La bonne volonté dépend de la bonté naturelle. On la rencontre chez les petites gens,  les humbles, les disponibles.

Le bon vouloir est discrétionnaire, condescendant. Il est l'apanage des orgueilleux, des riches, des puissants. 

 Ceux qui cherchent la bagarre ne sont pas servis dans les guerres d'aujourd'hui, car comment lutter à poings nus contre les balles,  les obus, les bombes.

LE CYNIQUE N'EN FINIT PAS

En plus du reste, je dis tout haut ce que vous ne pensez pas.

 Attendre est la forme passive de l'action qui faite suite à une décision.

Si le bon dieu avait les qualités que lui prêtent ceux qui croient en lui, il serait très étonné.

Malades, les beaux, les bons, les grands, les riches, les forts sont jaloux des laids, des mauvais, des pauvres, des faibles en bonne santé.

UN CONSEILLER DÉPITÉ

Je donne des conseils sur ce blog depuis bientôt toujours. Ma réputation est mondiale. Je suis connu du grand canyon du Colorado jusqu'aux bayous de  Louisiane. Malgré cette reconnaissance universelle, pas un appel de Bruxelles, de l'Élysée ou de la Maison Blanche. Comme s'ils n'avaient pas besoin d'un conseiller plein de sagesse, de raison et de bon sens. 

Ce n'est qu'une hypothèse du cynique mais il lui semble que la mort soit moins compliquée dans tous ses aspects que la vie.

 On se ment en permanence en se prenant pour un autre paré de toutes les vertus. C'est le seul moyen de supporter l'infâme individu qui nous habite en entier. Seul un inconscient ou le pape peut être content de lui et ne pas douter.

 On change tellement en vieillissant que si on n'avait pas des souvenirs pleins la tête, on ne reconnaîtrait pas celui dans lequel on habite. Jeune, on n'a pas cette impression même si on ne ressemble pas à celui qu'on était à 10 ans qui lui-même etc.. Cela tient à ce que les souvenirs de rares deviennent nombreux puis très nombreux et finissent par occuper toute la place avant le déballage qui précède le grand nettoyage.

 La voix qui résonne dans la tête et nous parle en silence est complémentaire de celle que la bouche diffuse à corps et à cris. Tonitruante, vulgaire, postillonnante, bavarde,  cette grande gueule couvre l'autre discrète, secrète, fidèle.

La terre, la mer, l'air  mettent l'homme en danger  avec des tremblements, des éruptions, des tsunamis, des cyclones mais ce qui le condamne le plus souvent à mort sont ses habitudes de trop manger et boire, de se droguer, de mal conduire, d'attrapper de sales maladies mortelles, de faire la guerre aux autres qui en échange le tuent.

LE CHOIX EST VASTE

Il y a 

ceux qui savent,

ceux qui savent et  ne peuvent pas ,

ceux  qui savent, auraient pu, mais n'ont pas voulu,

ceux qui ne veulent pas savoir qu'ils peuvent.

ORIGINE DU RADOTAGE

 C'est parce que l'on a oublié ce que l'on venait de dire que l'on se répète.

 La haine obscurcit le  jugement aussi bien dans la sphère privée que dans la publique. Elle ne permet pas de rendre justice à son adversaire. Dépasser ce stade exige une sagesse qui n'est possible qu'à celui qui a un esprit critique, ne se surestime pas, n'est pas un Narcisse. Mission impossible?

COMPRENNE QUI VOUDRA

Ne pas vouloir comprendre exige une force d'obstination qui annihile l'effort de réflexion que l'intelligence met au service de la compréhension. Il faut un caractère d'une trempe exceptionnelle, habité par un refus catégorique d'admettre l'évidence.

La raison d'un tel comportement est soit un simple quiproquo provoqué par une erreur de jugement ou une mauvaise perception du sens des mots ou de la vision. L'incompréhesion ne fait qu'épouser une opposition liée à une exécration plus ou moins refoulée. Elle rend le dialogue et le compromis impossibles.La contestation est permanente. C'est l'état habituel dans lequel se noient la gauche et la droite en France depuis toujours et maintenant aux États-Unis. Il faut comparer le résultat avec la situation de l'Allemagne et de la Suisse où les partis d'opposition conversent, se comprennent. L'équilibre de ces pays n'est pas seulement celui de leur balance commerciale.

Il faut limiter ses excès sinon on est éliminé par le trop plein.

PRUDENT,

 je préfère m'abstenir quand je ne suis pas sûr  du résultat pour ne pas être déçu après  avoir terminé.

 Les fanatiques sont des inconditionnels. Ils sont dangereux car ils se font confiance, ne doutent pas d'eux, de leur bonne foi. Dépourvus d'esprit critique, ils ont raison contre le bon sens, la sagesse, l'intelligence. Confis de certitude, ils ne supportent pas que l'on ne pense pas comme eux et ils vous tuent ou vous tueraient facilement.

 Quand je veux me reposer, je m'occupe à ne rien faire.

 Les politiciens se servent de l'État, les politiques le servent.

Les phrases ont deux sens: celui que le dictionnaire donne à leurs mots et l'alternatif donné par le contexte et qui rend la conversation impossible.

LE BONHEUR

Pour être heureux, il faut oublier son malheur.

***

Si les gens n'étaient pas occupés à se rendre malheureux, ils seraient heureux.

Il faut se poser des questions. Les réponses peuvent attendre. Surtout s'il n'y en a pas.

 Il  faudrait que les croyants soient conscients qu'ils ne sont pas des anges déchus en voie de rédemption mais des animaux améliorés pour leur plus grand malheur.

CE QUI

Ce qui est terrible et horrible  dans la guerre, c'est la peur de voir la mort  tomber du ciel dans un enfer de tonnerre, de feu, de flammes et d'éclairs.

 Moins que rien et pas grand chose ne pèsent pas lourd.

LES COMPTABLES NULS EN COMPTABILITÉ

 La France, comme tous les pays aux déficits abyssaux, prouve que l'on ne peut pas compter sur ceux qui comptent.

 Notre nature nous absorbe si totalement, nous conditionne si complètement, nous possède si entièrement qu'il nous est impossible de lui échapper et, conséquence, tout  le reste nous apparaît contre-nature et impossible .

 Le gestionnaire gère, il accompagne, supervise, encadre. Il avalise. Il suit le mouvement. n'a rien fait pour le dévier, l'arrêter. Il nous fait  payer les pots cassés. Nos gouvernants sont de cette espèce.

Le prévoyant agit en amont. Il cherche les causes qui pourraient avoir des conséquences désagréables pour en démêler les raisons, les jauger, les juger, les traiter pour éviter que n'adviennent des réactions impossibles à supprimer (voir Tchernobyl).

Hélas, les prévoyants n'ont pas leur place en politique car une société  aveugle choisit des politiciens à son image. La cécité collective entraîne un irresponsabilité générale qui débouche sur une inertie aboulique qui paralyse l'action, la réaction et laisse à la catastrophe annoncée tout le temps et l'espace pour s'installer, fructifier et nous ensevelir.

Confucius a dit 500 ans avant Jésus-Christ "On doit aimer son prochain comme soi-même". On retrouve cette sentence dans les évangiles et elle est attribué à ce monsieur qui se proclamait né de la cuisse de Dieu. Il était aussi un banal plagiaire. L'inspiration n'était pas divine mais venait d'un penseur qui ne se prenait pas pour ce qu'il n'était pas.

Pour se changer les idées, rien ne vaut une nouvelle idée.

Il y a les pessimistes  qui s'inquiètent  à l'avance de choses qui ne leur arriveront pas et les optimistes qui ne sont pas inquiets des choses en train de leur arriver.

Le bon temps du vieil âge et de ses beaux jours  contraste avec le mauvais du jeune âge et de ses sales jours.

Passer pâtit de sa consonance avec "pas assez". Sa richesse devrait impressionner et son rapport au temps  le rend exceptionnel tant il épouse  sa problématique.

SI

 Si on pouvait se voir, on n'aurait pas envie d'être vu.

***

Si on n'avait pas des nuits de rêve, comment supporter des jours de cauchemar ?

 Pour ne manquer de RIEN, il faut avoir TOUT. C'est l'ambition du riche qui  cache ainsi sa peur horrible de  manquer. Le pauvre ne l'a connait pas puisque n'ayant rien, il n'a rien à perdre. C'est sa seule supériorité sur le riche et elle lui coute cher, la misère n'ayant pas de prix.

FASTOCHE

 Il est plus facile de se faire haïr de quelqu'un qui ne nous aime pas que de se faire aimer par quelqu'un qui ne nous hait point.

***

Il est plus facile d'avoir la vie belle que d'avoir une belle vie.

ÇA,C'EST BEN VRAI

 Le petit détail qui tue n'a pas d'importance pour celui qui ne le voit pas.

LES TROIS FAÇONS

 L'impertinent ridiculise la question, le pertinent donne la bonne réponse et le non-pertinent la donne en réponse à une autre.

AU CENTRE DE OUI ET NON, DE TOUT ET RIEN

 La force du centre est d'être un entre deux et le point d'équilibre, le pivot. Il vaut mieux que oui et non, tout ou rien, des extrêmes qui se combattent, s'entretuent. Lui, il réconcilie, fait la paix, apporte la concorde, fait coexister. Le centriste est un opportuniste mais aussi un sage. 

 Il y a ceux qui sont contents d'être vifs comme le buveur à cause de la boisson, le mangeur pour la bouffe, l'avare pour l'argent, le bavard pour la parole, le chercheur pour la solution et ceux qui sont contents d'être morts comme l'agnostique pour la réponse,  le cancéreux pour la guérison, l'insomniaque pour le sommeil, le soldat pour la paix.

Le doryphore, la puce, le poux, la douve du foie, le covid, le sarcopte, le cancer sont des parasites qui s'invitent, se mettent à table et dévorent leur hôte.

SOYONS OBJECTIF

Le boulimique devant son assiette pleine éprouve davantage de plaisir que l'anorexique devant son assiette vide.

 L'envie de ne rien faire est une forte incitation au repos.

 Chaque besoin a son remède: boire calme la soif, manger la faim, dormir le sommeil, le repos la fatigue, le doliprane la douleur, la drogue le manque, le froid la glace,  la guerre la paix.

Ils disent que l'on doit aimer les autres plus que nous-mêmes alors que la réciproque n'est pas. Cela devient un péché cardinal contre soi en plus d'être un mensonge.

ET PAN !!!

Depuis toujours, des supputations émises par l'imagination de théoriciens dépourvus de logique sont transformées en des affirmations confirmées par des démonstrations infirmées par la raison, le bon sens et la science.

LE PRIX DE LA LIBERTÉ

 Une communauté est prisonnière d'un esprit de corps qui l'a fait marcher à l'unisson à la façon d'une ruche, d'une termitière, d'une horde, d'une meute, d'un régiment. Être libre, penser par soi-même oblige à n'appartenir à aucun clan, aucun parti, aucune famille, aucun couvent, à être seul. 

SA FORCE

 La publicité arrive à nous persuader que l'on a besoin de ce que l'on n'a pas  bien que l'on sache que l'on vit assez bien avec ce que l'on a.

 Des insensés croient que leur dernier voyage les conduit ailleurs. Les gens sensés savent qu'il ne conduit nulle part.

CRITIQUES

La critique a deux fonctions. L'officielle émane d'un professionnel de la dissertation qui donne son opinion éclairée faites d'admiration ou de détestation. L'officieuse est l'occasion pour le critique d'étaler son érudition, d'impressionner par la qualité de son style, la subtilité de son analyse. Elle est un prétexte pour s'auto-célèbrer et  révèle son narcissisme, son orgueil, sa prétention. De plus, être critique, c'est choisir de n'avoir que des ennemis: encense-t-il, il est perçu comme un vil flatteur, de l'espèce courtisane , dénigre-t-il, il devient un ennemi qu'on aimerait abattre au coin d'un bois. 

LA PREUVE

 Une preuve de plus que les cellules grises se regénèrent aussi vite que les spermatozoïdes est que depuis le temps que je me creuse le cerveau pour en extraire des idées, il n'est pas vide.

 Plus le temps passe, moins il en reste pour ceux qui l'ont compté.