La première est de s'activer.
Les autres sont de ne rien faire, de rester immobile avec trois options.
La première, la plus simple, est de ne penser à rien et de voir le temps passer. Ne culpabilisez pas et si un curieux, demande devant vos yeux dans le vide et votre air hébété "tu penses à quoi?" Répondez, revenu à vous "Je suis en pleine méditation transcendantale". Il se retirera, admiratif, ayant l'impression d'être devant une réincarnation du Bouddha ou celle d'un cousin germain du Dalaï-Lama.
Vous pouvez choisir la deuxième et passer votre temps à ruminer, à soliloquer, à ressasser, à réactualiser vos échecs, vos regrets, vos déceptions, vos erreurs en puisant dans les mauvais souvenirs de votre mémoire. Le terrain est fertile, la matière abondante, le choix est embarrassant. Je déconseille.
Ma préférence va à la dernière solution à base de réflexions fécondes, positives, constructives qui enjolivent le passé, améliorent le présent et embellissent l'avenir.
Exemple: ce matin, avant de me lever, j'ai successivement imaginé ce qu'aurait été ma vie si j'avais réussi le concours que j'avais passé à 20 ans. Sans entrer dans les détails, cela m'a occupé une bonne heure. Pour ne pas me fatiguer à écrire mon discours de nouvel académicien, j'ai embrayé sur mon emploi du temps de l'après-midi. Découragé, je me suis arrêté à mi-liste. Pour me reposer, je me suis attelé à mon projet favori et imaginer l'agencement des actes, l'équilibre de l'intrigue et ce que pourrait être la fin de la pièce que je ne tarderai pas à commencer dés que j'en aurai le temps. Vous comprenez qu'avec une telle activité, il était l'heure de passer à table au moment du lever.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire