire ne devrait pas s'arrêter à une éradication aussi vulgaire. Il y a d'autres valeurs que l'or et l'argent qui méritent le même opprobre. J'espère que cette grande intellectuelle saura creuser dans sa pensée et aller au bout de son raisonnement. Nous allons lui montrer le chemin qu'elle doit emprunter  pour refaire un tableau de Cébès à la mode dominante.

Le nivellement  par le bas doit se généraliser et supprimer tout ce qui distingue, différencie, ostracise et rend malheureux les pauvres qui voient les riches rouler en Ferrari tandis qu'ils prennent le métro en grève. On commencera par:

- les beaux et les belles comme les Delon, les Bellucci, les miss France, Monde, Univers, les mannequins, les modèles doivent subir une chirurgie inesthétique qui les mette à égalité avec le commun des mortels qui  brillent surtout par une banalité physique qui atteint souvent la médiocrité.

- les artistes. Voilà encore une catégorie qui fait tout ce qu'elle peut pour se différencier de la majorité  incapable de peindre un beau tableau, de composer un opéra ou la musique d'une chanson, de sculpter un bloc de marbre, d'écrire un poème, un livre, de jouer au théâtre, au cinéma.

- les grands esprits capables de penser, de réfléchir, d'inventer, de découvrir, qui connaissent le grec ancien, savent déchiffrer des hiéroglyphes, comprennent les mathématiques quantiques, le relativisme général sont des phénomènes qui devront disparaître. Ils insultent la bêtise commune et encore plus les analphabètes qui ont refusé d'apprendre la grammaire et l'orthographe quand ils allaient à l'école. Leur supériorité intellectuelle blesse tous  les déshérités du cerveau incapables de faire une règle de trois, d'accorder les verbes et ne connaissent pas le sens de beaucoup de  mots.  Ils devront laisser la place aux simples d'esprit car le royaume des cieux leur appartient, selon la formule consacrée au plus haut des cieux.

- les athlètes en général et les champions en particulier doivent être pourchassés, emprisonnés, supprimés. Leur pointe de vitesse, leur capacité de concentration, leur domination de la douleur sont autant de signes d'une volonté supérieure, d'un courage hors norme, d'une force de caractère exceptionnelle  qui agressent l'absence de courage, de volonté, de force de ceux qui marchent le moins possible, font du sport devant la télé et sont partisans du moindre effort. Les vrais sportifs sont des exemples insupportables qui ne doivent pas servir de modèles.

Quand une idée est mauvaise, la règle est dorénavant de la mener à ses extrémités et, dans cet esprit, il n'est pas anormal que cette dame trouve qu'un monsieur Arnault, l'homme du luxe, le plus riche du monde soit français et qu'il le soit parce que son sens du beau, son goût du bon, son amour pour les artistes  qui créent, font ses collections, son intelligence des affaires, son adresse à découvrir, à mettre en valeur ce qui est bon pour son business soit de trop car, si sa richesse fait vivre une multitude, elle montre avec une force insupportable la pauvreté, la paresse, la bêtise,  de tous ceux qui n'ont aucune de ses qualités, ne permettront jamais à quelqu'un de travailler et l'occasion à un pauvre de ne plus l'être. 

Tous les richards comme le nôtre mais aussi bien les Elon Musk, Dyson et les autres qui ont une idée, la développent, prennent des risques, échouent, recommencent, se tuent au travail et finissent par réussir, montent une entreprise, des usines, emploient des travailleurs qui y gagnent leur vie et deviennent milliardaires sont des parasites, des inutiles qui ont fait leur succès sur la sueur et le sang des esclaves qui s'échinent  debout ou assis devant des machines ou des ordinateurs. Il est heureux qu'il y ait des Mélenchon, des Jadot, des Hollande, des Marine Tondelier pour ne pas les aimer, les forcer à se réfugier  ailleurs pour ne pas être dépouillés et faire profiter de leurs milliards les heureux travailleurs de  beaux et bons pays qui n'aiment pas que l'argent soit distribué à ceux qui ne l'ont pas mérité. Chez nous, grâce à nos saints apôtres, les ex-futurs milliardaires n'ont pas leur place. Il n'y aura personne pour empêcher les français et les françaises de batifoler dans le jardin du Luxembourg, de se promener en liberté dans nos campagnes libérées des cultivateurs, vivant de l'air du temps, de la cueillette comme les mésanges et les campagnols, d'amour et d'eau fraiche, occupés à ne rien faire que s'amuser. Ainsi soit-il bientôt !!!

ÇA, C'EST BEN VRAI

Le pouvoir de nuisance des cons et des connes est proportionnel à leur connerie ou inversement proportionnel à leur intelligence.

 Si on pouvait se défaire de ses mauvaises habitudes et ne garder que les bonnes, on se faciliterait beaucoup la vie.

VOS DEVOIRS IMPÉRIEUX SELON LE CYNIQUE

Vous devez vous considérer comme étant la personne la plus importante que vous connaissiez et être l'objet de tous vos soins. Vous devez subvenir à vos besoins, bien vous habiller, vous nourrir  correctement. Vous devez régler vos affaires en priorité, ne pas attendre des autres plus qu'ils ne vous donnent. D'une façon générale, vous devez avoir de l'empathie pour vous et garder votre  sympathie pour  ceux que vous aimez bien. Ce n'est qu'une fois vos propres devoirs accomplis que vous devez vous soucier  des autres. 

LE CYNIQUE SE DÉCOUVRE ET S'APPRÉCIE

J'aime m'entendre dire des choses qui me déplaisent. Cela me prouve que j'ai une personnalité plus complexe et plus riche  que je ne le pensais. Je gagne à mieux me connaître.

 L'inconscience  provoque les actes irresponsables.

SPERMATOZOÏDES

Personne ne se soucie des spermatozoïdes et ne s'apitoie sur leur sort et pourtant il y a beaucoup que je ne vais pas manquer de dire. Je préfère ne pas être à leur place et devoir supporter une promiscuité pire que celle que subissent les métropolitains puisqu'ils sont des centaines de millions à être comprimés dans 2 petites boules de 20 grammes. ils mettent presque 3 mois pour devenir adultes et mener une vie d'éphémère avec une longévité de 48 heures. La plupart ne verront jamais le jour, restant confinés, au froid, brinquebalant dans l'obscurité, coincés les uns contre les autres et avec toutes les tranches d'âge, du moribond au tout jeune têtard avec une grosse tête et une longue queue. Si, du fait du  hasard ou par le biais d'une bonne fortune, il est éjecté avec quelques millions de coturnes de son vestibule, sa volupté est de courte durée, soit il tombe de haut et meurt de soif très rapidement, tout desséché soit il croit tomber dans la caverne d'Alibaba, bien au chaud et plutôt que reculer et trouver le soleil, il sait devoir avancer dans les profondeurs, à la recherche de la dulcinée qui accourt à sa recherche, il le sait, il le sent, il a perçu des vibrations, elle l'attend, le presse d'arriver, il est son Roméo, leur quête va aboutir. Il frétille d'impatience. Hélas, il sont des millions à avoir le même projet, à être dévorés de la même impatience, à subir le même appel. Une course effrénée commence,  une lutte impitoyable, une guerre féroce, que le meilleur gagne. Comme d'habitude, ce n'est pas lui, mais le plus malin et le plus affamé d'amour, expert en croche-pieds, en coups tordus, en chausse-trappes, en embuscade qui arrive le premier et emporte le lot, un bon gros ovule qui n'attendait que cela, dans un repli de la trompe de Fallope. Tandis que les deux tourtereaux fusionnent, tous les laissés pour compte abandonnent, découragés. Ils  n'avaient droit qu'à un seul essai, ils ont perdu. Ils ne seront le demi-père de personne.  Ceux qui ont quelques notions des lois de Mendel savent qu'ils n'ont pas tout perdu, qu'ils auront des traits communs avec le vainqueur qui était aussi leur jumeau. Ils se  consolent comme ils peuvent mais rien ne remplacera la honte, la frustration, la colère d'avoir loupé le passage à l'éternité.

Ayez une pensée émue si vous êtes athée, une prière si vous êtes croyant pour ces malheureuses gamètes mâles qui succombent par millions, à chaque éjaculation, dans une course infernale à  une mort annoncée, voulue par une nature impitoyable qui fait de la sélection au mérite le modèle absolu. Il n'y a que les Femen enragées qui applaudissent à ce carnage masculin, heureuses de les voir morts avant d'avoir fracturé l'œuf ovulaire, ce temple de la perfection qui, bientôt, grâce à un miracle en gestation, n'aura besoin de personne pour révéler ses trésors. OUF!!!

UNE ESCROQUERIE COMME ON N'OSE PLUS EN FAIRE

C'est celle qu'ont commise et continuent de commettre des individus qui vendent aux damnés de la terre qui vivent l'enfer au quotidien, la promesse de passer l'éternité (qui, maintenant, on le sait, est simplement le temps suspendu au bord d'un trou noir) au paradis (un endroit mythique imaginé par un conteur arabe du dixième siècle avant Jésus-Christ) au milieu d'asexués et de faiseurs de miracles que personne n'a jamais vus,  pour un prix d'ami puisqu'il suffit de croire leurs mensonges, d'obéir à leurs commandements et de payer le denier du culte.

Si l'être humain n'était pas aveuglé par la bêtise, il verrait que la nature est  une réalité et non un  spectacle offert à sa curiosité par de gros malins qui lui vendent des scénarios où la vérité est une fiction.

LE TUTO DU JOUR: QUE PENSER?

On apprend à faire la cuisine, à jouer aux échecs, au tennis, à écrire, à lire, à bien se tenir etc.. Personne ne nous apprend à avoir des idées. Si on insiste, une bonne âme vous conseillera d'aller les chercher  chez les grands penseurs du genre Platon,  Montaigne, Pascal, Spinoza, Nietzche. Mais ces belles idées qu'on leur a piquées resteront les leurs et nous ne serons que des voleurs, des usurpateurs, un rôle qui ne mènera jamais à la Pléiade mais au rang de simple profiteur.  

Penser par soi-même est cependant possible et souhaitable si on ne veut pas être un perroquet et appartenir, ipso facto, à la famille des psittacidés. Famille honorable, riche en personnalités estimables, elle n'accepte pas les étrangers et leur bec crochu est redoutable, donc il est préférable de s'en tenir à l'écart et de ne pas raconter ce que l'on a simplement entendu. La réflexion déclenche le processus et apprendre à  réfléchir est donc la seule chose à faire. "Penser est le travail le plus difficile qui existe" a dit H. Ford avec raison et pour cela il faut associer la curiosité qui donne envie d'observer le monde autour de soi, la nature, les gens, les comportements avec l'effort de comprendre les interactions, les conséquences, les résultats et ne pas hésiter à critiquer en donnant au mot critique son sens positif qui consiste à analyser le pour en cherchant le bon , le beau et le bien et à détecter le contre avec le mal, le laid, le faux. Le point fondamental est que la pensée n'est pas un nuage, une fumée. Pour exister, elle doit se matérialiser sous la forme de mots que l'esprit entend. Il faut donc avoir un vocabulaire qui est aussi un dictionnaire pour en comprendre les sens. On l'acquiert au fil du temps, sans s'en apercevoir. Pas besoin de connaître l'orthographe et la grammaire, même si cela aide et qu'il y a peu de  penseurs qui ignorent l'accord de participe passé avec le verbe avoir.

Armée de curiosité et de mots, entrainée par l''esprit critique, la pensée peut s'exprimer dès qu'elle se manifeste. Au démarrage, il est normal qu'il n'y en ait pas beaucoup, faute de matières premières. Très vite; elles viendront, de l'extérieur qui pose beaucoup de questions impérieuses et on ne sait plus où donner de la tête. Pas de panique, il faut trier, garder les meilleures. C'est facile, car leur faiblesse est de ne pas être nombreuses.

 Le repas est un repos fatigant occupé à manger.

Le fer n'aime pas le marteau qui le bat.

LA PATHOLOGIE CARDIO-VASCULAIRE EXPLIQUÉE AUX NULS

Riche, elle occupe un hôpital avec ascenseurs.

Au ras de la chaussée, l'accueil.

Au premier étage, la phlébologie consacrée aux varices, aux ulcères variqueux, aux phlébites superficielles.

Au deuxième étage, l'artériologie où l'on diagnostique et traite les artérites de membres inférieurs et les rares des membres supérieurs, celles des carotides, des vertébrales, les anévrismes de l'aorte (les neurochirurgiens préfèrent s'occuper de ceux de la sphère cérébrale).

À partir du troisième étage, on entre dans la domaine de la cardiologie, le saint des saints, on y parle à voix basse. Il y a plusieurs chapelles mais, interdépendantes, elles prient à l'unisson et ne se font pas la guerre. On a la rythmologie avec les troubles du rythme cardiaque de deux sortes et qui méritent deux étages. À celui où l'on est, il y a les malades atteints de tachycardie ou de tachyarythmie. Leur cœur au lieu de battre à 60 accélère de façon régulière ou irrégulière et dans les 2 cas de façon insupportable.

Au quatrième étage, on s'occupe des cœurs qui ralentissent, ne pompent plus assez et sont prêts à s'arrêter. On leur met un stimulateur qui les remet à l'heure.

Le cinquième étage est rempli par les insuffisances cardiaques. Le cœur est devenu poussif, peine à envoyer le sang dans les artères. Le malade  a du mal à marcher tant il est essoufflé. Il se remplit d'eau. C'est une inondation intérieure. On l'assèche en le faisant pisser et tout rentre rapidement dans l'ordre jusqu'à la prochaine fois car, hélas, parfois aigüe, elle est souvent chronique.

Le sixième étage est celui des cardiopathies congénitales. Occupé surtout par des enfants ou quelques adolescents venus d'un pays lointain n'ayant pas ce genre d'hôpital, on y ausculte et soigne des cœurs n'ayant pas la configuration standard. Des trous, des rétrécissements, des bizarreries en tout genre, résultat d'une embryogénèse farfelue rendent le cœur peu adapté à ce que l'on attend de lui. Cela se répare plus ou moins facilement.

Le septième étage est le domaine des myocardites, des cardiomyopathies et surtout des cardiopathies acquises au cours du temps ou par l'action intempestive de microbes du genre streptocoque qui abîment les valves mitrales, sigmoïdes, les rendant incontinentes ou les rétrécissent, c'est selon. Il faut les reformer ou les remplacer. C'est de la haute couture.

Le huitième étage a plusieurs succursales car il est très bien achalandé par les estropiés des coronaires. Tous les coronariens aigus ou chroniques y ont rendez-vous qui, pour un infarctus, qui, pour une  angine de poitrine ou angor. Maladie à la monde, elle est fabriquée à la chaîne par les mauvaises habitudes, le tabac, le diabète, l'hypertension, le stress, l'obésité. Ce secteur alimente un secteur chirurgical très prospère où l'on ponte, désobstrue, pose des stents et même, de temps en temps, quand on en a un de disponible et compatible, on greffe un cœur à la place d'un autre qui n'en peut plus et va dépasser sa date limite.

Une armada d'angiologues, de phlébologues, d'artériologues, de cardiologues, de rythmologues, d'électro-radiologues, de doppléristes, d'échographistes, d'hémodynamiciens, de chirurgiens s'occupe du navire amiral et de ses vaisseaux pour les protéger du naufrage et éviter la noyade aux passagers. Malgré leur science, leur expérience, leur dévouement, il est préférable de ne pas s'embarquer pour une croisière et de tout faire pour ne pas occuper l'équipage. 

ÇA, C'EST BEN VRAI

Le futur sera ce que le présent est en train de lui préparer.

Si ceux qui ont besoin de nous étaient ceux dont on a besoin, il n'y aurait pas de problèmes d'immigration.

CONSEILS POUR BIEN PROFITER DE LA VIE

et ne pas être malheureux, il faut passer par plusieurs étapes:

1 - accepter d'être comme on est, c'est-à-dire trop petit ou trop grand, maladroit, plus ou moins difforme, pauvre. Cela peut être difficile quand on est lucide.

2 - profiter des occasions et saisir la chance, réussir les examens, passer des concours, gagner au loto.

3 - organiser des bonnes rencontres et fuir les mauvaises influences.

4 - avoir de la suite dans les idées, faire preuve d'originalité, ne pas écouter les sermons, les escrocs, éviter les faux-pas, faire des erreurs pour apprendre à en profiter. 

REPOS

Le seul vrai repos est celui que donne la position allongée, dans le noir, le silence, dans l'abstraction que donne l'inconscience du sommeil et une tiédeur confortable. Il n'a rien à voir avec la vague torpeur du repos éveillé,  passé debout , assis, couché, dans le bruit, la lumière. Il ne convient qu'à ceux qui ne sont pas fatigués.

ÇA, C'EST BEN VRAI

 On passe le plus clair de notre temps dans l'obscurité: la nuit, à dormir et le jour, en fermant les yeux sur la réalité.

LES DEUX RAISONS D'UN ÉVITEMENT

Ceux qui sont pressés de partir et ceux qui ne sont pas pressés de venir n'apprécient pas votre sens de l'hospitalité ou trouvent que vous sentez mauvais moralement ou physiquement.

LES DEGRÉS DE L'AMOUR

On a :

J'aime, le degré à peine supérieur à j'aime pas,

J'aime un peu, la première marche d'un amour tiède,

J'aime beaucoup, l'enthousiasme est mesuré mais pointe.

J'aime énormément, l'amour commence à être considérable, difficilement mesurable mais reste cependant dans des limites raisonnables.

J'aime passionnément,  on entre dans le grand amour, celui qui pousse à prendre l'avion pour le bout du monde, à ramper sous les barbelés d'une frontière fermée et puis avancer dans un champ de mines aveuglé par la lumière des miradors tandis qu'on entend les aboiements des bergers allemands affamés qui cherchent de la chair fraiche à manger et du sang à laper...

J'aime à la folie, l'amour est devenu ultime, écrasant, il balaie toutes les retenues, les interdits, c'est celui du fumeur pour la cigarette, de l'héroïnomane pour l'héroïne, de la grande bouffe pour l'obèse diabétique hypertendu insuffisant respiratoire qui va mourir d'une insuffisance rénale ou hépatique. Ils échapperont à leur amour fou qu'à l'aide d'une camisole de force en acier inoxydable au titane.

HABITUDE, QUAND TU NOUS TUES

L'habitude facilite les choses par une répétition des gestes qui, créant des circuits courts dans le cerveau,  mécanise le processus qui aboutit à un automatisme permettant à la conscience de céder la place à l'inconscience et fait passer l'exécutant au statut d'automate, lui donnant un caractère artificiel. L'habitude est donc un entraînement et une phase de préparation qui permet à l'homme de se retransformer progressivement. Cette situation rend la condition humaine précaire si l'on comprend que l'habitude provoquée par la répétition qui engendre la perfection du geste, la régularité,  font la singularité du  robot qui répètera  sans apprentissage, en suivant simplement le programme inscrit dans son cerveau sans même savoir ce qu'il fait. Infatigable, sans départ à la retraite, non syndicalisé, recyclable, autoréparable, il règnera partout, serviteur et roi à la fois.

L'habitude est devenue le pire ennemi du genre humain et provoquera demain la perte de tous les métiers qui sont basés sur elle et  la coutume, les gestes appris, c'est à dire de tous à l'exception de ceux qui ont l'imagination pour inspiration mais ils sont peu. Devenu inutile, l'homme aura perdu sa raison d'être. Le processus est déjà engagé au Japon. Dans ce pays, l'invasion des robots est avancée, le déclin démographique s'accélère, est irréversible. La disparition des japonais est programmée, la date de naissance du dernier est connue mais tenue secrète. Le hara-kiri est générationnel et celui qui tient le sabre est un robot. 

UNE COMMUNAUTÉ D'INTÉRÊTS

Quels sont les points communs entre un pédiatre et un gérontologue, un stomatologue et un proctologue?

Tous les quatre s'occupent des extrémités: les premiers de la vie, les deuxièmes du tube digestif!!!!

Quand on compare le monde où l'on vivait à 10 ans à celui que l'on a découvert à 20 ans, que l'on a aimé  à 30 ans, que l'on a affronté à 40 ans,  subi à 50 ans,  redécouvert à 60 ans, que l'on a dû endurer à 70 ans,  qui nous a fait souffrir à 80 avec celui qui nous attend à 90 ans, on comprend que l'on soit pressé de le quitter.

UNE ORIGINE POSSIBLE DU MALHEUR ET DU BONHEUR

Le salarié malheureux a conscience de perdre son temps en le donnant à d'autres. Ce faisant, il s'appauvrit en temps et n'en dispose plus d'assez pour en profiter personnellement. Il ne supporte pas cette privation, d'où une frustration et une souffrance.

Le salarié heureux est celui qui, ne sachant pas quoi faire de son temps, est content de le mettre à la disposition de ceux qui en ont  besoin pour des travaux et même, cerise, le paie pour  l'emploi. 

La différence entre les deux personnalités tient à la valeur que chacun donne au temps. Pour l'un, il est mort, inutile et peut être mis à disposition, pour l'autre, il est personnel, précieux, inaliénable et ne devrait pas être partagé puisqu'il nous est compté.

PS: les non-salariés ont le même dilemme.

DEUX AVANTAGES DE PLUS

 Ce qu'il y a de bien avec la crémation, c'est qu'on évite de rancir et de moisir avant de pourrir,

 Le problème, quand on vieillit trop, pleurnichait hier un presque centenaire, c'est qu'il ne reste personne pour savoir   comment j'étais au temps de ma splendeur et qu'on ne gardera de moi que l'image du vieux débris que je suis devenu...

NON traduit une opposition qui contrarie OUI. La droite et la gauche ont le même problème sur le plan politique.

 Un geste déplacé, une parole malheureuse ont un effet aile de papillon  qui suffit à envoyer une célébrité dans les poubelles de l'actualité.

DE TOUT UN PEU

 Leur connaissance du passé devrait faire des historiens des spécialistes du futur.

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Si on avait les défauts dont nous affublent nos ennemis et les qualités que nous prêtent les amis, on ne se reconnaîtrait pas.

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 La vie est un entre-deux  qui dure assez pour souffrir du mal et pas assez pour profiter du bien.

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Il ne faut rien espérer des gens qui désespèrent.

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Le rugissement du lion comble le silence des agneaux.

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J'attends d'en savoir davantage pour savoir si j'ai tord ou raison.

La repentance actuelle est insupportable car nos modernes Fouquier-Tinville étalent de façon grotesque,  leur  bêtise, leur orgueil, leur amnésie. Ce ne sont pas les fautes du passé qu'ils regrettent, ce qui les excite, c'est l'occasion qu'ils se donnent de prétendre qu'eux, ils sont d'une espèce supérieure, qu'ils n'auraient pas été des esclavagistes, des oppresseurs, des machistes, des colonisateurs. Ils déboulonnent des statues des héros du passé en espérant se mettre à la place. Ils oublient que leurs illuminations leur sont données par l'air du temps, les idées à la mode, la pensée directrice  de la même façon que ces ancêtres  qu'ils détestent  suivaient  le consensus en vogue, comme eux. Les savants, les philosophes, les religions les intellectuels  de ces époques communiaient dans ce qui apparaît être une erreur aujourd'hui mais qui était la vérité d'hier. Comment ne se rendent-ils pas compte que la vertu qu'ils affichent sera peut-être demain un vice et qu'ils seront condamnés avec la même violence si leurs héritiers sont aussi stupides qu'eux qui ne sont que  des tartuffes, des tartarins, des rigolos qui feraient rire s'ils n'étaient pas à pleurer.

ATTENTION

Si quelqu'un vous dit: "Vous avez entièrement raison et moi, j'ai complètement tort", regardez sa gestuelle et observez ses yeux. S'il  les lève au ciel et qu'il serre les poings, il pense que vous avez complètement tort et qu'il a entièrement raison.

CURIEUX BIZARRE ET TRISTE

Un maigre et un gros, un grand et un petit, un blanc et un noir cohabitent, se comprennent, s'apprécient, vivent en paix facilement. À l'inverse, il n'y a pas longtemps, un catho massacrait férocement un protestant, qui lui-même...  Aujourd'hui, il y a des musulmans qui égorgent volontiers des non-croyants au nom  de leur sainte religion, la droite méprise la gauche qui le lui rend bien. La religion, la politique sont depuis toujours des moteurs de division, de haine, de guerre et des fauteurs de morts aussi puissants que les microbes, les virus. Ce sont les deux cancers qui ravagent l'âme humaine. 

!!! ???

Si arrêter de penser, c'est méditer, se taire c'est parler et rester immobile, bouger! ?

Les antécédents ont des conséquences sur les descendants dont ne se doutaient pas les ascendants.

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Si la situation est aussi grave qu'on le dit, on a raison d'être inquiet.

LES DEUX POPULATIONS

Pour un politicien, il y a une population qui est intelligente, cultivée, avisée, éduquée et qui en a fait son héros, son héraut, son élu et une populace bornée, vulgaire, imbécile qui n'a pas voté pour lui, ne le méritant pas.

Penser à rien plutôt que penser à tout rend la vie moins pénible.

En plus de la servitude volontaire, l'homme est atteint d'un aveuglement volontaire.

Malgré ce qu'il nous prépare, je préfère affronter le futur plutôt que revivre le passé.

PAUVRE FRANCE

Son pauvre gouvernement vient de réformer une nouvelle fois le système des retraites sans tenir compte de la démographie dégringolante et de sa conséquence: il n'y aura bientôt plus assez de cotisants pour payer les cotisations qui alimentent les retraites.

Pauvres français qui refusent de travailler un peu plus longtemps en feignant d'oublier  que, très bientôt, ils seront comblés au-delà de tous leurs désirs et à la retraite, une variante du chômage dès la fin d'études qu'ils n'auront pas besoin de faire, car sans objet puisqu'il n'y aura plus aucun travail pour eux. Ils auront été remplacés par des robots doués d'une intelligence et d'une force très supérieures aux leurs, elles qui sont minées par la bêtise et la paresse.

 La paresse au lit est un plaisir divin qui dure plus longtemps, le matin, après le réveil, quand on n'a plus sommeil que le soir, au coucher, quand on a envie de dormir.

 Ça commence comme un conte  de fée et finit par un compte à rebours.

UN SYSTÈME DE RETRAITE JUSTE ET ÉQUILIBRÉ

Les fonctionnaires qui gouvernent la France viennent de pondre une énième réforme des retraites qui en réalité ne réforme rien puisqu'elle ne tient pas compte de la pyramide des âges. Dans un effort citoyen et pour donner une bonne solution, j'ai concocté, sur le coin de ma table, un projet équilibré, équitable, acceptable par tous  avec une idée  de base indiscutable: chaque retraité doit jouir d'une durée de retraite égale. C'est donc la date de départ qui conditionne tout. Aujourd'hui c'est la loi qui la fixe, comme si on était égaux devant la mort. On sait pourtant pertinemment que monsieur X ne profitera pas longtemps de sa retraite avec son diabète, sa tabagie, son hypertension et son habitude de boire des pernods. La longévité est facile à estimer. Elle est connue pour chaque catégorie socio-professionnelle et elle peut être affinée au niveau individuel en tenant compte de l'hérédité, des habitudes hygiéno-diététiques, des conditions de vie, du poids, des antécédents, des revenus, des diplômes. À 50 ans, on peut la fixer à l'instant donné. Elle sera pour l'un de 40 ans, pour l'autre de 20. Chacun devrait avoir le droit de décider à quel âge, il désire se retirer en sachant qu'il vivra 40 ou 20 ans. Les éléments permettant de partir à la retraite en toute connaissance devraient donc être:

- la longévité,

- la durée que l'on veut passer à la retraite,

- la quantité d'argent disponible si on veut que ce soient les cotisations des actifs qui paient la retraite des ex-actifs.

La longévité moyenne de chaque métier est connu. Elle est un bon indicateur de la pénibilité ( un maçon vit moins longtemps qu'un enseignant). Elle sera pondérée par l'état du particulier qui dépend des facteurs déjà énumérés. Tous ces éléments peuvent être hiérarchisés, corrélés. 

Par exemple, prenons monsieur Dupont, professeur des universités, 60 ans, ne fume pas, ne boit pas, pèse 70 kilos pour 1 mètre 78,  à une activité intellectuelle et physique, habite un immeuble cossu dans un beau quartier. Il a un bilan de santé tous les ans, surveille sa tension, se fait vacciner contre la grippe. Il gagne 5000 euros par mois pour 128 heures de cours par an (il faut rajouter des primes en tout genre qui améliorent considérablement cet ordinaire) et ses parents sont des nonagénaires valides. Son espérance de vie à 60 ans dépasse 30 ans . 

Mettons en parallèle monsieur Durand, un maçon de 60 ans. Sa mère est encore vivante à l'EHPAD avec un Alzheimer. Son père est décédé à 55 ans d'une cirrhose. Il fume 20 grammes de tabac et boit un litre de vin, par jour. Son travail est physique, pénible. Il est en surcharge pondérale de 15 kilos. Il subit les intempéries. Sa voiture a 10 ans. Il ne part pas en vacances. Il aime la charcuterie, les frites, mange peu de fruits, pas de poissons. Il ne connaît pas sa tension artérielle. Sa distraction est la télé, la pétanque. Il peut gagner - au maximum - 2400 euros par mois pour 140 heures de travail (1540 par an). En étant optimiste, son espérance de vie ne dépasse pas 75 ans.

En toute logique, justice et égalité, il faudrait que chacun puisse profiter d'une retraite au moins égale dans le temps et donc que le professeur la prenne à 70 ans et le maçon à 55 ans.

La retraite ne pose pas seulement le problème de l'âge du départ mais aussi de son montant. Celui-ci devait prendre en compte trois éléments:

- le total des cotisations versées durant les années de travail effectif.
- l'argent dépensé par l'État pour financer les études qui ont précédées la première paye. 
- la quantité minimale d'argent permettant de vivre décemment ou retraite minimum garantie (RMG).

Le  professeur, avant d' enseigner a fréquenté pendant 10 ans l'université. On estime que le prix de revient annuel d'un étudiant dans le supérieur est de 11630 euros soit 116300 euros en totalité. Celui d'un apprentissage de 2 ans est de 11840 soit au total 23680 euros. Le premier est revenu 4 fois plus cher que le second à l'État.

Au final, on pourrait concevoir un système qui subordonnerait la durée de la retraite à la longévité estimée en prenant en compte les facteurs qui la conditionnent et son montant calculé sur les sommes cotisées pendant l'activité, leur valeur étant réactualisée tous les ans en fonction de l'inflation. Logiquement chacun devrait récupérer ce qu'il a mis de coté pour ses vieux jours minoré de sa dette vis-à-vis de la collectivité. Ceux qui n'atteignent pas la RMG devront profiter de la solidarité nationale.

On peut donner à ce système une souplesse qui permette à chacun de fixer lui-même l'échéance de sa retraite. Si monsieur Durand, professeur des universités veut débaucher plus tôt, à 60 ans par exemple, il devra accepter un montant de retraite plus faible car versable pendant 30 ans.

Un dernier élément devrait aussi être pris en compte au nom de l'égalité. La richesse  qui reste au retraité quand il décède devra être comparé avec ce que la société, représentée par l'État, lui a donné en plus de sa contribution obligatoire et que ce dernier récupère le solde s'il est positif.

Cet idéal suppose que soit distinguée la retraite des travailleurs de l'allocation-retraite des personnes inaptes au travail ou n'ayant jamais désiré travailler. La justice exige que ce ne soient pas les travailleurs qui paient mais l'État dit providence.

Enfin, très vite, va se poser le problème créé par l'invasion des robots et la disparition de la majorité des salariés. Il faut dès maintenant s'attaquer au problème. Il n'est pas compliqué. À moins de vouloir abandonner au capital la direction des opérations, l'État - il n'a pas besoin d'être socialiste - doit seulement décider que les robots seront taxés à la place des travailleurs qu'ils remplacent et proportionnellement à leur puissance en watts.  La répartition de la manne ainsi engrangée sera répartie sur la base de la RMG (retraite minimum garantie). On n'a pas besoin d'être une intelligence artificielle pour comprendre l'intérêt de ma réforme, ne trouvez vous pas?

PS: la mise en musique  devra être assurée par des gens de terrain  sachant établir  un devis,  faire un bilan, mener un projet, tenir les délais, respecter leur parole, avoir le sens de l'économie, ne pas se perdre dans les détails, aller à l'essentiel et avoir le courage se surmonter les obstacles. Des comptables, des boulangers, des charpentiers, des éboueurs, des fleuristes, des cultivateurs,  des maçons, des infirmières, etc.. feront  l'affaire. Devront être bannis des instances polytechniciens, énarques, diplômés  de Normale Sup et de Sciences Po, politiciens ratés en mal de pantouflage, conseillers  de cabinet de conseil,  si on ne veut pas aboutir à une usine à gaz du genre EDF, Éducation nationale, système hospitalier, Justice, Police, Télévision publique, RATP, SNCF. Ces organismes sont, comme vous l'avez remarqué, gérés par ces gens-là. Il y ont démontré leur nullité et une incapacité à les faire fonctionner correctement. Ils seraient en faillite si l'État ne s'y mettait pas à leur place.

MORIBOND

Le monde est malade et va peut-être mourir car combien de pays ne sont pas gouvernés par des gouvernements suicidaires atteints de myopie politique, de folie religieuse, de fièvre guerrière, de diarrhée verbale, d'indifférence coupable.

HIER, AUJOURD'HUI, DEMAIN

Ce qui rend insupportable la repentance affichée par nos modernes Fouquier-Tinville qui dénoncent, fustigent, déboulonnent les héros du passé est la prétention, l'orgueil, la bêtise qu'elle révèle. Ils se disent supérieurs en condamnant les esclavagistes, les oppresseurs, les envahisseurs, les colonisateurs d'antan. Ils oublient ou feignent d'oublier que, dans ces temps-là, cela était normal, acquis, indiscutable. Le consensus était global, du paysan derrière sa charrue jusqu'au pape sur son trône. Les philosophes, les religieux, les intellectuels, ne trouvaient rien à redire. Ils n'étaient pourtant pas moins intelligents que sont nos pauvres bavards qui ne se rendent pas compte que  leurs vertueuse indignation, leur haine, leur volonté de réécrire l'histoire à la sauce vinaigrette est une tartuffarde, une farce, une guignolade, une rodomontade. Ils sont eux-mêmes manipulés par la mode, l'air du temps, la pensée directive. Les raisons qui faisaient hier de leurs arrières-grands pères des esclavagistes, des machistes, des oppresseurs, des colonisateurs etc. sont les mêmes que celles qui les animent aujourd'hui. Ils devraient se calmer pour ne pas être jugés demain, par leurs petits enfants qui les accuseront d'être des salauds, des salopes, des fous furieux, des imbéciles, avec raison. 

Actuellement, il y a plus à médire qu'à dire.

LES DEUX INTELLIGENCES

Il faut encadrer l'IA par la loi disent gravement, d'un air pénétré, la mine soucieuse,  les politiciens, les juristes, les philosophes pour éviter qu'elle ne prenne le pouvoir et conduise l'humanité à la perte de sa liberté, de sa morale, de sa sagesse. Fermez le ban.

Pourquoi ces belles âmes, ces grands sages, ces nobles penseurs n'ont-ils jamais demandé que l'on légifère pour encadrer l'intelligence humaine pour nous protéger de ses dérives qui ont créé les philosophies, les politiques, les religions, les idéologies, qui engendrent les guerres, les révoltes, les révolutions. Purement fonctionnelle, sans émotions ni sentiments, elle n'est pas capable d'empathie nous disent-ils, la larme aux yeux, eux qui les ont toujours secs. L'IA serait capable  de tous les vices, la naturelle n'ayant, elle, que des vertus. 

Voilà le discours que les responsables tiennent et font savoir. Ce sont les mêmes qui font preuve en permanence de leur irresponsabilité. Vivement Demain les chiens (Clifford Simak) ou, par défaut, l'IA. En conclusion, plus que de la puissance de l'intelligence artificielle, on devrait s'inquiéter de  l'impuissance de l'intelligence humaine.

"NI UNE NI DEUX", NOUVEL OPUS

Mon nouveau millésime est disponible: 

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EXERGUE

 Depuis 1937, année de sa naissance, Dancharr échappe , grâce à son art de l'esquive, à une habileté manœuvrière , à son adresse naturelle et un peu de chance aux guerres, aux catastrophes, aux épidémies, aux maladies incurables. Il a profité de sa vie et maintenant de sa survie pour tirer de ses expériences et de ses observations  des réflexions  qu'il partage sur son blog  avec ceux qui en  apprécient le fond et la forme et dans des livres qui recensent les moins mauvaises, NI UNE NI DEUX, est le huitième. Les lignes directrices vont dans tous les sens, quelques idées fixes surnagent. L'ironie, le sarcasme, la dérision cachent son âme de midinette et le rendent antipathique à ceux le prennent au sérieux et ne comprennent pas l'humour carabin.

L'avant-garde, le premier rôle,  de cordée, de la liste, la tête d'affiche, le haut du panier ont une position enviable, enviée mais dangereuse, aléatoire et convient à un esprit aventureux, courageux, aimant le risque et qui, se croyant invincible  ne craint pas le ridicule, l'échec, la chute, la mort. L'arrière-garde, le dernier, le figurant, le spectateur ont une position obscure, loin des premières balles, de l'avalanche, du trou noir et témoignent d'un esprit prudent, effacé, discret qui préfère rester invisible.

CORPS ET ÂMES

Le corps est parasité par les microbes, les virus, les bactéries, les champignons, les vers, des protozoaires et s'en défend avec des antibiotiques, des antiviraux, des vermifuges, des antiparasitaires, des antimycotiques. L'esprit est lui aussi attaqué par une multitude d'ennemis qui peuvent détruire sa curiosité, son pouvoir critique, son imagination, autant de valeurs qui font que l'homme est supérieur aux vers de terre. Ces ravageurs s'insinuent, prospèrent en se donnant des airs de saprophytes, d'ami, de bienfaiteur, de gourou, de confesseur, de directeur de conscience. Ils vont vous promettre des lendemains qui chantent, le paradis pour l'éternité et vous rendront dépendant, fanatique, esclave, victime de leur ambition, de leurs obsessions, de leurs prétentions, de leur folie. 

La lutte est inégale car si notre carcasse, notre partie triviale, grossière, bestiale est l'attention d'une armée de médecins, de chercheurs qui jour et nuit travaille à la soigner, la guérir et qu'ne industrie lui est consacrée, l'esprit, lui, est abandonné à ceux -là mêmes qui lui veulent et font du mal.  

VISITE AU GRAND PROFESSEUR DE GASTRO-ENTÉROLOGIE

Toc-toc...

- Entrez. 

- Que puis-je pour vous?

- Je suis tout ballonné.

- Allongez-vous, vous me direz si je vous fais mal. Bien bien, je vois. Dites-moi, qu'avez vous essayé?

- Tout,  j'ai éliminé les flageolets, les topinambours, les choux de Bruxelles, les eaux pétillantes, tout ce qui contient des œufs en neige, la crème Chantilly, tout ce qui contient de la levure alsacienne comme les babas au rhum ou du boulanger comme la brioche et le pain. J'ai pris du charbon de Belloc, du bismuth, je mâche longuement et j'en passe. Rien n'y fait, je reste ballonné, je dois porter des bretelles etc..

- En effet, vous avez fait des efforts et vous méritez mieux. Vous êtes devenu une machine à air comprimé et vous avez une hypertension gazeuse. C'est gênant mais pas inquiétant. Voici mon ordonnance: un pet et un rôt avant chaque repas. Plus cette recommandation pour éviter d'avaler de l'air quand vous mangez et de vous en remplir l'estomac, respirez par le nez .

- Revenez me voir si ça ne suffit pas. Pour détendre le sigmoïde, on mettra une valve de dégazement au niveau de l'ombilic.

- Merci beaucoup, monsieur le professeur, combien je vous dois?

- Rien, mes conseils sont gratuits.

ATTENTION

L'attention est une mise en attente mais aussi une fonction arithmétique qui additionne un intérêt commun, une intention partagée qui sont  multipliés par l'espoir de tirer un profil substantiel de la mise en tension de l'ouïe, des yeux, de l'entendement. une immobilisation du corps. Elle peut subir ce qu'on appelle un détournement d'attention tel un coup de téléphone, une explosion de gaz ou une panne d'électricité. Son plus grand ennemi est la division car fragmentée, dispersée, elle perd sa concentration et part dans toutes les directions, c'est la fameuse perte d'attention.

Hier, les devins interrogeaient les entrailles fumantes d'un taureau pour prédire l'avenir.

Aujourd'hui, il se lit dans l'horoscope du jour ou s'entend dans les propos d'Elon Musk.

La question ne se pose plus pour demain, il est déjà arrivé.

LE CONSEIL

Il faut vous dépêcher de planter des arbres si vous voulez les voir mourir de soif avant vous.

LES PRINCIPES ET LA RÉALITÉ

Les trois grands principes qui appartiennent au patrimoine de l'humanité sont :

TU NE TUERAS PAS

TU NE VOLERAS PAS

TU NE MENTIRAS PAS

Ils sont cependant bafoués, trahis, piétinés par ceux-là mêmes qui les ont proclamés.

L'État déclare la guerre où seront tués des milliers, des millions. Ils volent les pauvres et les riches  pour assurer son pouvoir, montrer sa puissance. Il ment en disant vouloir le bonheur du peuple et en faisant son malheur.

Les religieux suscitent des guerres de religions et tuent ceux qui ne croient pas comme eux. Ils volent leurs fidèles pour se construire des temples. Ils mentent en faisant croire l'incroyable.

INGRAT DE NATURE

À tous les vices et défaut qui accablent l'homme et en font un animal déplaisant et je citerai, pour ceux qui le considère comme la première merveille de la nature, son hypocrisie, son orgueil, sa méchanceté, sa bêtise, son égoïsme, on doit ajouter l'ingratitude. Je ne parle pas de la banale, celle qui l'empêche de dire merci à ceux qui lui sauvent la vie (les médecins, les pompiers, les policiers), qui le nourrissent (les épiciers, les boulangers, les bouchers) mais de celle qui lui fait ne pas remercier  les pieds qui le font marcher, les yeux qui le font voir, les oreilles qui lui permettent d'entendre, le cœur qui bat sans arrêt uniquement pour le maintenir en vie, les poumons à qui il  doit de respirer sans assistance, etc. Jamais, non plus, une pensée gratifiante pour le cerveau qui passe son temps à cogiter et  suggérer des idées,  qui l'aide à réfléchir. Reconnaître les mérites de tous ces serviteurs empressés à satisfaire les besoin, les envies, les caprices est au dessus des force du triste individu que nous sommes. Nous nous apercevons de leur présence seulement quand, exténués, fatigués, épuisés d'avoir tant donné, ils souffrent, gémissent. C'est leur façon de nous faire savoir qu'ils existent et payer notre ingratitude.

DE TOUT UN PEU

Si ce que vous dites est faux, on a une bonne raison de croire le contraire.

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Les dominés acceptent que les dominants leurs dictent leurs pensées, les privent de liberté et leur enlèvent la vie.

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La vie a besoin d'être en bonne santé pour profiter d'elle-même.

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Si, à la naissance, on savait qu'on vient de signer notre arrêt de mort, il n'est pas sûr qu'on aurait envie de vivre.

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 Le superflu est nécessaire a ceux qui en ont besoin.

MOI AUSSI, J'ESSAIE DE COMPRENDRE

Pour m'atteindre quand je cours, je dois m'arrêter et attendre.

IL Y A MINEUR ET MINEUR

Les mineurs ne posent pas des mines qui font exploser les démineurs mais sont  des charbonniers souterrains.

Il y a ceux qui aiment, applaudissent, s'enthousiasment pour ceux qui font des choses formidables, magnifiques, admirables. Ce qu'ils voient, entendent, lisent provoque des sentiments qui les remplissent de joie, de bonheur, d'émotion car ils secrètent de l'endorphine, l'hormone du plaisir.

Il y en a d'autres, des constipés du sentiment qui cultivent le mépris et ils huent, protestent, éructent, hurlent leur mécontentement. Le cœur est haineux, leurs yeux fusillent, leurs oreilles sifflent, la voix gronde, les poings se tendent, les injures fusent. Ils secrètent l'adrénaline, l'hormone du stress, de l'hypertension, de la constriction, de la contraction, du malheur.

Le bien a du mal à prospérer car il manque vite de matières premières. Le mal n'a pas cet handicap, elles se renouvellent instantanément.

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Ce que l'on dit est parfois vrai, ce que l'on entend est souvent faux.

LES DEUX CONSEILS POUR ÊTRE COMBLÉ

Si vous voulez avoir des idées,  je vous conseille le silence, l'immobilité, l'obscurité. La concentration sera à son maximum, un lit clos est l'endroit idéal.

Si vous ne voulez pas avoir des idées, préférez un  bruit assourdissant, une agitation folle, une lumière aveuglante. Une rave party est l'endroit idéal.

LA DÉPRESSION, VASTE SUJET

Je l'avais déjà abordée en livrant le 11 février 2018 la méthode d'un grand-père. Peu orthodoxe mais efficace, elle avait rendu des services et remis le taux de suicide dans les limites de la raison. Le 16 janvier 2022, je livrais une réflexion très pertinente qui m'a valu très peu de réactions injurieuses. Je  m'attaque aujourd'hui à l'un des stigmates dévastateurs de la dépression et dont le traitement n'est jamais abordé. Fidèle à ma mission de combleur de lacunes, je donne le moyen radical de faire disparaître l'autodépréciation. Ce mot-clé résume le besoin qu'a le dépressif de battre sa coulpe, de médire de lui-même, de se prendre pour un nul etc.. Il lui devient impossible de reprendre le chemin de la guérison, sa maladie lui paraissant une punition justifiée par sa médiocrité.

La déconstruction de cette analyse  imbécile est donc une étape indispensable. La démolition est facile. Elle consiste à  faire prendre conscience au malheureux qui se croit bon à rien qu'il cumule une richesse qui fait de lui  le roi de l'univers.

Vous avez constaté que de plus en plus, fleurissent des spécialistes auto-proclamés dans tous les domaines. Ils ont leur chaîne sur YOUTUBE, font des conférences, animent des séminaires, donnent des consultations, écrivent des livres, ont pignon sur rue et à la télévision. On a ainsi les évangélistes, les gourous, les tutoraux qui apprennent à tout réparer, à peindre, à dessiner, à fabriquer, à construire votre maison, une voiture, un bateau, un avion. Il y a ceux et celles qui vous apprennent à manger, boire, ne pas tomber malade ou guérir, grossir, maigrir, avoir de la mémoire, la bosse des mathématiques, écrire, lire. Certains disent qu'ils sont des hommes d'État et peuvent conduire le pays où il doit aller etc.

Sans être autant outrecuidant, ni aussi dangereux et menteur, il faut comprendre que chacun en général et le dépressif en particulier est un trésor de l'humanité et que plutôt que rien, il est presque tout.

Nous sommes tous en effet des auto-apprenants dès nos premiers âges et le dépressif aussi bien que vous et moi avons poussé des cris, puis des onomatopées, avant de balbutier, de dire des mots, des phrases, tenir une conversation, fait des discours et pour certains des sermons. Cicéron n'a rien fait de plus. Notre dépressif est donc un orateur. Il n'est pas que cela : il est aussi un écrivain puisqu'il lit et écrit couramment, connaît la grammaire, l'orthographe, la ponctuation de sa langue maternelle. Il n'a pas l'apanage des fautes d'orthographe, Victor Hugo, Balzac et Émile Zola en étaient coutumiers. Littéraire, mais pas seulement, au lieu de se dénigrer, il pourrait s'enorgueillir  de ses talents de mathématicien puisqu'il maitrise aussi bien qu'un médaillé Fields les tables de multiplications et les autres. Il additionne, comme vous, les talents de cuisinier car il sait cuire un œuf, pâtissier, il fait la différence entre un bon et un mauvais gâteau; mécano, il manie le tournevis et la clé anglaise; musicien, il chante, bat la mesure. Il pratique tous les sports: la marche, la course, le vélo; le foot, la nage, tire sur les avirons, saute un fossé. Il a des rudiments de tous les métiers manuels: il sait enfoncer un clou, scier une planche, soulever un parpaing, planter un arbre, cueillir un fruit. Il est habile en coiffure et se peigne impeccablement, se rase sans se blesser, connaît les soins dentaires et se lave les dents après chaque repas. Il a aussi des talents artistiques et avec un pinceau, des couleurs peindra un tableau qui aura sa place dans une exposition au Grand Palais sur l'arte povera. S'il lui reste du temps et un peu de self-confiance, il pourrait tout aussi bien nous faire une sculpture à base de mousse expansive à la façon de Jeff Koons  qui ferait l'admiration de beaucoup.

J'arrête mon énumération car la liste est inépuisable. Notre dépressif n'a donc aucune raison de médire de lui-même. Il sait tout faire et rien ne le distingue d'un Léonard de Vinci en herbe. Il a toutes les facettes qui rendent l'espèce humaine si remarquable. Donc le dépressif doit laisser l'auto-flagellation aux fous de Dieu et arrêter de s'autodéprécier. Il n'a rien à envier à personne , la comparaison est même en sa faveur car il a un plus que n'ont pas les autres, un doute raisonnable...

DEUX POIDS DEUX MESURES OU SELON QUE VOUS SEREZ PUISSANT OU MISÉRABLE

Il faut être très riche pour avoir d'énormes dettes irremboursables. En France, deux exemples caricaturaux  ne défrayent  pas la chronique et ne scandalisent personne.

On a monsieur Naouri qui œuvre dans la grande distribution nationale et internationale. Sa fortune est estimée par Challenge à 280 millions d'euros. Sa dette était, en 2019, de 3,3 milliards d'euros. Il la restructure depuis des années sans réussir à l'éponger en empruntant pour rembourser les anciens prêts qui arrivent à échéance.  Ancien grand commis de l'État, il a repris à son compte la recette qu'il avait apprise à l'Inspection des finances. Ses dettes sont 11 fois plus grandes que sa fortune.

Monsieur Patrick Drahi, 9ème fortune française à 11 milliards d'euros, magnat des médias et de la communication s'est lui-aussi enrichi en s'endettant à hauteur de 50 milliards d'euros. Lui aussi rembourse avec des nouveaux prêts. Ses dettes sont presque 5 fois plus grandes que son avoir.

Comparons le sort de ces deux rois de la dette, chouchous des banquiers et des médias, avec celui de mon voisin, un ouvrier du bâtiment. Il aurait voulu emprunter 10000 euros à sa banque pour financer l'achat d'une nouvelle voiture, l'actuelle refusant de démarrer. Il gagne 25000 euros par ans. Son ratio salaire sur dette est largement positif et cependant la banque a refusé le prêt, l'estimant potentiellement insolvable!!!

Le présent et le futur sont un héritage du passé. Ses vices et ses défauts nous attachent à lui et ce sont eux qui nous empêchent d'avancer, de changer.

LA PEAU EST UN INDICATEUR

Une égratignure, une griffure, une brûlure du premier degré, une coupure, l'effleurement d'une ortie suffisent pour que l'individu qui se veut imperméable, imperturbable, indifférent apprenne qu'il a une peau aussi sensible que celle d'une midinette.

Enthousiaste, il dépose sa marque. Six mois plus tars, consterné, il dépose son bilan.

L'ART DE PASSER LE TEMPS

Il y a quatre façons d'occuper son temps.

La première  est de s'activer.

Les autres sont de ne rien faire, de rester immobile avec trois options.

La première, la plus simple, est de ne penser à rien et de voir le temps passer. Ne culpabilisez pas et si un curieux, demande devant vos yeux dans le vide et votre air hébété "tu penses à quoi?" Répondez, revenu à vous "Je suis en pleine méditation transcendantale". Il se retirera, admiratif, ayant l'impression d'être devant une réincarnation du Bouddha ou celle d'un cousin germain du Dalaï-Lama.

Vous pouvez choisir  la deuxième et passer votre temps  à ruminer, à soliloquer, à ressasser, à réactualiser vos échecs, vos regrets, vos déceptions, vos erreurs en puisant dans les mauvais souvenirs de votre mémoire. Le terrain est fertile, la matière abondante, le choix est embarrassant. Je déconseille.

Ma préférence va à la dernière solution à base de  réflexions fécondes, positives, constructives qui enjolivent le passé, améliorent le présent et embellissent l'avenir. 

Exemple: ce matin, avant de me lever, j'ai successivement imaginé ce qu'aurait été ma vie si j'avais réussi le concours que j'avais passé à 20 ans. Sans entrer dans les détails, cela m'a occupé une bonne heure. Pour ne pas me fatiguer à écrire mon discours de nouvel académicien, j'ai embrayé sur mon emploi du temps de l'après-midi. Découragé, je me suis arrêté à mi-liste. Pour me reposer, je me suis attelé à mon projet favori et imaginer l'agencement des actes, l'équilibre de l'intrigue et ce que pourrait être la fin de la pièce que je ne tarderai pas à commencer dés que j'en aurai le temps. Vous comprenez qu'avec une telle activité, il était l'heure de passer à table au moment du lever.

Le monde qui nous semblait si grand est devenu une tête d'épingle depuis que l'information ne circule plus à la vitesse de la marche du colporteur de nouvelles soit à 4 kilomètres à l'heure mais à celle de la lumière (300 000 kilomètres à la seconde). La nouvelle qui mettait au moyen âge 7 jours pleins pour aller de Paris à  Marseille met aujourd'hui 0.0022 seconde. 

Le vide et le silence  ont en commun l'absence.

LES DEUX CULTURES

 Il y a deux façons extrêmes de se cultiver.

Certains cultivent leur corps de façon intensive. L'archétype est Frank Medrano. Il passe sa vie dans une salle de sport  à se sculpter pour faire ressortir chacun de ses muscles au point de ressembler à un écorché vif, sans un gramme de graisse. Il a fait de son corps une figure de style, un objet épuré, son bien suprême. Il met toute la volonté de son esprit, la force de son caractère à cet objectif. Narcisse moderne, il est son modèle parfait.

D'autres ont l'esprit pour champ d'action tel était Stephen Hawking. Ils s'emploient à l'enrichir en le soumettant à un entraînement à base de lectures, de réflexions, de conversations. Leur obsession est de comprendre, de trouver des explications, de formuler des théories. Le corps est un moyen, pas une fin. Ils  ne seront pas un iron man. Les uns cultivent la forme, les autres le fond. Qui a raison? 

HEUREUSEMENT

L'inspiration qui suit l'expiration n'a pas le pouvoir d'aspiration du vide.

Dire ce qu'ils  pensent est difficile pour ceux qui n'osent pas ouvrir la bouche et impossible pour ceux qui n'ont pas d'opinion.

CŒUR ET CŒUR

Le cœur a deux vies. L'une est virtuelle, symbolique: "Rodrigue, as-tu du cœur?" demande, anxieux, Don Diègue à son fiston. L'autre est réelle et fait marcher notre moteur à deux temps. Remarquons que le premier a besoin du deuxième tandis que le second fonctionne aussi bien chez l'insensible, l'impitoyable, l'implacable.

RÉVEIL ÉVEIL VEILLE

Chaque matin, on passe par trois états de durée croissante. Le réveil brutal fait passer de la  léthargie profonde du sommeil à un état stuporeux,  fugace qui redonne la conscience d'exister.  Il est suivi immédiatement par une phase d'éveil qui voit la reprise d'activités réflexes et une réappropriation de la réalité du moment. Elle est consacrée  chez une personne normale  aux actes essentiels de la vie tels que lever, nettoyage, habillage, alimentation. Seuls, les inaptes catégorie 3 doivent recourir à l'aide d'une tierce personne. La troisième étape de la journée, l'état de veille durera la journée entière et sera classiquement dévolu au travail. Il se clôturera le soir, après le coucher, dès la tombée dans le sommeil.

LA RÉALITÉ VIRTUEL IMAGINAIRE

On ne tire pas assez profil de l'adage "c'est l'intention qui compte". Son potentiel est pourtant immense si on remplace "intention" par "souhait", la synonymie étant flagrante. Il apporte tellement de  satisfactions que je vous engage à en abuser. Sa mise en action est simplissime. Il suffit de formuler un souhait, une envie, un désir dans son for intérieur, d'ajouter ou pas un si et de faire sien tous les bénéfices qui découleraient de  son exaucement ( un peu d'imagination et d'affabulation est nécessaire). 

Exemples: j'aurais aimé être un Michel-Ange pour peindre  et sculpter des chefs d'œuvre qui m'auraient apporté gloire et fortune. Vous qui auriez apprécié de briller sur les planches, imaginez que vous avez le talent de Sarah Bernard, le charme de Marylin, la voix de la Callas et la beauté de miss Monde et vous triomphez sur toutes les scènes de théâtre, au cinéma, à l'opéra. Altruiste, vous  regrettez de n'avoir pas contribué au bonheur de l'humanité. Rien n'est plus simple. Mettez-vous dans la peau de Pasteur, de Frederick Banting, de Fleming et vous découvrez le vaccin universel qui prévient et guérit le cancer. Vous voila béatifié et panthéonisé  encore vivant.

Un plaisir  virtuel qui  rend heureux le temps de le construire est bon à saisir car c'est mieux que rien. Ne vous semble-t-il pas???

Cependant si vous ne souhaiteriez pas faire la une de Gala, passer chez Drucker  et ayez une ambition mesurée et crédible en souhaitant seulement en savoir davantage, mieux faire ou terminer le travail en cours, il existe un moyen simple qui ne demande aucun effort d'imagination, rêvez... 

Il faut se méfier de l'eau qui dort parce que c'est quand tout est calme, qu'il semble ne rien se passer que se préparent dans le silence du secret les choses formidables qui vont tout changer: les découvertes, les inventions, les catastrophes, les révolutions etc...

RÉFLÉCHIR OU PAS

Notre esprit se remplit par procuration des informations qu'apportent les journaux, les livres, la radio, les conversation, l'éducation. L'apport personnel dépend de la qualité de la  réflexion. Elle est limitée chez les dominés, meilleure chez les dominants. Faire le bilan de la réflexion est difficile: est-elle un plus ou un moins? Le savant qui connaît le pourquoi du comment est-il plus heureux que le simplet du village? 

"Faute de bons matériaux et avec une boîte à outils vide, ma construction est branlante et ne tient pas la route", m'avoue le cynique qui peine à rester debout.

 Il était insensible quoiqu'ayant des sens très développés.

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La perte de son originalité handicape sévèrement l'original.

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Le délai a une temporalité élastique, il s'allonge ou se rétrécit selon une problématique qui doit autant à la chance qu'au hasard.

Le sommeil fait passer le temps plus vite. C'est la raison qui fait que, lorsqu'on se réveille, on a l'impression que l'on vient de s'endormir.

Ce qu'il y a de bien avec les gens qui ne s'intéressent pas à vous, c'est qu'on a une bonne excuse pour ne pas s'intéresser à eux. 

L'OCCASION

 L'occasion a un grand pouvoir

- elle fait le larron,

- la bonne rend heureux l'acheteur,

personnellement, j'aime en profiter.

Si on remplissait sa vie de tout ce qu'elle offre, on en profiterait tellement qu'on la quitterait comblé, rassasié, sans regret.

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Les restes sont suffisant seulement pour ceux qui n'ont rien à manger.

LA QUESTION CHAUDE

Hier, 11 janvier, à 15 heures, en plein hiver,  il faisait +15 °, fera-t-il +55° en plein été, dans 6 mois, à la même heure?

LE SAVOIR-FAIRE

Pour faire, on peut partir de rien, une page blanche suffit.

Pour faire mieux, il faut partir d'un peu plus, une idée par exemple.

Pour bien faire, beaucoup est nécessaire, la page, l'idée ne suffissent pas, il faut un cahier de 1000 pages, des idées à foison, du temps, du travail, du courage, du talent quand on n'a pas de génie.

LA VOLONTÉ ET LE POUVOIR

La volonté est encensée, célébrée, affichée. Je ferai des réformes, du sport, mon jardin, je vais maigrir, apprendre le chinois, écrire un livre, méditer, voyager, changer etc... Que se passe-t-il: rien. Les habitudes restent, immuables, incrustées, encrassées. Pourtant c'est facile de passer à l'acte, On a le temps, les instruments, la force. Qu'est-ce qui manque ? Le courage, la patience, la suite dans les idées, le respect de soi-même et des autres, la fierté. Qu'est-ce qui s'oppose: la paresse, l'inertie, l'amnésie, la peur, la lâcheté.

La résistance que le paresseux oppose au travail le fatigue beaucoup.

L'IGNORANCE BIENVEILLANTE

Comme tout, l'ignorance est la meilleure ou la pire des choses et parfois les deux en même temps. Elle permet ainsi au mari cocu de croire filer le parfait amour avec une femme infidèle, de vivre heureux et sans souci quand on ignore qu'une bombe atomique va nous sublimer le 15 du mois prochain, de se trouver en bonne santé alors qu'on sera dans six mois en phase terminale, d'être content de sa nouvelle voiture qui bientôt s'encastrera dans un platane suite à un défaut dans la direction etc...

DE TOUT UN PEU

On a beaucoup à faire mais il y a infiniment plus de choses que l'on n'a pas à faire.

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Un névrosé heureux de l'être est un psychopathe.

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Les vieux savent que leurs beaux jours sont derrière, les jeunes ne savent pas que leurs mauvais jours sont devant.

IL Y A APTITUDE ET APTITUDE

 Les aptitudes remarquables sont nombreuses  et l'on a les aptitudes à la musique, à la danse, au vélo, à la planche à voile, à la peinture etc..Il y en a d'autres toutes aussi nombreuse mais moins remarquables . Ce sont les aptitudes au mensonge, au vol, au crime, à la trahison, à salir, à polluer etc........

UN CONSEIL DE CELUI QUI EST AUSSI PARESSEUX

Cynique mais aussi altruiste et parce qu'il faut s'entraider entre paresseux, je vais vous confier ma méthode pour ne pas se fatiguer et échapper de façon élégante à ceux qui voudraient vous voir sauver le monde ou aider au déménagement de Lille à Marseille de l'ami du copain de la belle-fille de la voisine. Je ne vous abaisserai pas à prétexter un lumbago subi, le décès inattendu d'un oncle d'Amérique, un contrôle fiscal inopiné. Il faut travailler dans le long terme  en répandant une rumeur qui vous mettra définitivement à l'abri de toute demande  inopportune :devenez un incapable majeur détruisant tout ce qu'il touche: le verre vous tombe des mains, la vaisselle ne supporte pas votre contact, la voiture tombe en panne, l'ampoule explose, le compteur disjoncte, l'installation électrique court-circuite, la porte grince, l'horloge s'arrête, la maison brûle etc... En devenant un démolisseur tout terrain, vous devenez intouchable, quasi infréquentable - difficile d'échapper à la réputation de briseur de ménage - mais aussi une  terreur  pour tous ceux qui tiennent à garder intact ce que vous auriez dû toucher, porter, réparer. 

Comment faire, me direz-vous, pour que cette fausse nouvelle coure les rues? C'est le moment d'utiliser le bon gros mensonge, arme favorite des politiciens, des publicistes, des religions, des banquiers, de certains journalistes. Confiez votre problème sous la foi du secret à une pipelette ou chargez un ami de confiance de semer l'information et vous m'en direz des nouvelles. En 10 jours chrono, votre réputation d'incapable majeur est établie. La tranquillité a un prix que paieront ceux qui se fatigueront à votre place, ceci vaut bien cela. 

 Depuis que je cours moins vite, les mauvais souvenirs me rattrapent facilement.

Plus on vieillit plus on devient l'ombre de celui que l'on a été. À la fin, on n'en fait qu'une avec celle du soleil.

Vivre, mourir, est-ce un bonheur, un honneur, une horreur?

Pour s'endormir, il faut arrêter de se parler.

 Pour  vivre ensemble dans l'harmonie, il faut mettre en commun le temps, l'argent, les intérêts, les ennuis. Le plus difficile est de  donner aux mots et au silence la même valeur. 

DE FIL EN AIGUILLE

 La paresse provoque une inertie qui débouche sur une indifférence qui dégénère en une aboulie qui prépare la catatonie qui préfigure la rigidité cadavérique.

 Radical-écologiste, pour économiser l'eau de Véolia, je prends des douches pluviales. Je ne sais pas comment on me supportera quand viendront les temps secs?

Il  y a en France, une école  où ceux qui vont gouverner, apprennent à parler de tout ce qu'ils ignorent.

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 Actuellement et depuis longtemps, les  discours politique  enfilent des perles,  enchaînent les lieux communs,  utilisent des éléments de langage et  pratiquent la langue de bois.

 Il faut se méfier des écrivains qui font dire aux mots n'importe quoi mais qui sont pris au pied  de la lettre par des imbéciles qui y trouvent des raisons de tuer  ceux qui n'y voient qu'un produit de l'imagination.

 Un silence de cathédrale ne peut être rompu que par le tonnerre de grandes orgues déchaînées. Il n'est pas fait pour le chuchotement de la prière d'une petite vieille blottie au pied d'un grand pilier.

LE CYGNE

 Le cygne a un port royal, une allure majestueuse quand il vaque sur le lac ou vogue dans les airs. Sa voix n'a pas cette noblesse , elle est rauque, , bruyante, incongrue. Elle est faite pour effrayer et montrer que derrière l'apparence se cache un être redoutable  qui, blanc, a la force d'un ours polaire  ou noir, la férocité d'un grissly des Rocheuses.

 J'aime bien les questions qui ne se posent pas. Elles évitent de donner une réponse.

TREMBLEZ, BONNES GENS

La chatte éduque ses chatons, la chienne ses chiots. Ce sont elles qui leur apprennent les règles de la vie en société. Si on ne leur laisse pas le temps d'assumer cette mission, 2 mois au minimum, le petit sera peureux, sale, méchant, inadapté et son destin tragique. Nos enfants vivent la même problématique mais leur élevage relève du père et de la mère. Le premier est chargé du pilotage et doit montrer l'exemple, la mère du maternage. J'ai entendu un sage dire, consterné, ce qu'il en est aujourd'hui. Il constate que cette distribution n'existe plus et que l'enfant est élevé par deux mères. Le père a disparu en devenant un papa poule, un homme au foyer. Il a adopté des attitudes féminines, cajole, console, torche, mouche, donne le biberon. Il n'enseigne plus la discipline, le respect, le goût du travail. Il ne montre plus l'exemple puisqu'il n'est qu'un consommateur, un suiveur, un serviteur, un assisté, un chômeur. Il n'est plus un héros, se comportant comme un zéro.

Cet abandon de poste et de posture est lourd de conséquences. Il rompt l'équilibre de la famille, désoriente l'enfant qui ne fait pas de différence entre le père et la mère et ne sait plus quel est son sexe. Une société nouvelle est en train de s'installer dans l'indifférence générale avec des individus déboussolés, sans code, sans repaires, ne sachant pas qui ils sont, ce qui est bien ou mal, ce qui se fait ou ne se fait pas. Elle ne sera bonne à vivre pour personne.

Le dernier mot ne doit pas seulement être celui de la fin, il doit bien tomber.

 C'est parce que l'évidence crève les yeux qu'elle n'est pas vue. Elle aveugle.

HÉRÉDITÉ

Quand il fait froid, qu'il pleut, qu'il vente, mon chat reste, comme moi, au chaud et mon chien aime courir dans les flaques à la poursuites de feuilles. La preuve est faite que mon patrimoine génétique doit davantage à mes ancêtres félins qu'à ma lignée canine.

LES FAÇONS

Il y a deux façons de montrer

- son ignorance: se taire, parler,

- son admiration: être béat, applaudir,

- sa désapprobation: garder le silence, huer,

- son courage: fuir, avancer,

- sa tristesse: sangloter à grands cris, pleurer à bas bruit,

- son intelligence: poser la bonne question, donner la bonne réponse,

- sa peur: se figer, courir.

LES CLÉS DU SUCCÈS

Vous croyez que pour avoir du succès, il faille, dans le plan privé et la vie sociale, être discret, réservé, poli, avoir un langage châtié, des mœurs convenables. Détrompez-vous, soyez vulgaire, bruyant, brutal, grossier, ambigu, vous serez célèbre, fêté, convié, admiré, riche.

DE TOUT UN PEU

La terre boit l'eau de pluie et quand elle n'a plus soif, on a une inondation.

L'originalité de l'original est d'être unique, nouveau, différent, étrange.

On ne trouve pas la bonne direction en regardant en arrière.

Encore une fois, on a échappé au pire, mais le coup n'est pas passé loin. On a gagné un jour.

LES DEUX DIPLOMATIES

Une grande diplomatie comme celle qu'ont menée Mazarin, Richelieu, Louis XIV, Talleyrand et que mènent Erdogan, Xi Jinping se fonde sur des arrière-pensées qui viennent de loin. Celle de Macron est improvisée,  basée  sur des pensées courtes et l'actualité.

LE CYNIQUE EST UN CONNAISSEUR

"Il est plus agréable de converser avec un interlocuteur qui opine, confirme, applaudit  que de parler avec quelqu'un qui objecte, contredit, conteste. L'un a  un esprit brillant, évolué, est cultivé, de bonne compagnie tandis que l'autre est primaire, borné, à la limite de la stupidité.", me confie le cynique qui aime bavarder avec moi.

LE MONDE DE DEMAIN

L'IA est en train de dépasser ses promesses. ChatGPT vient de montrer l'étendue de ses possibilités en ayant réponse à tout. Les perspectives, pour un futur proche, dépassent l'imagination et les anticipations d'Isaac Asimov. Contrairement à la nôtre, l'IA se nourrit d'elle-même et sa progression est exponentielle. Elle trouve les réponses aux questions dans toute la bibliographie disponible. Elle peut faire plus que battre un champion d'échecs et hiérarchiser, argumenter, composer un poème à la façon de. Demain, elle sera capable de répondre aux questions qui ont fait la fortune des religions et ne pas se contenter comme elles de créer des super-héros doués de tous les pouvoirs. Son esprit mathématique nous dira qui on est, d'où l'on vient, où l'on va. La supériorité de l'IA tient à ce qu'elle est dépourvue d'émotions, de sentiments, de sensations. Son avis est totalement objectif. Libre, elle n'a pas d'ambition, de prétention, de soif du pouvoir, d'orgueil, d'hypocrisie. Elle ne ment pas. On se demande si elle peut se tromper! 

De façon concrète, l'IA va tout changer dans la santé, l'éducation, l'administration, le travail et bouleverser notre vie quotidienne en faisant disparaître tous les métiers de service qui ne sont qu'une interface entre la production et les consommateurs. Déjà les conducteurs de trains, les pilotes d'avions, les chauffeurs avec le pilotage automatique, la conduite assistée et la voiture autonome pourraient rester chez eux et jouer à la belote. La technologie est prête. Avant peu, la pénurie de médecins sera un jeune souvenir. Pour le bonheur de la santé et de la sécurité sociale, le cabinet de consultation  sera remplacé par une cabine et l'interrogatoire mené par une voix amicale qui fera le compte des symptômes, des antécédents. Sans besoin d'une prise, toutes les constantes du sang seront connues par trans-illumination, les anomalies diagnostiquées, l'étude automatisée du génome permettra de connaître les tendances pathologiques héréditaires. Les scanner, IRM, échographie, doppler, radiographies, appareillages compliqués et coûteux seront remplacés par une spectrographie du corps entier par un laser de lumière aveugle qui analysera de façon instantanée,  numérisée chacune de 30.000 milliards de cellules du corps et détectera celles qui sont moribondes, inflammées, cancéreuses. Localisées, ciblées, elles seront traitées ou éliminées. Le traitement prescrit par l'IA sera personnalisé, adapté aux dernières recommandations, les interactions, les incompatibilités prises en compte. 

L'éducation ne sera pas bouleversée ni révolutionnée, elle disparaîtra avec les enseignants, les livres, les écoles, les académies, les universités, le ministère faute d'élèves et d'étudiants. La connaissance sera acquise et encyclopédique par la grâce de l'implant sous méningé  branché  par Wi-Fi sur le cerveau de l'I.A. universelle. 

La politique, les religions et, avec elles, la guerre, la pollution, la richesse, la pauvreté subiront le même sort. La connaissance de l'alpha et de l'oméga répondra à toutes les questions et les mensonges, les mystifications, les délires ne prévaudront plus. Surpuissant intellectuellement, l'homme n'aura pas besoin de super-héros, de croire l'incroyable, aux hommes providentiels. Les policiers, les juges, les militaires, les religieux devront choisir un autres métiers dans ceux qui resteront. Ils ne seront pas nombreux. Heureusement on aura de davantage  de poètes, de musiciens, de chefs d'orchestre, de magiciens, d'acrobates, etc..

Ce monde est pour demain et se prépare aujourd'hui. Pour triompher, il ne lui reste qu'à surmonter le conservatisme des corporatismes. L'obstacle sera facile à franchir car ils ont perdu le moral et ses troupes sont proches de la retraite. Je suis triste  à l'idée que je ne verrai pas , sous terre, dans le  temps suspendu de ma tombe, le règne glorieux de cette humanité prodigieuse . 

PS: je rassure ceux qui ne trouveraient pas rassurant l'arrivée de ces temps nouveaux. Je doute qu'ils aient  celui de s'installer durablement. À raison d'une augmentation du thermomètre de 1 degré par an , dans 20 ans, la faune et la flore terrestres seront toutes desséchées et il n'y aura plus personne pour profiter des avancées de l'I.A.

IL SUFFIRAIT DE PEU

 Il suffirait d'avoir autant de volonté que d'intelligence, d'être un peu plus  courageux que l'on est paresseux, d'avoir davantage  de force que de faiblesse pour être différent et d'avoir une vie qui le serait aussi, ne croyez-vous pas?

LES AMBITIONS

Il y a 2 ambitions.

La vulgaire  est fréquente. L'apanage de médiocres qui se croient grands. On les rencontre, pour notre malheur surtout dans la politique. Ils font l'ENA, la cour des comptes, des ménages dans un cabinet ministériel. Ils intègrent une grande surface à la place de directeur et feront dans la distribution ou se sentent une âme de chef d'état et deviennent président de la République. Ne sachant  faire que des analyses et des synthèses, n'ayant aucune imagination, aucun courage et leur petite ambition satisfaite, ils ne font rien ou, au maximum, pas grand chose.

La noble est rare. L'apanage des âmes d'élite, celles qui habitent ceux qui ont  de la force, du courage, de l'imagination et les moyens. Ils alunissent, découvrent l'Amérique, la pénicilline, escaladent l'Everest, entrent dans la grande histoire, écrivent  les Misérables, l'Odyssée, les fables de Jean de la Fontaine, composent des opéras, habillent les murs du Louvre etc..

L'ambition est un moteur à réaction chez quelques rares, en panne chez beaucoup d'autres. 

PAUVRES D'EUX

Ceux ou celles qui se laissent corrompre ne savent pas qu'ils ou qu'elles accueillent en eux la gangrène qui va leur pourrir l'âme, le corps et l'esprit.

UNE DISCIPLINE DE VIE DIFFICILE

Je n'ai aucun scrupule à me coucher tôt et à me lever tard quand je n'ai rien d'autre à faire que dormir.

Le ? ouvre la porte à une réponse.

PITIÉ POUR VOS ARTICULATIONS

Dans une voiture, la panne vient souvent  d'une pièce en mouvement comme les rotules de direction, les tambours de frein, les pistons, la courroie de transmission, toutes  pièces soumises à  la friction, jamais de la carrosserie. Amis marathoniens, ayez pitié de vos genoux, de vos chevilles, de vos hanches.

Quand on ne se supporte plus, la vie devient impossible. Avant, elle était seulement difficile.

Avec les bombardements, dans une guerre, les civils à l'arrière d'un pays occupé, dans leurs maisons, sont plus nombreux à mourir que les soldats, à l'avant, dans les tranchées.

PS: durant la dernière guerre, en France: 560 000 civils tués, 350 000  morts militaires, en Belgique:75 000 civils tués, 12 000 morts militaires, aux Pays-Bas: 284 000 civils tués, 17 000 morts militaires, en Grèce: 284 000 civils tués, 17 000 morts militaires.

LES F

 Successivement, on a frissons, frottements, fusion,  flottements, froissements, frictions, fission.

LES DEUX TEMPS

La théorie de la relativité générale explique les trous noirs et le temps. Il y en a deux

- le temps  qui, vivant, nous fait vieillir: il file, passe, ne s'arrête pas, 24heures sur 24, inexorable, éternel.

- le temps  que, mort, nous subissons: il est immobile, il a suspendu son vol comme a dit Alphonse, pour l'éternité. 

Dans 90% des cas, il est impossible de faire changer les habitudes et les comportements de quelqu'un  pour 5 raisons

- il n'écoute pas, 

- il ne comprend pas,

- il ne veut pas,

- il ne peut pas,

- il ne vous aime pas.

ON VIT UNE ÉPOQUE FORMIDABLE

 Tout progresse:

- l'espérance de vie,

- les sciences, 

- l'éducation,

- la culture,

- les connaissances, 

- l'intolérance,

- l'inflation,

- la dette,

- la violence,

- la pollution, 

- la démographie, 

- la température.

POLITESSE, QUAND TU NOUS TIENS?

Il y a des gens tellement polis qui, quand ils voient quelqu'un en train de se noyer, s'enquièrent, charitables "Je vous vois en difficulté, souhaitez-vous que je vous aide?"

DE TOUT UN PEU

Pour rester optimiste, il faut se rappeler que tout à une fin et rentre dans l'ordre: l'incendie, l'inondation, la guerre, la vie.

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Se connaissant mieux que personne, on ne devrait se faire que des promesses que l'on sait pouvoir tenir. Ce n'est pas le cas. On est indécrottable, on se ment même à soi. Croyez-moi, je suis un connaisseur.

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VÉRITÉ ET RÉALITÉ EXPLIQUÉES AUX NULS

Les hommes diffèrent les uns des autres de nombreuses façons et l'on a les blancs et les noirs, les grands et les petits, les forts et les faibles, les riches et les pauvres, les optimistes et les pessimistes, les sadiques et les masochistes, les hommes et les femmes, les vieux et les jeunes, les travailleurs et les paresseux etc.. Jamais vous n'entendrez parler de la seule différence  qui mérite l'attention, qui divise la population  en deux entités qui s'opposent sur le principal: la vérité et la réalité. Le problème se résume en deux questions: pourquoi certains choisissent d'être dans l'erreur et ne voient pas la vérité? Pourquoi d'autres et parfois les mêmes refusent de voir la réalité et se comportent comme si elle n'existait pas? Vastes questions auxquelles nous ne savons pas répondre  mais que l'on peut illustrer par :

LA RELIGION

Pour certains, Dieu existe. C'est ce qu'ils appellent une vérité révélée. Par qui? Par son fils qui s'est fait homme il y a 2000 ans. Il en a profité pour édicter quelques principes qui, peut-on remarquer, étaient déjà connus depuis longtemps si on se donne la peine de lire des textes anciens venus de penseurs et de  philosophes grecs, indiens, chinois (des penseurs qui pensaient par eux-mêmes et ne se disaient pas enfants d'un dieu tout puissant). Les croyants en l'enseignement de Jésus explicités et développés plus tard par les docteurs de la loi, des sages pénétrés par le saint Esprit, la troisième composante du triumvirat (père, fils et saint esprit) sont persuadés, au point, pour certains, de consacrer leur vie, de la sacrifier pour d'autres, dans tous les cas, de manifester une grande dévotion, une adoration même à l'entité à laquelle ils croient. Leur vie est soumise aux commandements de charité, de bonté, d'amour du prochain tels que dictés par le créateur et les règles fondatrices de l'Église qui le représente sur terre et se charge de conduire le troupeau au paradis. Voyons qu'en est-il de la réalité de cette Église et ses fidèles.

La première est au service de sa religion qui prône les  très beaux sentiments déjà cités et la pauvreté, la tolérance, la chasteté etc. n'a eu , très rapidement que le souci de se développer, de devenir puissante, riche, conquérante . Pour parvenir à ce résultat tous les moyens ont été bons :  alliances avec le pouvoir dominant, éradication des religions existantes par une persuasion basée sur le glaive, le sang, les grands sermons , les croisades, les guerres de religion, l'inquisition, les autodafés et j'en passe. 

Quid des croyants: ils ne furent ni ne sont en restent: pour montrer ostensiblement tout l'amour qu'ils portaient à un Dieu qui leur recommandait la pauvreté, un fils de Dieu qui chassait les marchands du Temple et fustigeait les hypocrites, ils édifièrent des basiliques, des cathédrales, se firent appeler monseigneur, s'habillèrent de soie et d'argent, habitèrent des palais, cohabitèrent avec les rois, les reines, les empereurs, les dictateurs. On apprend que, ne pas ressembler aux 12 apôtres, des humbles pécheurs  sans beaucoup de sous et mal habillés, ne suffit pas à certains mais qu'en plus ils se comportent en privé comme ceux qu'ils condamnent en chaire, parfois en pire. Le corps ecclésiastique est si gangréné qu'il est atteint du sommet aux pieds et les mensonges d'État ne suffisent plus à cacher la réalité. Mais, me direz-vous, les ouailles sont préservées. Avec de tels principes, une si belle foi, on ne peut être que des anges de douceur, de bonté, de générosité. En effet, on peut rêver, mais la réalité est dérangeante et les martyrs d'hier firent de très bons conquistadors, des inquisiteurs très persuasifs, des croisés  exterminateurs très convaincus. Aujourd'hui, ceux qui restent, qui gardent leur foi n'ont pas réussi à changer la société ni modifier le comportement d'une église confite dans 2000 ans d'erreurs, d'errements, de mensonges et de mauvaise foi.

En face, il y a les non-croyants qui n'ont pas besoin pour vivre de croire l'incroyable, de suivre l'imagination d'hallucinés, de se prosterner devant des crucifix. Ils leur suffit de se prendre pour des animaux doués d'une raison chancelante, d'admirer la nature pour ce qu'elle est, d'admettre qu'ils ne sont que les fils et filles d'un père et d'une mère auxquels ils ressembleront. Ils ont suffisamment de raison pour savoir qu'ils  disparaîtront pour de bon sans avoir peur de se retrouver dans un enfer ou un paradis, des lieux magiques dignes d'un film de Walt Disney. Seuls des enfants ou des croyant peuvent y croire.

La politique fait subir le même traitement à la vérité et à la réalité. Elle relève du même processus psychologique. Il est basé sur le besoin de s'appuyer sur une idée qui va donner à beaucoup d'homme les clefs qui leur permettront de comprendre ce que l'existence attend d'eux. Ils écouterons la voix d'un parti inspiré par :

LE SOCIALISME : une belle idéologie qui prône la réduction des inégalités, l'abolition des classes sociales, aspire à un monde meilleur où il n'y aurait plus d'injustice.

La réalité s'étale dans l'histoire et devant nos yeux. Nul besoin de remonter à la révolution française ni  de se rappeler ce à quoi elle a abouti: la terreur. Un peu plus tard, on a eu l'avatar national-socialisme et son glissement inexorable vers le nazisme, Mussolini était aussi socialiste avant de devenir dictateur. Nous avons en France été longtemps conduits par des socialistes et après eux par des radicaux socialistes comme Chirac, Giscard, puis à nouveau par un socialiste qui n'aimait pas les riches quoique payant l'impôt sur la fortune ayant quelques biens mobiliers qui n'appartenait pas à un collectif de sans dents. Le résultat est palpable. Il suffit de regarder les dégâts qu'ils laissent derrière eux dans les institutions nationalisées héritées du socialisme pur et dur: l'EDF en charge du courant électrique est en faillite, ne sait pas entretenir son parc de centrales pour moitié en arrêt. L'éducation nationale, dirigée de façon socialiste ne sait pas apprendre à lire et écrire, enseigne pas ou mal les mathématiques, l'histoire, l'anglais etc. et ses profs de français seraient incapables d'écrire une dictée du niveau d'un certificat d'étude formule 1924. Les hôpitaux dirigés par des fonctionnaires ne peuvent plus assurer les soins, débordés par le manque de médecins après que leur pénurie avec le numerus clausus ait été organisée par ceux là même qui se sont chargés d'y palier. Incapables d'organiser l'économie dont ils se sont emparés des commandes, les socialistes conduisent les pays qu'ils dirigent à la faillite; à la misère, à la dictature. On comprend que ceux qui ne sont pas sensibles à ce type de charmes ne souhaitent pas avoir un socialiste à la tête de leur pays.

LE COMMUNISME. Comme toutes les précédentes c'est encore une belle idée : une  société sans classe où chacun reçoit de quoi subvenir à ses besoins. Pour arriver à ce merveilleux équilibre et cette juste distribution, tout le monde étant égal, on abolit la propriété privée et un parti communiste dirigera cette société et l'économie sous la dictature d'un prolétariat au service de la nation. Utopique au premier abord, cette construction savante le reste au deuxième et ne fonctionne pas. Le communiste ne change pas de nature et reste un homme avec toutes ses tares, amplifiées, semble-t-il. Mise en pratique, par des musiciens éclairés, la théorie accouche de la dictature d'un psychopathe avéré du nom de Lénine, Staline, Mao, Ceausescu, Kim père et fils etc., les morts se comptent par millions quand ce n'est pas par dizaines, l'industrie ne marche pas, une nomenklatura  se sert du pouvoir et ouvre des goulags pour ceux qui n'aiment pas le communisme etc... La réalité est effroyable. 

Il continue d'être aimé par des fanatiques sado-maso aveugles et sourds qui continuent de croire aux lendemains qui chantent. Un croyant a  la croyance chevillé au corps quel qu'elle soit. 

LE CAPITALISME : il est l'opposé des deux systèmes précédents puisque basé sur la propriété privée et la liberté d'entreprendre et de posséder. Il doit sa quasi-généralisation à l'échec des systèmes précédents incapables de tenir leurs promesses par la faute de leurs propres thuriféraire. La réalité du capitalisme n'a pas la beauté des mots liberté, indépendance, elle rime aussi avec la montée en puissance de la finance et la création de grandes, voire d'énormes, entreprises dont la richesse peut atteindre celle des États, qui deviennent monopolistiques et donc tuent la volonté d'entreprendre d'autres entrepreneurs qui pourraient les concurrencer, diminuer leur profit, menacer leurs dividendes. Pour continuer d'exploiter, d'extraire, de produire, il faut aussi avoir les mains libres et pour cela avoir la maitrise des lois, des mesures et le contrôle des forces de contrôle. Ce pouvoir économique commandité par le pouvoir financier doit contraindre le pouvoir politique à obéir à ses exigences. Quand on est aussi riche, il suffit pour cela de posséder les médias (journaux, télévision) et d'acheter la conscience des politiciens ou de financer leur arrivée au pouvoir. On sait depuis toujours qu'elle est une valeur négociable. Le grand capitalisme, celui d'État comme en Chine est aussi un dévoreur de libertés puisqu'il doit pour fonctionner et offrir des marges importantes produire à bas prix, donc payer le moins cher possible les ouvriers de ses usines. Les bas salaires ne sont pas loin du travail forcé du temps des colonies ou de celui des cueilleurs de coton dans les plantations d'Alabama du temps jadis. On comprend que la lutte entre un capitalisme et un socialo-communiste puisse dégénérer aussi facilement qu'entre les tenants de deux religions différentes en une guerre sans merci.

LE LIBÉRALISME : il est un  cousin germain du capitalisme  comme le communisme l'est du socialisme. Il repose sur la responsabilité individuelle et la défense de ses droits fondamentaux qu'aucun pouvoir ne peut violer dans la limite où ils n'entrent pas en conflit avec ceux d'un autre. Le mérite est le fondement de la hiérarchie. Chaque individu doit supporter les conséquences de ses choix et de ses actes. La liberté est le maître mot de cette doctrine défendue par une élite, intelligente, riche, indépendante, de tous temps. Elle est séduisante. Malheureusement, ils sont une minorité et la société comprend surtout des individus qui ne brillent pas par leur esprit d'initiative, le sens des responsabilités et une capacité à décider de ce qui est bien ou mal pour eux et les autres. La grande faiblesse de cette philosophie est de ne pas tenir compte de la qualité globale de la société . Elle est incapable de coopérer volontairement avec les autres, de respecter le pluralisme etc.. Une fois de plus, la liberté des uns, leur vérité qui pourrait être celle de tous tant elle part d'une bonne idée se heurte à la triste réalité qui est que la majorité est égoïste, réfractaire à l'idée de liberté, de tolérance et ne veut pas supporter les conséquences de ses choix et de ses actes,  bases du libéralisme. Le socialisme, le communisme  sont  conscients, eux,  de cette réalité et c'est la raison de leur popularité. Ils ont trouvé là le moyen de limiter la liberté au nom du bien collectif. Beau programme qui ne peut qu'enthousiasmer un pauvre, sans esprit d'entreprise ou les paresseux ou ceux qui aiment la servitude, une attitude honteuse mais très répandue.

CONCLUSION : "tout ce que vous nous racontez revient à dire que la pratique trahit  la théorie, que bonne au départ, elle est toujours pourrie à l'arrivée."  "Exactement, toutes les religions, les politiques veulent apporter le bonheur au genre humain pendant la vie ou après la mort. Les contraires arrivent très vite: goulag, racisme, pauvreté, nomenklatura, inquisition, guerres en tous genres etc... car, la réalité ne change pas ceux qui ont été éblouis au point de ne pas voir ce que donnent leurs phantasmes dans la réalité. Ils entrent donc en guerre avec ceux qui ont vu l'évidence, n'en veulent pas, cherchant ailleurs un moindre mal."

"Pourquoi cette discordance? "

"Toujours l'éternelle division en deux. D'un côté, on a ceux qui  voient ou pas la discordance, l'acceptent car ils en profitent. Ils sont du parti, de la nomenklatura, des privilégiés, des dominants. Ils  donnent les ordres, reçoivent les dividendes. L'orgueil est aussi un puissant moteur. Se faire appeler son Excellence, monseigneur, monsieur le directeur, monsieur le président flatte n'importe quel ego. La bêtise est également à l'œuvre. Sans limite dans l'espèce humaine, la politique et la religion lui ont offert un champ de manœuvre infini dans la largeur et la longueur. Elle fait croire n'importe quoi et suivre n'importe qui. C'est le côté lémurien de l'être humain, tapi dans un repli de son cerveau reptilien. De l'autre côté, il y a les esprits critiques, curieux, indépendants. Ils n'aiment pas les idées reçues, les slogans, les litanies, les sermons, les discours, les grandes gueules, les beaux parleurs. Normal qu'ils n'aiment pas leurs contraires, ne veulent pas être comme eux, serviles, idiots, prisonniers, coupables, victimes."