Le salarié malheureux a conscience de perdre son temps en le donnant à d'autres. Ce faisant, il s'appauvrit en temps et n'en dispose plus d'assez pour en profiter personnellement. Il ne supporte pas cette privation, d'où une frustration et une souffrance.
Le salarié heureux est celui qui, ne sachant pas quoi faire de son temps, est content de le mettre à la disposition de ceux qui en ont besoin pour des travaux et même, cerise, le paie pour l'emploi.
La différence entre les deux personnalités tient à la valeur que chacun donne au temps. Pour l'un, il est mort, inutile et peut être mis à disposition, pour l'autre, il est personnel, précieux, inaliénable et ne devrait pas être partagé puisqu'il nous est compté.
PS: les non-salariés ont le même dilemme.
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