Si on avait tout sans peine, on n'aurait plus l'occasion de se fatiguer, donc plus besoin de se reposer.Ce serait dommage car le repos est une activité très agréable, ne trouvez-vous pas ?

LE CONSEIL

Il faut sauter les détails et se concentrer sur l'essentiel. Ainsi, ne faites pas attention à la longueur du film s'il est bon, à la grosseur du livre s'il est intéressant, au prix du gâteau s'il est délicieux.

LA CONFIANCE

La confiance est fragile. Un mensonge même petit suffit à la faire disparaître. Mais comment en faire le reproche aux autres alors que seuls les inconscients se font confiance. On passe le temps à se tromper dans le choix d'une couleur, du chemin, du métier, du conjoint, de l'action, d'une recette, etc..

On ne peut pas se faire confiance  et je ne connais pas mon numéro de portable, de la SS, l'âge du président et le nom de son chien.

PS: trouvez- moi une personne de confiance avec qui je puisse m'échanger.

Le repos a un et est un avant-goût  du cimetière.

LA DEMANDE

Si la bêtise n'était pas bridée par la connerie, on se demanderait jusqu'où elle irait.

***

Si j'étais quelqu'un d'autre, je me demande s'il aurait fait comme moi.

***

Avec le froid, le vent, la pluie, si on était dans un pays chaud, on pourrait dire qu'il n'y a plus de saisons.

LA SYMPATHIE, C'EST ARITHMÉTIQUE

Les services rendus, les souvenirs communs, les intérêts convergents ne garantissent pas une sympathie réciproque ou le maintien de cette relation confiante, de ce partage de sentiments et de sensations. Qu'est-ce qui empêche que cet échange soit durable et rompt cet équilibre ?

La rupture est la somme d'une multitude d'interférences dont on peut extraire:

- l'incompréhension: son opinion devient étrange, étrangère.

- elle entraîne une divergence d'appréciation, une distance s'installe.

- une incompatibilité spirituelle ouvre la voie à une  prise de conscience qui élargit la mise en question de la sympathie originelle. Elle subit l'attaque de toutes les raisons qui s'ajoutent à la première et l'on a :

- le comportement discutable, 

- les idées saugrenues,

- les habitudes détestables,

- l'habitus contestable,

- l'intolérance systématique,

Quand on fait un point  objectif de la situation, on constate et conclut que ce personnage, hier si sympathique, est devenu à l'usage et moins méconnu, indigne de votre sympathie. Il mérite de rejoindre la cohorte de ces pauvres gens qui avaient eu, un moment, le bénéfice d'une sympathie fourvoyée dans le piège de leur hypocrisie.
En conclusion,  elle était l'addition de ce qui plaisait chez l'autre et de ce que l'autre appréciait chez l'un comme l'est l'amitié, la sympathie en mode majeur que Montaigne  résumait par son fameux "parce que c'était lui et parce que c'était moi". L'absence ou sa disparition n'est alors qu'une addition d'oppositions qui l'annulent.
On voit que la présence ou l'absence de sympathie, comme tout, est mathématique, ne nous appartient pas, résulte d'une conjonction de causes et d'effets indépendante de notre volonté,  On n'y peut rien, elle s'impose au gré des mouvements de la vie.

Plutôt qu'en mauvaise part, je préfère tout prendre en bonne, ça m'évite d'entrer en guerre, de garder la paix. Ah, si je pouvais être pour les autres l'exemple que je suis!

Vivant, le passé est fait de souvenirs séparés de grands trous noirs. Mort, ce sera la même chose, les souvenirs en moins.

L'INTEGRE ET LE CORROMPU

L'intégrité mène un combat permanent pour protéger la société de la corruption. Son arsenal est conséquent  et l'intègre use de la force de son honnêteté, de la haute valeur de sa moralité, de son sens élevé du devoir civique pour refuser les pots de vin, les dessous de table, les commissions occultes, les délits d'initiés, le blanchiment d'argent. Dans un monde pourri, sa résistance est héroïque. C'est une lutte solitaire contre les ripoux, les politiciens véreux, les avocats marrons, les charlatans, les médicastres, les faussaires, les escrocs. Il dérange en dénonçant et parce qu'il dit la vérité, il sera condamné.

Le corrompu estime sa conscience au prix du marché. Plus elle est bonne, plus il coûte cher. Il le devient après avoir rencontré un corrupteur. La rencontre peut être fortuite. En général, la démarche est conjointe car ils fréquentent le même milieu et se retrouvent parce qu'ils se ressemblent. Leur intérêt est commun, chacun a besoin de l'autre, chacun gagnant au change. Les proportions ne sont pas les mêmes: le corrompu donne beaucoup plus qu'il ne reçoit, sans le savoir souvent. Car les motivations ne sont pas comparables Ainsi un homme politique qui reçoit de l'argent interdit pour assurer une élection devient débiteur de son bienfaiteur. Le retour d'ascenseur le remboursera au centuple en passe-droits, en contrats, en arrangements avec le fisc, la justice, la police.

Je préfère changer d'avis avant de l'avoir donné pour ne pas avoir à m'expliquer, à m'excuser ou à reculer une nouvelle fois.

Si toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire, il semblerait que les mensonges le soient.

UNE INFORMATION DE SOURCE AUTORISÉE

Nous sommes rassurés, ils ont parlé. Voila ce qu'a dit le chargé de la communication pour les journalistes :

"Le gouvernement a parfaitement compris que la situation est encore évolutive et les services de l'état  sont  mobilisés pour en faire l'évaluation. Elle reste incertaine car fluctuante mais nous savons avec certitude, qu'elle ne peut pas durer, dans son état actuel. Elle connaîtra une fin qui, et de cela nous sommes sûrs à 50 % , ne  peut être fixer pour le moment mais le sera dans un futur qui approche rapidement. Le dénouement inéluctable éclaircira  ou obscurcira les perspectives à long terme. Mais il est encore trop tôt pour envisager les conséquences que nous détaillerons quand le moment sera plus adéquat. Merci de votre attention".

Il est plus facile de changer d'amis que d'ennemis.

L'unijambiste est forcé de se lever du bon pied.  C'est le bon côté de son infirmité: il commence toujours la journée de bonne humeur.

ÉGALITÉ POUR TOUS

Il n'y a que deux moments pénibles dans la vie où tout le monde est à égalité et la jalousie impossible: celui de la naissance et l'instant de la mort.

Le temps nous change tellement que si on n'avait pas la carte d'identité pour nous authentifier, on se demanderait qui on est.

LA GRANDE DÉPENDANCE

On dépend de son caractère, de son hérédité, de son éducation, de ses fréquentations, de sa culture, de sa langue, de ses habitudes, du climat (pour s'habiller), entre beaucoup d'autres choses. Elles nous ligotent, nous subordonnent, nous paralysent, nous emprisonnent et on voudrait qu'on soit libre de nos choix. Pour qui nous prennent-ils???

UN CONSEIL POUR DÉBUTANT EN FRANÇAIS CHÂTIÉ

Si vous avez un doute quant à l'accent aigu ' ou grave `  sur le e, mettez un circonflexe ^ , Dieu reconnaîtra le sien.

LA BONNE LEÇON DU CONTRE-EXEMPLE

Le contre-exemple est à privilégier et donne un meilleur conseil que le simple exemple. Il a un double effet puisqu'il montre le côté objectif de la chose et ses mauvais, les plus importants, quand la décision engage l'avenir, le choix d'un métier est le plus exemplaire.

Le plus connu est celui donné par le père ou la mère. Si l'enfant a entendu à longueur d'année les plaintes, les jérémiades, les récriminations de ses géniteurs sur leur métier de cultivateur, de médecin, d'avocat, de plombier, il préfèrera, échaudé avant l'âge, être parachutiste, rebouteux, escroc ou électricien.

Il y a même des spécialistes du mauvais choix systématique. Ils sont des contre-exemples exemplaires, très utiles pour qui sait s'en servir. Le 15 avril 2013, vous trouverez "UNE AIDE À LA DÉCISION" qui développe le concept.

Même si ce n'est pas une vertu, l'absence de défauts est déjà une qualité.

"Si ma tête marchait aussi bien que mes pieds, il y a longtemps que j'aurais eu un Nobel", me dit cet ami, grand marcheur.

LE CONSEIL DU CYNIQUE

Notre nature prend soin de nous et le temps  nous prépare graduellement, discrètement, gentiment, subtilement à la mort par une vieillesse attentionnée.

La vue baisse insensiblement avec un cristallin qui s'opacifie, une rétine dont la macula dégénère . Le monde devient flou.  C'est pour nous habituer à ne plus le voir.
L'audition suit la même pente. Les bruits s'atténuent, la voix des autres s'éloigne. On nous prépare au grand silence du néant.
Ne contrarions pas la nature, elle sait. Soyons respectueux du programme qui la guide, ne la fâchons  pas avec des implants, des lunettes, des prothèses. Il y va de notre tranquillité dans l'outre-tombe.                                                                                                                                                                                                                                                                

Rescapés d'un passé que nous avons quitté hier, nous profitons du  présent tout en sachant que nous allons  tomber dans un avenir, dès demain, qui n'a pas encore été fabriqué et qui peut-être n'existera pas.

Comment peut-on survivre dans de conditions aussi précaires et une conjoncture aussi aléatoire? Lestés d'un tel passif, dépourvus d'actifs, , il faut sauter dans l'inconnu hypothétique. On a des raisons d'être tous un peu fous.

VOUS SEREZ D'ACCORD AVEC MOI

Aucun ami de la nature vivante, des petites bêtes et des oiseaux n'élève une protestation, même timide, contre le massacre des papillons par les calandres et les pare-brises des voitures et des camions. Il vient de commencer et s'annonce meurtrier. Il suffirait d'un ventilateur placé à l'avant pour écarter de la trajectoire mortelle ces innocents volatiles. Il faut que la tuerie cesse, n'en déplaise aux indifférents.

PS.- L'autre solution, moins coûteuse, serait d'interdire les autos et les camions de circulation.

LA LEÇON DU CYNIQUE

Soyez immodéré dans vos excès de façon à pouvoir regretter votre absence de modération. Il faut savoir se donner des leçons pour s'améliorer et ne pas commettre à nouveaux les mêmes erreurs.

ENFIN ET PAS TROP TÔT

Les recommandations, les admonestations, les avertissements déversés sur ce blog pour encourager les gens à rester chez  et ne pas voyager  portent leurs fruits, enfin!

Les conséquences sont très positives:

- les agences de voyage font faillite: elles n'enverront plus personne dénaturer les derniers paradis exotiques et en revenir malade.

- les compagnies aériennes licencient car les avions volent au ralenti et vides.

- les pompistes ferment boutique car la circulation est au point mort.

- la pollution disparaît, la mortalité routière s'effondre. La marche est redécouverte. Le pouvoir d'achat remonte grâce à l'argent qui n'est plus gaspillé. Les papillons, les hérissons peuvent circuler sans se faire écraser, etc...

Serait-ce le début de ma sagesse?

L'ALTERNATIVE DU CYNIQUE

Pour éviter son scénario apocalyptique, le cynique, toujours désireux de faire le bonheur de l'humanité, propose une solution à l'interdiction des contacts sociaux pourtant indispensables au maintien d'une cohésion sociale branlante. Le coude à coude recommandée est une farce dangereuse: le coude  trop pointu est une arme dangereuse  responsable de nombreuses blessures. Il est très utilisé dans le combat rapproché par les troupes d'élite de toutes les armées du monde. Seuls des irresponsables peuvent le prôner. Ils auraient dû lire la presse chirurgicale spécialisée en traumatologie.

Le besoin de manifester un semblant de sympathie envers l'autre  exprime l'absence de mauvaises intentions et dégonfle le réflex d'agressivité  archaïque et irrépressible. Il faut donc en réinventer  sans contact. Le choix est limité.

- le garde à vous avec ou sans claquement des talons a de la classe et pourra être utilisé dans les grandes occasions, en remplacement du baisemain, strictement prohibé. Son relent  germanique dû au souvenir des oberstgruppenführer de la Waffen SS ne doit pas dissuader, un large sourire le fera oublier.

- le lever de bras à l'horizontal, la main levée ou fermée, est formellement déconseillé, sa connotation politique peut déclencher une réaction violente qui surprendra désagréablement.

- le salut militaire est une solution  pour un ou une ancienne  militaire de carrière qui en a gardé la technique.

- le cynique recommande, dans toutes les situations, la façon classique reconnue comme étant de qualité et  s'adaptant à toutes les occasions : le battement des mains. 

Il est indémodable, consensuel, modulable. Spectaculaire, il donne une note théâtrale à la rencontre, élève le niveau  de la conversation la plus banale. Un bis signifiera sa fin et l'heure de la séparation.

ENCORE UNE PREUVE

C'est la bête qui est en lui qui permet à l'homme de courir comme une gazelle, d'être malin comme un singe,  courageux comme un lion, rusé comme un renard, fier comme un paon etc.. Cela veut dire que l'animal est un exemple pour l'homme. Par contre, et c'est parce qu'ils ne sont pas bêtes, les animaux n'ont jamais pris l'exemple sur l'homme... Ils en connaissent la valeur !!!

LES DEUX ATTITUDES

On peut suivre le courant et trouver tout positif en étant optimiste. L'évolution du présent annonce et prépare un avenir florissant avec des découvertes, des inventions, un progrès continu qui vont améliorer la vie et augmenter la nôtre.

On peut ramer à contre-courant et trouver tout négatif en  voyant dans le présent les prémisses d'un futur infernal dominé par la pensée unique, le formatage des cerveaux, une liberté surveillée.

C'est une question de point de vue qui met en cause notre aptitude à choisir le juste milieu.

LEUR PROBLÈME

Les politiques ont un gros problème: ils savent ce qu'ils ne doivent pas faire mais ne savent pas ce qu'ils doivent faire.

UNE PROPOSITION CONCLUSIVE

Pour clore ce débat qui n'a que trop duré, le plus simple est de fermer la bouche.

DANS LA SÉRIE IL SUFFIT

Pour ne pas croire tout ce que l'on entend, il suffit de ne pas écouter.

OYEZ OYEZ, BONNES GENS, RAPPELEZ-VOUS

TOUT CE QUI ARRIVERA N'ÉTAIT PAS PRÉVU.

MON QUESTIONNEMENT

Quand j'ai faim, soif, envie de dormir, de ne rien faire, je me demande s'il n'y a pas du panda en moi.

EXAMEN OBJECTIF DE LA CONDITION HUMAINE PAR LE CYNIQUE

"Si on ne regarde pas l'homme au travers du prisme d'une foi religieuse qui en fait le fils d'un dieu, d'une croyance politique qui en fait un damné de la terre, d'une philosophie qui en fait un être supérieur mais sous l'objectif d'une lunette qui ne déforme pas, on le voit dans sa nudité, son dénuement, sa réalité: un presque rien qui ne vaut pas grand chose", me dit le cynique qui ne supportait plus  sa subjectivité humaniste de l'autre jour.

Il enchaîna:

"Sur les plans anatomique, physiologique, biologique, génétique, rien ne nous distingue des bestioles qui nous entourent. Nous partageons le différences qu'ils ont entre eux. L'homme ne ressemble pas plus au marsouin que le cheval au rhinocéros, le poulet au cochon et la taupe au corbeau. Sa position dans la chaîne alimentaire n'a évolué que depuis le développement de l'agriculture et de l'élevage, du moins chez ceux qui les pratiquent. Un mystère de l'évolution lui a permis de développer des zones  cérébrales capables de secréter des capacités mentales, intellectuelles, psychologiques  qui lui permirent d'accéder à la parole, à l'écriture, au comptage en même temps qu'à l'habileté manuelle. La marche sur les deux pieds avait été acquise en même temps que les  grands singes, nos cousins. Il s'ensuivit une série d'inventions qui changèrent son mode de vie, sa vision du monde, le climat etc... Aucune autre espèce ne revendique un tel bilan. Il fait sa fierté et bientôt sera la raison de sa perte. Il en a perdu le contrôle.

Il en est arrivé là parce que cette évolution, commencée très tôt, a été exacerbée par divers influences, toutes nées de son imagination qui ne recule devant aucune folie. Elle l'a conduit à s'admirer au point de ne s'intéresser qu'à lui, se voyant comme l'exception et se mettant au centre de la terre et même de l'univers. Les autres animaux n'ont pas subi ces influences, ils sont restés ce qu'ils étaient, naturels, respectueux du lieu de leur vie. L'homme ne se comporte pas en bon père de famille, en intermittent, en locataire soucieux de la propreté des lieux mais en propriétaire perpétuel, libre de faire ce qu'il veut de tout ce qu'il voit et touche de ses pieds. Conscient du désastre mais irresponsable, velléitaire, il constate, persiste et lui et ses semblables iront jusqu'au bout, incapables malgré toutes leurs capacités de changer, prisonniers à jamais de leur humanité qui refuse sa part de bestialité."

En écoutant certains réfléchir à haute voix, on se dit que l’intelligence artificielle ne pourra pas faire pire.

Je perds plus facilement mon latin que le grec ancien que je ne connais pas.

UNE REMARQUE JUDICIEUSE

Si la terre était plus haute, on aurait moins à se baisser.

NOS DATES HISTORIQUES

Notre destinée s'articule autour de quatre dates qui nous sont historiques et dont deux se chevauchent. Elle durent moins qu'un instant. Ce sont, dans l'ordre:

-la sortie du néant au moment de la conception, 

-la date de naissance, à l'entrée dans le monde,

-la sortie de la vie avec la réentrée dans le néant à l'instant de la mort.

L'intervalle n'est que du remplissage.

LE CYNIQUE EST TRÈS INQUIET

Le cynique qui, d'habitude, prend bien tout ce qui est mal s'inquiète et nous dit pourquoi.

" La polarisation sur l'Alzheimer hier, le covid aujourd'hui et le mycélium perfringens demain, oblitère la transformation en train de s'opérer, sous les yeux éberlués  de quelques épargnés d'une névropathie individuelle limitée à une population clairsemée, invisible, inaudible du grand public en une psychopathie galopante qui frappe en premier les cerveaux réceptifs car sensibilisés par des années de compagnonnage  avec des idéologies dévaluées, des théories discutables, un sectarisme imbécile. Ils étaient prédisposés car déjà victimes d'un esprit critique sous -développé, d'une crise de l'adolescence non évacuée et d'une intelligence immature.Ces esprits prospèrent dans les sphères politiques, journalistiques et académiques. Le symptôme principal de la maladie est une inversion des valeurs morales, civiles, civiques et aboutit à une mal pensance qu'ils prennent pour une bien pensance.

Ce sont donc des nouveaux invertis qui viennent renforcer le rang des anciens. Ils sont en train de devenir la minorité dominante. Le deuxième symptôme est une intolérance  qui dégénère en une agressivité dévastatrice qui leur fait rejeter et combattre violemment tous ceux qui ne pensent pas comme eux. Ils sont atteints du syndrome du dictateur qui a la sale habitude de vouloir couper toutes les têtes qui ne pensent pas comme lui. Robespierre est leur inspirateur. L' objectif est d'éradiquer, dans le désordre:

-l'histoire,

-les frontières,

- la patrie,

- l'orthographe, la grammaire,

- les sexes,

- les races,

- le travail,

- la responsabilité,

- la culpabilité,

- le mérite,

- la politesse, la courtoisie.

Ils veulent tout niveler par le bas, effacer  le passé, le remplacer par une autre horreur, la leur. Amnésiques, prenant leurs rêves pour la réalité, dépassant les utopiques par leur délire, ils avaient adoré la dictature de la nomenclatura, héritière  du prolétariat. Rendus orphelins par son implosion, ils ont trouvé à leur besoin d'adorer un exutoire dans la destruction de l'ancien ordre. Il assurait vaille que vaille une stabilité flageolante mais suffisante pour tenir la guerre en respect. 75  ans nous sépare de la dernière mondiale. Le respect des traditions, l'esprit civique, une échelle des valeurs, un sens de la mesure sont remplacés par le bon plaisir, la satisfaction immédiate, l'interdiction d'interdire, d'évaluer, de punir, de gagner. La finalité est de construire une république sans fondement, reposant sur le vide , sans critère de qualité. Le déséquilibre est programmé, idéalisé.                                                                              Ils sont fous, ne le savent pas. Au secours...."

LE CYNIQUE EST PESSIMISTE

Exit les embrassades, les accolades, les empoignades, place à la reculade pour se protéger des postillons, vecteur d'un bouillon viral. Une banale épidémie grippale montée en neige a suffi pour faire disparaître des habitudes venues de l'antiquité pré-gréco-romaine. Elles avaient résisté aux guerres civiles, religieuses, ethniques, raciales,  de défense, d'attaque, façon coutumière qu'à l'homme de manifester, de façon collective l'antipathie naturelle qu'il a pour les autres. Se jeter dans les bras, mobiliser ses lèvres, secouer la main étaient, par contre, le moyen de montrer son pacifisme spontané, sa sympathie native, quand il était seul, sans l'influence vicieuse d'un nationalisme primaire, d'une foi dévoyée, d'un racisme avoué, d'un expansionnisme débridé. Il montrait ainsi le bon fond de sa nature, faisant de lui un être social convenable n'ayant rien à voir avec la brute déchaînée qu'il devient dès qu'une force prend son contrôle.

L'interdiction de se toucher, de se rapprocher aura des conséquences qui n'ont pas été encore évaluées. Il faudra attendre qu'elles se manifestent pour en prendre connaissance. En avant première, je peux vous révéler la principale, celle qui va tout changer et rendre le monde encore plus dangereux. Privé de contact humain, l'homme et la femme vont être libérés du frein qui bridait les instincts prédateurs de la société, de la communauté, du peuple. On peut donc craindre une explosion de violence spontanée qui fera de la guerrilla urbaine actuelle une marche pacifique, un défouloir joyeux, une promenade de santé. Les pompiers ont raison d'être inquiets, l'été sera chaud. 

LA HAINE CELESTE

Le peu de considération que le ciel a pour la terre ne date pas d'aujourd'hui et depuis toujours il déverse sur elle ses surplus d'eau, la plombe de ses excès de neige et de grêle quand il ne fait pas tomber une pluie de sauterelles. Le jour où ce sera lui, la revanche sera terrible et il sentira mauvais.

LA CHANCE

Pour avoir de la chance, il faut la mériter, me dit-il, résigné. Je n'ai pas ce mérite, ajoute-t-il, philosophe, mais, me connaissant, si j'en avais eu, je n'aurais pas su quoi en faire, conclut-il, réaliste.

L'EFFROI DU CYNIQUE

"Où nous mène l'Amérique?" se demande, anxieux, le Point dans son dernier numéro, avec son président fou.

"De qui est-il le symptôme?", se demande, interrogatif, le cynique qui compte plus loin que 1: " D'un peuple qui adore l'argent, les armes à tuer, les drogues, les hot-dogs, les hamburgers, les pizzas, les donuts, les sodas, le coca-cola, le racisme, les serial-killers, les policiers-tueurs, les sectes qu'il prend pour des religions. Il se croit béni de Dieu, ne serait-ce pas plutôt du diable?", répond-il, effrayé.

EXPLICATION

Pourquoi y a-t-il autant de politiciens et si peu d'hommes et de femmes politiques? La réponse est simple. Pour être connu, écouté, suivi, élu, le politicien parle aux gens de leurs envies, de leurs faiblesses, de leurs rêves, de leur pouvoir et le politique  de devoirs, de l'avenir, des dangers.

L'un se vend comme un produit, fait de la publicité, c'est un charlatan, un démagogue. L'autre s'adresse  au courage, au sens du travail, à la lucidité, à la prévoyance. Le premier cultive la bêtise qui est illimitée, le second l'intelligence qui ne l'est pas. Le pourquoi explique le comment.

LE CYNIQUE EXPLIQUE L'ORIGINE DE LA LUTTE DES CLASSES

Le plaisir de donner est toujours supérieur à celui de recevoir et, comme le plaisir fait partie des ingrédients du bonheur, c'est la raison principale qui rend plus heureux le philanthrope qui fait la charité que le pauvre qui reçoit son aumône. De là vient sa haine du riche.

UNE OPPORTUNITÉ À SAISIR SELON LE CYNIQUE GÉO-POLITICIEN

Jean Raspail, cet écrivain voyageur, nous a quittés pour de nouveaux paysages en terre inconnue. C'était un esprit libre qui voyait la vérité de la réalité. Il avait écrit en 1972 un livre prophétique "le Camp des saints", où il racontait l'arrivée massive sur la côte d'Azur de migrants quittant leur pays devenu de cauchemar pour notre pays de leurs rêves. Le résultat n'était pas triste, tout en l'étant.

Cette délocalisation annonçait, avec une petite avance ce qui va se passer quand la moitié de la population de l'Algérie (45 millions) qui, hier et aujourd'hui encore mais pour peu, vit de la rente pétrolière et gazeuse n'aura plus de pétrole et de gaz à vendre parce que, au choix: les gisements seront épuisés, il n'y aura plus de clients pour acheter, les prix seront tellement bas qu'ils ne couvriront pas les frais d'exploitation. L'Algérie n'est pas la Norvège et il n'y a pas de fonds souverain  pour thésauriser en économisant pour préparer l'avenir. Chez eux, l'argent est dépensé au jour le jour pour acheter, subventionner  et acheter  à grands frais une paix sociale qui ne demande qu'à dégénérer en guerre civile. La production agricole est insuffisante, la production industrielle minuscule, l'irrigation du Sahara restée dans les cartons. Il ne restera à cette population que la solution de faire ses valises et venir s'installer dans nos villes et nos campagnes. Pour préparer cette arrivée massive et ne pas improviser, comme cela s'est produit avec celle des pieds noirs, notre accueil doit se faire dans la liesse et la fanfare et je propose que Notre Dame soit reconstruite non pas à l'identique mais pour sa future affectation, c'est à dire en mosquée. Ce peuple dynamique, ayant le sens de la famille nombreuse, le culte de la religion coranique prendrait ainsi une revanche coloniale qualifiée par le Monde diplomatique enthousiaste d'équitable.  Il reconnaissait ainsi que cela avait été une erreur historique de refuser l'Algérie française que voulait l'OAS et le quarteron de généraux félons et que les algériens leur rendaient un hommage posthume en venant faire, à notre domicile, une France algérienne.

DE TOUT UN PEU

Je prends du recul pour augmenter mon élan.

***

Je préfère acheter plutôt que vendre car j'aime mieux recevoir que donner.

***

Mon chien n'est pas bête tout en l'étant.

IN PETTO ET APARTE

Vous n'avez pas été sans remarquer que la conversation que l'on a avec soi-même, in petto,  parle de sujets plus personnels et en général plus intéressants que celle que l'on a avec un intime.

N'est pas une langue de vipère qui veut, il faut l'avoir bifide.

LA SYMPATHIE ET SON ANTONYME

La relation avec l'autre est facile à évaluer et à étalonner car elle varie ente la sympathie et l'antipathie.

La sympathie est la base de l'amitié, l'autre est accueilli avec chaleur car sa compagnie est agréable, sa conversation intéressante avec des propos savoureux, ses opinions sont partagées, l'accord est facile, la controverse ne dégénère pas, l'entente est complète, plus que cordiale.

L'antipathie ne se commande pas .Elle se manifeste d'emblée par un rejet viscéral qui ne se contrôle pas ou difficilement et pour pas longtemps. Elle dégénère en haine tenace, en exécration, en mépris. La détestation se traduit, quand on peine à la cacher, par un visage crispé, un énervement maîtrisé avec difficulté et dans le meilleur des cas  par une indifférence affichée qui contraste avec le bouillonnement intérieur. Parfois latente car refoulée grâce à une bonne maîtrise de soi, par intérêt ou une bonne éducation, elle n'ose se manifester. Un observateur remarquera cependant des signaux révélateurs par une remarque acerbe, un commentaire déplaisant,  un ricanement ironique, un détournement du regard, un manque d'attention, un haussement d'épaule, un silence éloquent.
Les deux réactions à l'autre manifeste de façon expressive que le rapport reflète la concordance ou la discordance  des tempéraments La nature humaine étant ce qu'elle est, c'est à dire plus proche de celle qui habite le misanthrope que de celle  du ravi du village , les raisons de s'émerveiller des qualités  sont plus rares que celles qui poussent à le haïr..

ACCROCHEZ-VOUS

UNE DÉCLARATION SOLENNELLE DU CYNIQUE:

"Selon mes calculs (revérifiés par le bureau Veritas), le jour où le tremblement de terre sera côté 18 sur l'échelle de Richter,  la terre éclatera  en morceaux".

PS: J'ajoute, pour détendre l'atmosphère, que ça va secouer et rappelle, pour les lecteurs peu familiers de Richter, que son échelle est logarithmique et qu'une secousse d'amplitude 6 est déjà 10 fois plus forte qu'une de 5. Vous imaginez à 18...

LE SOUHAIT IMPOSSIBLE

Ah, si on pouvait ne pas subir la mauvaise influence que l'on exerce sur soi-même, que la vie serait belle !!!

UN EXEMPLE À SUIVRE

Le froid est le moyen écologique et efficace  que le temps emploie depuis toujours  pour combattre le réchauffement.

EXAMEN SUBJECTIF DE LA RÉALITÉ HUMAINE BY LE CYNIQUE

Si on examine avec un œil subjectif l'humanité, on ne peut qu'être émerveillé par sa richesse incomparable, son intelligence extraordinaire, son savoir-faire unique, son imagination débordante. Toutes ses qualités donnent à la terre la chance de la porter un rayonnement intersidéral qui rend jalouses toutes les civilisations  qui se partagent l'espace interstellaire.

Elle le doit à la présence de l'homme (en tant qu'espèce), qui a apporté tout ce dont  les autres espèces animales avaient été incapables. Pour ne pas les accabler, je me bornerai à ne citer que quelques unes de ses contributions qui font la gloire  de la terre.

On doit à l'humanité des inventions prodigieuses : la roue qui révolutionna le transport, la poudre qui réduisit le rocher en gravillon, le feu qui servit, dès l'origine, à dévorer le bois dont sont faits les incendies, le moteur à vapeur, à essence, à l'électricité.

Son imagination n'a de cesse de créer l'étonnement, la stupeur, l'admiration avec des chefs d'œuvre  dans tous les domaines: peinture, sculpture, littérature, architecture, musique et dans les arts équestres et culinaires. Disciplinée par une intelligence prodigieuse, l'imagination en action a transformé la terre en un gigantesque parc d'attractions sur le modèle de DisneyWorld. Le résultat est à la hauteur de l'investissement et du temps pris pour en venir à bout.

Le plus étonnant vient après ces broutilles. L'homme et sa version améliorée, la femme ont apporté un éclaircissement qui explique les miracles qu'ils ont faits pour enchanter la terre.. Pris au piège de sa perfection, ils en cherchèrent  la raison. Ils s'arrêtèrent à la plus simple, la plus logique, la plus complète, elle explique tout.  L'humanité est d'origine divine et a été placée sur terre par son père qui est aussi une mère. Il est doué d'un pouvoir infini et, généreux, il peut se permettre d'en faire bénéficier ceux qu'il a engendrés pour s'occuper et faire leur bonheur (lui-même étant très, très bon). On retrouve, à l'identique, quelques unes de ses qualités: intelligence, sagesse, adresse etc.. Cela explique le caractère surhumain que nous admirons chez Michel-Ange, Da Vinci, Mozart, Picasso, Shakespeare, Hugo, Nietzsche etc.. Comment un tel père-mère ne voudrait-il pas retrouver une progéniture une fois que celle-ci eut effectué son service civique probatoire et retrouvé la maison familiale, en plein jardin d'Eden.

Le cynique m'a promis de donner l'autre version de sa vision binoculaire des choses et de nous livrer son interprétation objective, cette fois, de la vérité de l'humanité.

On ne sait pas comment le monde a commencé ni comment il finira, mais on est sûr qu'entre les deux, il a beaucoup changé.

COMMENT DEVENIR SUPÉRIEUR

Un inférieur qui a de l'ambition se  doit  de devenir  supérieur. Pour y parvenir, les moyens sont simples et nul besoin de passer par la rue d'Ulm, Polytechnique ou être  fils de cardinal, il suffit d'avoir des qualités négatives faciles  à déployer vis à vis de la hiérarchie la plus proche du bureau de l'avancement. Elles sont simples à mettre en oeuvre, leur efficacité n'est plus à démontrer. Il ya, dans le désordre et à adapter à la personnalité du responsable: la flatterie, l'obséquiosité enveloppées dans une épaisse dose d'hypocrisie enrobée de mensonges éhontés, de promesses intenables. Très rapidement, le commandement sera obtenu, les résultats à la hauteur de l'attente et seuls les inférieurs restés où ils sont car trop bons et honnêtes pour être promus  en pâtiront.

PS: de mon temps, dans l'administration, être  franc-maçon, avoir la bonne carte syndicale, être socialiste étaient un sésame pour les plus grandes espérance indépendamment de la moindre qualification. Les temps ont heureusement changé et dorénavant  seul le mérite est considéré avec l'exception  toutefois dont il a été question. C'est ce que l'on m'a dit.

LE MENSONGE

Le mensonge a un succès méritée et une mauvaise réputation usurpée. En effet, il transforme l'ignorant en connaisseur, l'escroc en bienfaiteur ou en homme d'affaires, le politicien bas de gamme en homme politique de haute volée. La victime  devrait être  heureuse d'avoir donné du bonheur au malheureux menteur.

LA PLUIE

Si la pluie avait conscience de ce qu'elle fait, elle tomberait là où l'on a besoin de son service, par exemple,  dans une rivière à sec plutôt que dans celles qui sont gorgées d'eau et coulent de source.

L'APOSTROPHE

"Jeunes, le temps vous tire."

"Vieux, le temps vous pousse."

UNE VRAIE VEUVE

Bien qu'il soit mort depuis longtemps, je lui suis aussi fidèle que lorsqu'il était vivant et je voyage toujours avec ses cendres.

LE TOURISTE , UN AVENTURIER FOU

Les inconscients, formulation politiquement correcte actuelle de l'ancienne qualification de débiles mentaux sont partout, au gouvernement mais aussi dans la rue et ils voyagent beaucoup. Ces gens quittent en effet le confort, la sûreté, la sécurité de leur nid douillet pour aller dans un ailleurs qu'ils ne connaissent pas, où ils ne connaissent personne en espérant en revenir vivants.

Pour atterrir en Thaïlande, au Mexique, à Zanzibar, ils devront se confronter à des dangers qui leur laisseront peu de chance de survie. Nous nous limiterons aux plus fréquents et aux mortels.

Partageons le salaire de la peur avec eux :

- accident de voiture sur le trajet les conduisant à l'aérogare;

- explosion de l'avion en vol provoquée par une bombe cachée dans la soute et revendiquée le jour même par Al Qaïda ou collision en plein vol avec un autre aéronef lui-même en perdition, ou intrusion dans les réacteurs d'oiseaux endommageant les réacteurs et conduisant à son écrasement suivi d'un incendie incontrolable, en bout de piste, dès le décollage.

Admettons que le vol se soit bien passé et que le seul souvenir que vous en ayez soit la phlébite de la jambe gauche provoquée par son immobilisation prolongée et l'embolie pulmonaire qui faillit vous emporter au retour.

Une fois débarqué et votre ankylose surmontée, le danger va être permanent avec :

- accidents de taxi, de tuk-tuk, de samlo, de pousse-pousse, de rickshaw si vous êtes dans un pays exotique, très à l'est.

- une balle perdue dans une prise d'otages durant l'attaque à l'arme lourde de votre hôtel grand confort, grand luxe, grand calme.

- risques d'attrapper une maladie locale sévissant à l'état endémique en mangeant, buvant, se baignant, respirant et qui s'appelle au choix : dysenterie, choléra, paludisme, dengue, chikungunya, rage par morsure des canidés, des  félidés, des vampires (équivalent hématophage de notre chauve-souris domestique).

- tremblement de terre (magnitude de 8) avec éruption volcanique centennale suivi par un tsunami d'anthologie.

- problèmes  juridico-policier impossibles à résoudre secondaires à la découverte, dans vos bagages, de 3 kilos d'héroïne pure. La sanction habituelle est la peine de mort précédée de 20 ans d'emprisonnement dans une geôle qui fait paraître Fleury-Mérogis comme le Club Med. Vous aviez été repéré dès le départ, suivi par une ombre, et considéré comme une mule idéale par la maffia locale qui travaille en sous-traitance de la mafia napolitaine basée à Londres, Paris, Zurich.

Si vous avez réussi à zigzaguer entre tout ce que je viens d'énumérer sans vous accabler du reste, que vous soyez rentré chez vous cahin-caha, il ne vous restera qu'à attendre que votre logis soit reconstruit après sa destruction due à la fuite du gaz que vous aviez laissé ouvert.

Il  ne faudrait  pas que ces quelques impedimenta  à peine esquissés découragent un esprit aussi sain que le vôtre. Ils  apportent, en réalité, au dépaysement le grand plus qui le justifie. Il faut seulement en avoir conscience avant de prendre la décision de l'expatriation temporaire. Le risque qu'elle devienne définitive donne ce frisson d'excitation peureuse qui motive et titille tous les grands chasseurs d'aventures comme vous. 

????

Il était sibyllin par nature, on a jamais su s'il était mort ou disparu.

DU TEMPS DE GAGNÉ

Si vous savez ce que je sais, j'en suis content pour moi, ça m'évitera d'avoir à vous le dire.

TANT PIS

C'est parce que mes arguments avaient la force de ma voix aphone et de la main de mon bras manchot que je n'ai pas été élu président de Mondial Résistance, me dit, dépité, le cynique.

LE CLUB DES AMIS DISPARUS

Les anciens (du blog) connaissent ma typologie des amis. On peut la retrouver en plongeant dans les entrailles du blog. La première partie est sortie le le 25 février 2013, la deuxième le 28. 

Elle recensait les types d'amis qui parsèment la vie. Je m'aperçois que les miens vivent de moins en moins sur terre et de plus en plus dans le CLUB DES AMIS DISPARUS qui est sis dans ma mémoire.

Il s'ouvre très tôt, au jardin d'enfants (avant, dans la pouponnière, le cerveau n'est pas assez mature, il est incapable de reconnaissance faciale, l'environnement est dans le flou total, on ne savait même pas qu'on existait). Là, on s'aperçoit qu'on n'est pas seul et qu'il y a les autres avec qui on partage les mêmes jeux stupides. Ses amis infantiles ne laissent aucun souvenir. Ils n'entrent pas dans le club. L'école primaire ouvre ses bras, les parents y parquent leurs chérubins devenus très encombrants. C'est la façon autorisée et obligatoire d'abandonner les enfants, la moitié du jour. C'est le temps des premiers amis de cours de récréation. Certains marquèrent et restèrent. Ce sont les pères fondateurs, les  historiques. Je ne les reconnaîtrais pas. Leur souvenir se confond avec le nôtre. Au fur et à mesure que la taille s'allongea, le cercle de ces amis de collège, de lycée, de fac s'élargit. La tendance était à l'entrée facile et à la sortie rapide. La concurrence décourage la relation. Les rares qui survivent de cette période scolaire rejoignent les membres tutélaires. 

Le club s'est ouvert ensuite à tous les vents et a souffert des courants d'air. Il y eut les amis occasionnels qui ne l'étaient que le temps du voyage, du stage, du tournage, de l'équipée, de la randonnée. Ensuite il n'y eut que des amis de rencontres fortuites. Le club leur est fermé (s'ils veulent en être d'un, ils n'ont qu'à entrer au Rotary ou postuler pour le Jockey), la liste est close depuis le temps où la sélection se faisait sur l'affinité et non pas sur rendez-vous.

PS: il ne doit pas être confondu avec le club des amis évanouis, beaucoup plus fourni. Ces amis-là ont pour caractéristique de ne jamais l'avoir été.

NON SEULEMENT

Il suffit d'ajouter  "seulement " à non  pour donner à ce dernier une dimension redondante très positive. Le français, c'est dingue....

TUTORIEL : COMMENT BIEN FAIRE

La recette est simple: il faut s'entraîner. Le principe  a été mis au point par Iphos, roi d'Elite, vers 776 avant le début de notre calendrier et qui, comme vous les savez, inventa les jeux olympiques dans leur forme ancienne pour entretenir la paix et aujourd'hui le bonheur des sponsors. Il consiste à répéter l'exercice jusqu'à ce qu'il soit devenu une habitude, du genre réflexe. Il aboutit à une facilitation qui supprime son caractère pénible. Des circuits préférentiels sont créés, les muscles se renforcent, le cœur s'adapte, les mouvement s'affinent, le geste se perfectionne, s'épure et le quinté est gagnant. L'entraînement est valable pour tout. Il améliore la performance du chanteur aussi bien que du manipulateur de foule, de cartes, d'opinion. Il fait gagner la course, l'agrégation, l'élection (avoir perdu plusieurs  fois la  présidentielle est un bon entraînement et la garantit).

Pour celui qui a des prétentions ni surhumaines ni malhonnêtes, bien faire est un objectif raisonnable, honorable et digne de plusieurs éloges dont le mien qui est acquis par principe. Y  parvenir relève de l'enfance de l'art du bien faire. Pour vous faire gagner du temps que vous pourrez consacrer à vous reposer sur vos lauriers bien mérités, vous n'avez qu'à suivre les simples conseils  que vous n'allez pas tarder à découvrir dans les lignes de mots qui suivent et qui parfois vous éviteront un entraînement qui, quoi qu'en pensât Iphos, est fastidieux et une perte d'argent puisqu'il dépense du temps. Je vous demande:

- pour bien  s'évader , rêver.

- pour bien  manger, cuisiner,
- pour bien se  reposer, dormir,
- pour bien travailler, prendre son temps,
- pour bien voir, regarder,
- pour bien entendre, écouter,
- pour bien comprendre, réfléchir,
- pour bien écrire, apprendre à lire,
- pour bien commander, ne pas hésiter,
- pour bien  progresser, ne pas reculer.
Une fois les règles de base bien assimilées, le reste devient facile, le résultat garanti et l'excellence assurée.

L'INSTINCT REND INTELLIGENT

La supériorité de l'instinct sur l'intelligence est à démontrer. C'est facile car évident: il permet de se passer de comprendre, d'agir de façon intuitive, de ne pas poser ni se poser de questions. L'action résout le problème sans consultation du mode d'emploi. Le savoir est connu depuis l'éternité, sans réflexion ni hésitation. Le travail de l'intelligence, à côté, est laborieux, lent, pénible. L'instinct permet aux animaux de tout faire sans rien. Il y en a qui disent pourtant que l'homme leur est supérieur avec son instinct atrophié.

LA QUESTION AU PAPE

Avec le messie, le ciel nous est tombé sur la tête. Si l'inverse se produit et que la terre monte au ciel, qu'adviendra-t-il des nuages, des petits oiseaux et de la lune?  Je pose la question à François pour qu'il demande au Saint Esprit.

LA QUESTION DU CYNIQUE QUI DÉRANGE

Si Jehanne la pucelle s'était appelée Jehan le puceau aurait-elle brûlé à Orléans le 31 mai 1431? Combien de sorcières grillées pour un sorcier?

La misogynie de l'Église s'est toujours exprimée en paroles, en faits et en actes, n'a jamais cessé et, le plus étrange, sans que cela dérange les femmes croyantes .

UN JUGEMENT QUI DÉCOIFFE

On a beau savoir pour l'avoir entendu, vu et répéter que ce qui est sûr, c'est que tout est incertain, il y en a qui osent vous dire, sans hésiter, sans retenue, sans pudeur ce que vous devez faire, dire, et croire. Ils n'en savent pas plus que le reste du monde, mais ils assènent leurs mensonges avec un aplomb, une absence de scrupules et d'hésitation qui les juge, les condamne et devrait les tenir prisonniers à défaut de les exécuter.

UNE ENQUÊTE QUI VA FAIRE DU BRUIT

Subséquemment a une saveur en bouche que n'a pas conséquemment qui heurte dès la première syllabe par sa grossièreté. Ils veulent dire à peu près la même chose: elle se passera après l'autre. Au terme d'une enquête socio-linguistique que j'ai menée parfois au péril de ma vie, j'ai constaté, sans surprise, que le premier adverbe était surtout usité dans le triangle Auteuil-Neuilly-Passy et le deuxième dans les rues malfamées des quartiers interlopes fréquentés par des paltoquets, des rastaquouères et autres gredins de bas étage. Ma conclusion va faire du bruit dans les ministères concernés et ils devront sortir de leur confinement ancestral pour résoudre le problème qui, diront-ils, n'en est pas un. Il apparaît que ces deux mots  sont un indicateur de la division sociale et un marqueur de l'apartheid arrondissemental qui sépare les beaux quartiers, ghetto des riches des quartiers laids, résidence forcée des abandonnés de la fortune, obligés pour vivre de s'entre-tuer.

LE SECRET DU PAIN D'ANTAN

Chacun  le déplore, le pain du boulanger est moins bon qu’autrefois. J'en connais la raison. Elle ne va pas vous plaire. Le pétrissage se faisait à la main, à la force du bras. Seuls des costauds pouvaient entrer dans la boulange. Aujourd'hui,  la fée électrique  fait tourner le pétrin. Exit de la pâte la sueur des mains du pétrisseur. C'est elle qui donnait au pain le plus qu'il a perdu. Cette tradition médiévale devrait être reprise pour nous faire retrouver la baguette de la jeunesse de nos grands-pères.  ATTENTION, lavage des mains à l'eau, pas de savon. À la belle époque du bon pain, le culte de l'hygiène n'existait pas, Pasteur ne sévissait pas. Avec de la sueur dans la farine, le bâtard redevient royal.

LA MAIN

La main est un instrument capable d'une multitude d'usages: elle peut parler (langage de signes), lire le braille, manier une pelle et manipuler les cartes, écrire, marcher.
La main, c'est le pied...

UNE PROCLAMATION DE FOI

Je ne suis pas plus royaliste que la reine d'Angleterre mais plus démocrate qu'un républicain.

JE SUIS BON

Je souffre de ne pas dire tout ce que je pense pour vous épargner la souffrance de le lire.

Je ne suis pas pressé et attends d'être à demain pour savoir ce qui se passera et si j'y serai .

C'EST AUTRE CHOSE

Dès que mon chien ouvre la gueule et montre les crocs, c'est pour aboyer, mordre et manger. Moi, quand j'ouvre la bouche et fais admirer mes dents, c'est pour murmurer, embrasser et  déguster.

CONFLIT DE GÉNÉRATION

On connaît la formule "vieux avant l'âge ". Elle s'applique aux jeunes qui rêvent de la retraite avant d'avoir un métier. Je lui préfère "jeune après l'âge", moins usitée. Elle qualifie les vieux qui ne détellent pas mais piaffent et entreprennent. Ils savent quoi faire du peu de temps qui leur reste tandis que les autres se demandent ce qu'ils vont faire de l'éternité qui paraît les attendre.

ANJOU

La campagne est de retour, pas pour sa terre, les petits oiseaux, les coquelicots mais sa solitude,  son isolement, sa plénitude. La foule, les autres, voila l’ennemi, le danger, le virus, la contagion, les soins intensifs, l’intubation. Fuyons ce milieu mortifère se disent les lucides responsables. Ils ne veulent pas revivre un autre confinement probable, inéluctable, la Chine devenant de plus en plus puissante, présente, dangereuse. Ils ne veulent plus être prisonniers de leur 300 mètres carrés de plancher à Paris, Lyon ou Marseille mais vivre de plein droit, en toute liberté, dans un milieu préservé de près, de bois où la surface ne se mesure pas en mètres mais en hectares. Leur futur ne se passera pas seulement dans un endroit parfait, il doit, pour l’être pleinement, se situer dans une région de tous les éloges. Elle n’est pas à la mode des bobos, ils préfèrent le Lubéron, le sud-ouest, l’Ardèche, le Portugal ou l’Andalousie. Celle que je vous conseille ne connaît pas d'alerte jaune, on n’y craint pas la canicule, le vent, les incendies. Le climat est tempéré, le fond de l’air doux, l’hiver est clément avec un froid à la bonne température, l’été n’est pas saharien mais aussi  agréable que les intersaisons.  Peu de lieux peuvent se targuer d’autant de vertus et de si peu de vices, pas même sa voisine, la Touraine. C’est de l’Anjou dont il s’agit.

Avant de vous proposer de venir y habiter et devenir angevin, je dois vous en vanter les charmes . Vous habiterez dans le jardin de la France. Elle l’est par la grâce de la Loire. Ce fleuve royal et sauvage a fertilisé son bassin et l’a rendu fécond et hospitalier aux fleurs et aux fruits. Vous reprendrez les habitudes des rois de France qui, jusqu’à Louis XI, y avaient leurs habitudes dans des châteaux qui la ponctuent ou l’environnent. Dans leur temps troublé, ils connaissaient l’endroit où il fait bon vivre, Rien n’a changé. C’est à votre tour d’en profiter. Le calme, la paix, l’harmonie des paysages, apportent un  art de bien vivre  qui n’a pas besoin d’être appris.

L’Anjou ne vit pas de son passé glorieux. On ne s’y enterre pas. Il est cultivé et Angers, sa capital, regorge de musées (Tapisserie de l’Apocalypse, le Chant du monde de Lurçat) de théâtres, on y apprend la médecine, le droit, les arts et métiers, le commerce, l’informatique, etc,

Vivre en Anjou, c’est être aussi aux portes de l’océan, de la Bretagne, de la Vendée, des Charentes. Pas besoin de longues heures d’autoroutes pour se rouler dans les vagues, pêcher la crevette, faire de la voile, du surf. Le grand large est proche. Dans un monde en folie, vous y trouverez la mesure, la douceur, la raison, le temps de vous reposez quand vous aurez beaucoup travaillé si vous êtes fourmi, de vous distraire si vous êtes cigale. Vous comprendrez  pourquoi Joachim du Bellay, un enfant du cru, a quitté le mont Palatin pour revenir dans son petit Liré. Soyez aussi heureux que lui le fut en Anjou.

UN TUTORIEL DE PRO

Une astuce peu connue et qui marche : pour mieux faire, prenez de la hauteur ou, si vous avez le vertige, du recul pour augmenter votre marge de progression et commencez par faire mal.  Ça ne pourra être pire et quoique que vous fassiez, ce sera mieux. Vous recevrez des félicitations pour votre progrès. Le prochain tuto vous apprendra comment bien faire.

UNE CONFIRMATION DE PLUS

On savait qu'il n'y a jamais de miracle en politique comme ailleurs. Une majorité relative de français y avait pourtant cru en élisant Emmanuel Macron à la présidence. Il fallait remonter à 1789, à Bonaparte et à de Gaulle pour voir  ce que l'on allait voir. Patatras, les pieds nickelés sont à la manœuvre, les déficits s'envolent, la discorde s'installe,  la cacophonie est générale. Ils préparent le retour du désordre, l'arrivée de la faillite, le triomphe de l'horreur. 

LE COMBAT PERDU D'AVANCE

Dans la guerre idéologique, commerciale, industrielle, économique qui oppose les chinois et les  américains, ces derniers partent avec un handicap congénital insurmontable: ils n'ont pas  inventé la poudre, les chinois, si....

AU SECOURS

Perdu dans le fil de mes pensées, une idée originale qui m'avait beaucoup plu sur le moment s'est échappée. Si vous la trouvez, auriez-vous l'amabilité de me la rapporter. Merci d'avance.

POURQUOI VOIR LE MAL PARTOUT

L'électricité, comme l'eau qui coule, a la courante.
PS: si ça vous fait rire, tenez-vous les côtes pour que les poumons n'explosent pas.

LE TERRIBLE CYNIQUE

La populace enrichie du 16ème, entassée dans les taudis des habitations à loyer immodéré de ses beaux quartiers n'a pour bouffer et s'empiffrer que des rades à 1 baba Dunlop, des bouchons à 2 babas, des gargotes à 3 babas. Pour s'encanailler à bon compte, elle n'a, la nuit tombée, que la ressource d'aller à l'Opéra Tragique ou au Comique, au Théâtre Moderne. Les plus décavés iront se faire plumer au Cercle Corse, les plus dessalés à la Call Girl House, les plus délurés au Crazy Stript Tease Club.

Le jour, pour échapper à la misère de ne rien faire, ils vaquent dans une banque en faillite imminente, dans une usine en redressement judiciaire, dans un conseil d'administration sous le feu d'un juge d'instruction ou dans un bureau de 200 mètres carrés à jouer à quitte ou double avec la secrétaire ou au lapin farceur avec sa remplaçante.

Le soir ou le matin, ils rentrent se coucher, fatigués par leur nuit de repos ou leur jour de travail  pour oublier un instant leur réalité sordide et se préparer à recommencer ad vitam æternam leur vie de cauchemar ambulant.

Je fais moins avancé que mon âge, me dit le centenaire qui croît en paraître 80.

UNE IMPRÉCATION DE PLUS DU CYNIQUE

"Ceux qui sont fiers d'appartenir à l'espèce humaine devraient se regarder dans une glace sans tain, se dédoubler, passer de l'autre côté, ils se verraient tels qu'ils sont et seraient moins fiers". éructe le cynique, "moi, je ne le suis pas, je n'ai pas besoin de me voir pour le savoir".

UNE CONTRARIÉTÉ MÉTÉOROLOGIQUE

Avec le tonnerre, les éclairs, la foudre,  un vent cyclonique, une pluie délugienne, la journée s'annonce difficile pour celui qui avait prévu de la passer au sec, au calme, dans le silence et prendre un bain de soleil.

UN CAS

Je suis toujours très occupé et ne m'ennuie jamais:
- la nuit, je dors,
- au repas, je mange,
- durant la conversation, je parle,
- pendant les temps morts, je fais le mort,
- au travail, je travaille,
J'attends de disparaître pour me reposer.

UNE DÉCLARATION DU VOISIN

Moi aussi, j'ai plein d'idées en attente, mais par timidité, elles n'osent pas s'exprimer

Généreux, je donne facilement un avis quand j'en ai un de trop.

DE TOUT UN PEU

Quand on a de la chance, il faut savoir  quoi en faire .

***

L'Esprit ne peut être Saint et sain à la fois car une idée  unique ne peut être partagée en même temps que chez le schizophrénique.

***

La seule certitude que l'on a quand on est vieux est que l'on a été jeune.

L'IDÉE DU JOUR

Si à 20 ans, on savait tout ce qu'on sait à 80, on aurait pas besoin de vieillir et on pourrait passer son temps à faire autre chose.

LE CYNIQUE POSE UNE QUESTION TRANSCENDENTALE

Quand on a les fesses assises sur le Saint Siège, a-t-on le droit de péter? Si oui, se le permet-on?

PS: j'ai beau montrer l'exemple de la modération et du bon goût, le cynique ne peut s'empêcher de déraper. C'est dans sa nature et sa seule excuse.

O - I

.L'essentiel se réduit à peu de choses et on peut tout dire avec presque rien:
- oui- non,
- 0 - 1,
- noir- blanc, rouge - vert,
- ouvert - fermé,
- devant -derrière,
- avant - après,
- rien - tout,
- bonjour - bonne nuit,
- bonjour - au revoir,

LES ANIMAUX ET NOUS

Les animaux sont bons à manger, à chasser, à piéger, à parquer car ils ne lisent pas,  ne parlent pas,  n'écrivent pas. Ils n'ont donc  pas d'âme, de sentiments, d'émotions, ne sont pas dignes d'intérêt.

Je connais beaucoup de gens  qui ne lisent pas, n'écrivent pas, parlent peu ou pour ne rien dire. Ils sont cependant très estimables, se voient avec plaisir et vivent tranquillement sans rien demander.  Personne n'aurait l'idée de les chasser, de les piéger, de les parquer et encore moins de les manger. La différence tient sans doute à la beauté du pelage, à l'élégance de l'allure, à la rapidité de la course, à leurs capacités physiques. Ils nous surpassent dans tellement de domaines que la seule façon de n'en pas être jaloux est de les déclarer inférieurs et de nous délivrer un permis de tuer, nous, les hommes cette merveille de la nature qui sait tout, grâce à son intelligence dénaturé.

L'ESPOIR DU FUTUR

Il faut espérer que, lorsque la gestation sera industrielle et non plus utérine, un contrôle de qualité sera fait après la délivrance et avant la livraison. Cela nous changera des fausses-couches menées à terme.

Les évidences le sont si peu qu'il faut attendre qu'elles s'imposent pour qu'on les voie.

UN CHOIX LOGIQUE

La seule façon pour un suicidaire qui aurait choisi la crémation d'être conséquent jusqu'au bout serait de s'offrir un autodafé final.

LE TOURISME DE DEMAIN

Demain, pour voir des étoiles, on n'aura pas besoin d'aller à l'Opéra ou de se donner un coup sur le crâne, il suffira de prendre un billet pour la plus proche, Proxima du Centaure, à seulement 4 années lumière et de s'armer de patience.

L'HOMME INVISIBLE

Pour échapper aux contrôles, passer sans être vu, se faufiler dans la foule, l'homme invisible est avantagé et arrivera premier. L'inconvénient est que personne ne s'en apercevra et sa performance ne sera pas homologuée. C'est son problème, un vrai dilemne. Jamais l'homme invisible ne sera célèbre: président de la République, sociétaire du Français ou gardien de la paix. Il trouvera plus facilement à s'occuper comme souffleur dans un théâtre et travaillera sur scène près de l'oreille des comédiens, conseiller occulte d'un chef d'État (il pourra l'accompagner partout sans trahir son incognito), passe-frontière professionnel, espion international capable d'infiltrer tous les Pentagones du monde (si, en plus, il est passe-muraille, il sera imprenable).

PS: il paraît que les hommes invisibles sont de plus en plus nombreux. Ils menaceraient l'équilibre démographique et seraient responsables de beaucoup des maux dont l'origine ne s'explique pas.... (affaire à suivre)

UNE BONNE RAISON DU CYNIQUE

Je n'aime pas les manifestations, les défilés, les rassemblements et préfère la solitude car, NOYÉ dans la foule , on est mort.

La seule certitude que l'on a quand on est vieux est que l'on a été jeune.

UNE DESCENTE EN FLÈCHE DU CYNIQUE

Le rêve du philosophe digne de celui des antiques est d'être détaché de tout pour ne souffrir de rien au point de devenir étranger à lui-même. Parvenir à cette apothéose, atteindre ce détachement conduit à la félicité. Sur le chemin, on aura appris que la spiritualité des religions n'était que du spiritisme,  que l'humanité des hommes  l'oripeau de leur bestialité et la réflexion un réflexe amélioré.

LE CYNIQUE SE POSE DES QUESTIONS

Si tout le monde vivait omme moi, où en serait-on?
-Je ne regarde pas la télé, exit les télévisions.
-Je n'écoute pas la radios, exit les radios.
-Je ne lis pas les journaux, exit les journalistes.
-Je ne prends pas l'avion, le bateau, le train, le bus, le métro, , exit Air-France, Airbus, la SNCF, la RATP.
- Je reste chez moi, exit le tourisme.
-Je roule moins de 10000kilomètres par an et ma voiture à 20ans et en a encore pour longtemps, exit Peugeot, Renault, Valéo, Michelin, les garages, Total.
- Je suis végétarien, exit les éleveurs de bestiaux, de volailles, de cochons, les pécheurs, les charcutiers, les bouchers.
Je suis bien chez moi. Je passe mon temps à cultiver mon jardin et mon potager-verger, à lire, écrire, bricoler, dormir, me promener
Si les gens arrêtaient de voyager, de se fatiguer à tourner en rond, à dépenser,  à s'ennuyer ici ou là-bas, le pire serait à craindre et, pour s'occuper, ils se feraient la guerre à coups de lancer de  pierres et se combattraient au corps à corps

PLAIGNEZ LE MALHEUR

Le malheur n'a pas les conséquences heureuses du bonheur mais comment lui en vouloir. C'est son destin, sa vocation, son fatum.

UN SUBSTITUT AU CAFÉ

Pour rester éveillé et ne pas se laisser endormir, penser est plus efficace que le café.

L'EXCEPTION

Il y a des gens qui parlent comme on s'y attend. Les rares qui ne le font pas étonnent, scandalisent comme  monsieur Trump.

UN ABUS DE PLUS

On devrait interdire de vendre en ville du pain de campagne. Il y a usurpation d’identité.
PS: je suis le seul à dénoncer ce genre se scandale. Aidez-moi, je fatigue.

ATTENTION, CE SONT DE GRANDS MALADES

Ceux qui ne portent pas de masque sont dans l'auto-dépréciation, symptôme cardinal de la dépression, une maladie redoutable qui, non soignée , conduit à la mort par le suicide. Ils se traitent comme des asociaux férus d'incivilités,  avec inconscience, en imbécile. Je leur conseille de consulter avant qu'il ne soit trop tard.

TOUT EST RELATIF

Ne soyons pas modestes, chacun a des points communs avec les grands hommes et femmes du passé, les artistes de génie, les inventeurs de grandeur extra-terrestre.
Démonstration:
- vous passez votre temps à penser, vous faites du Marc-Aurèle,
-vous dessiniez déjà sur votre cahier d'écolier, Léonardo di Vinci faisait de même,
-vous chantonnez sous la douche comme Caruso et Pavarotti,
-il vous arrive courir, .Zatopek courrait  aussi mais pour le titre, la gloire, l'argent. Vous , c'est pour une cause plus noble: le plaisir.
-vous écrivez des lettre comme madame de Sévigné,
- vous êtes capable de réciter "la cigale et la fourmi" et peut-être même "le corbeau et le renard" sans vous prendre pour Luchini,
- vous cuisinez un œuf à la coque aussi bien que Ducasse.
Relevez les épaules, redressez la tête, regarder sans baisser les yeux la reine d’Angleterre, vous êtes grandiose, votre maman peut être fière de vous, votre épouse de porter votre nom.

LE JEU

Pour jouer le jeu, il faut le connaître , avoir ses règles en tête ou en poche, en être capable et surtout en avoir envie.

LA DIFFÉRENCE ENTRE MACRON ET MERKEL

L'un fait une politique à court terme, il a une courte vue. L'autre à long terme, elle a une longue vue. Le premier est un coq-taupier, la seconde un aigle.

Si on n'avait pas la vie pour remplir le vide de l'existence, on se demanderait avec quoi remplir le temps.

PS: ceux qui refusent de vivre et s'enferment dans un couvent l'occupent en s'inventant une raison qu'ils ont perdue.

L'ENTRACTE PHILOSOPHIQUE

La perte de  confiance en  l'homme, de la foi dans les croyances, des illusions fait gagner beaucoup d'indépendance, de liberté, de conscience, de patience, de détachement. La balance est positive, le plus l'emporte sur le moins. Cébès montre le chemin de la félicité avec les cyniques, les stoïciens, les épicuriens, des guides inspirés. Leur matérialisme est beaucoup plus crédible que le spiritisme des religions.

LE CYNIQUE EST OK

"Vous n'êtes pas d'accord avec moi aujourd'hui, ce n'est pas grave, vous le serez demain car je change d'avis tous les jours, comme de chaussettes", me dit le cynique qui est aussi consensuel.

UNE IDÉE VASEUSE

Si la terre fondait dans l'eau comme le sucre et le sel, qu'adviendrait-il? C'est la question que je me suis posé faute d'en avoir une plus intelligente qui aurait permis à l'humanité de perdre de sa bestialité.

La réponse m'a fait mal en sautant dans mes yeux opportunément protégés par des lunettes: la mer (j'inclus les océans) deviendrait boueuse le long des côtes riches en terres arables. Ne surnageraient que les rochers waterproof.

Les terriens devenus des mériens vivraient les pieds dans l'eau dans un marécage de terre mouvante. Ils bougeraient en alliant la marche avec la nage dans un méthode qu'ils auraient inventée  et donc je vois mal la synthèse.

Beaucoup des choses que nous connaissons n'auraient pu se construire faute d'une base solide : la tour Eiffel, l'Arc de Triomphe, la tour Trump, etc.. La situation serait instable et encore plus vaseuse qu'aujourd'hui. Envasés des pieds à la tête, embourbés en permanence, nous en aurions l'habitude et ne pourrions pas nous en passer. C'est un point que nous avons en commun avec cette espèce semi-aquatique qui a les qualités de nos défauts: instabilité physique face à notre instabilité psychologique.

UN INDICE

J'ai compris que j'avais passé le cap de la première jeunesse et étais entré dans la deuxième quand j'ai eu besoin de commencer ma journée de travail à 7 heures du matin au lieu de 6 heures et la terminer à 21 heures et non 23. Actuellement j'en suis à la cinquième ou à la sixième avec un lever à 10-11 heures et un coucher avec les poules. Pour bien travailler, faut pas vieillir...

LA SOLUTION

Pour ne pas être inquiet, il suffirait de ne pas savoir ce que l'on sait.

Le rêve est une réalité virtuelle qui n'a pas besoin d'une lunette.

PORTRAIT

Un observateur impartial et indépendant nous décrit l'homo domesticus du XXIè siècle:

"Comme ses semblables, il se lève le matin, après un moment de repos, couché, consacré à se réparer de ses fatigues, à reconstituer ses forces et à faire de beaux rêves pour occuper son temps. Il se prépare à exécuter le programme prévu pour sa journée: il s'habille, prend un petit déjeuner à base d'éléments énergétiques, se lave les dents, se rend dans la rue, marche vers le bus, le métro, le train, la voiture, le boulot qui se situe dans un bureau, un atelier, un magasin, un champ, etc.. Il y passe le temps réglementaire à s'agiter pour rendre le service qu'on attend de lui. Le soir, le chemin est inverse et il rentre chez lui, ses batteries épuisées, dîne pour alimenter sa machine, se douche pour éliminer les tâches qu'elle avait laissées sur lui, regagne le lit qu'il avait quitté le matin. C'est ainsi qu'est la vie du robot fait homme..."

L'OPINION DU CYNIQUE

L'homme est un animal ignoble qui ne mérite pas un paradis. Il en a un et le détruit. Voila pourquoi les religions me font horreur.

UN PEU DE CHARITÉ RELIGIEUSE OU LAÎQUE, SVP

Quand la pluie tombe, ses gouttes éclatent en gouttelettes en se fracassant sur le sol. Personne ne le remarque, ne s'inquiète de savoir si elle souffre et n'assiste à son enterrement. Ce n'est que si elle tombe à l'eau qu'elle est heureuse de retrouver ses sœurs dans leur élément.

UNE MOYENNE TIRÉE VERS LE BAS

En mettant un petit chez les grands, on le grandit et un grand chez les petits, on le rapetisse. L'éducation nationale n'a pas compris cette réalité. Elle n'aime pas la vérité. Elle mélange les cancres paresseux et idiots avec les travailleurs intelligents. Ceux-là tirent ceux-ci  vers le bas.

LA PERTE

Pour ne pas me perdre dans la foule, je reste chez moi.

***

Je préfère perdre mon temps à ne rien faire plutôt que de m'ennuyer à travailler pour me fatiguer.

***

Perdre ses illusions allège l'esprit et le libère de cette servitude.

L'arc en ciel est une fenêtre qui s'ouvre pour nous faire voir la couleur de chacun des rayons du soleil.

PIRATAGE

"On ne le dira jamais assez", allait-il répétant.
"On ne le dira jamais assez"
"On ne dira jamais assez".
et encore , et encore etc...

PAN PAN

NDLR: nos excuses pour l'intrusion, c'était un pirate, il a été éliminé par notre gardien en état de légitime défense.

UNE MESURE DE SANTÉ FORESTIÈRE

Les blondes incendiaires devraient être interdites de promenade dans les  pinèdes. Il y va de la survie des forêts de résineux.

C'EST VERTIGINEUX

J'ai le vertige de plus en plus. Avant, je l'avais en regardant en bas de haut. Maintenant, je l'ai en bas en regardant en haut et je suis obligé de marcher en regardant à l'horizontal, droit devant.

Je fais les cadeaux, c'est économique et ça me fait plaisir.

UN INQUIET LÉGITIME

L'argent, c'est bien quand on n'en a pas , ça rend service
Question à qui sait: "est-ce mal quand on en a ? Rassurez-moi avant que je joue au loto".

UNE ASTUCE PAYANTE

Je préfère avoir le premier mot et faire le premier pas plutôt que les derniers. Comme cela, je sais ce que je vais dire et où je vais.

UNE MÉTHODE GAGNANTE

Pour diminuer le temps perdu à manger et battre les américains à leur Fast-Food, j'ai une technique gagnante:

- je mange debout, près de la sortie, mets les bouchées doubles, avale sans mâcher, parle en mangeant. Sur trois repas, j’économise au moins 2 heures sur vous. Vous comprenez pourquoi je paye l'impôt sur l'infortune.

J'ai demandé que l'on ne me ressuscite pas  après ma mort car je veux rester tranquille et ne pas recommencer les mêmes erreurs. De plus, cinéphile, je sais que les remakes ne valent jamais l'original  qui, déjà, m'avait déçu.

LA MUTITÉ A SES RAISONS

Certaines personnes n'aiment pas parler. Les raisons sont divers:
- ils n'ont rien à dire;
- ils sont aphones;
- ils n'aiment pas le son de leur voix (en général, ce sont des mélomanes);
- ils n'aiment pas entendre les autres leur répondre;
- ils sont occupés à autre chose.
Personnellement, je ne parle pas car je préfère me taire.

SI AVEC UN S À LA FIN

Si je savais quoi faire de mes dix doigts, mes mains n'auraient pas le temps de s'ennuyer.

***

Si j'avais autant d'aptitude que d'outils, je serais un très bon menuisier.

***

"Si tout le monde était comme lui, il ne resterait personne pour être comme moi qui n'existerais pas", me dit le cynique, soulagé de s'être trompé dans son si.

VOYAGE DANS LES BLOGS À DANCHARR

Ce blog a une histoire. Le concept remonte à loin. Il surgit dans les années 2000 tardives sous le titre "RETRAITÉ AU BORD DE LA CRISE DE NERFS". Victime de la crise de la soixantaine, l'auteur traité à la purge et au clystère se permettait ce genre de propos: "COLLUSION DANS L’ESPACE-TEMPS", consacré à l'engagement américain en Afghanistan, "L’IMPOSSIBLE PROPOSITION 317" à propos de la position de l'État français sur le suicide,  "LA GUERRE, CE BESOIN AMÉRICAIN" et sa course aux armements, "LE VRAI-FAUX VISAGE DE CEUX QUI NOUS  GOUVERNENT", le titre dit tout. Il y avait aussi "TITINE LA BIEN-AIMÉE", "CONSEILS À UN AMI MÉDECIN", "LE PATRONYME, UN PATRIMOINE QUI EN DIT LONG". À titre d'exemple et pour ne pas vous faire regretter de ne pas l'avoir connu, je reprends une réflexion toujours d'actualité :

POUR UNE DÉONTOLOGIE À L'USAGE DE CEUX QUI FONT DE LA POLITIQUE

(4 mai 2007)

Les trahisons, les révocations, les abjurations, les retournements d’alliance ponctuent l’Histoire. Ils ont causé la mort et le malheur de millions d’hommes et de femmes qui ont été soudainement précipités dans le cauchemar. Les protestants après la révocation de l’Édit de Nantes, les indiens lors de la conquête de l'Ouest, les Polonais, les Harkis en Algérie ont aussi payé le prix de la parole trahie. Beaucoup d'autres, partout, souvent ignorés ont ainsi été sacrifiés à la raison d'État.

Cette conduite méprisable entache peu la gloire de l'homme politique qui sait par l'Histoire que l'impunité est la règle. L'admiration va même plutôt à l'habile qui a promis sans tenir, au rusé qui a trahi pour gagner et le mépris n'est jamais très loin de celui qui a le courage de son opinion, qui ne renie pas un idéal et qui fait ce qu'il avait promis. Les premiers ont toujours été nombreux, ils le sont plus que jamais; les autres restent l’exception et le payent souvent cher.

Ces épisodes dramatiques, tragiques ont dans leur génération quelque chose d'inéluctable et l'on devine un monarque, un président aux prises avec un fatum plus grand que lui.

La responsabilité était effrayante et le choix impossible.

Avoir tranché, même mal, suppose un courage, une inconscience qui ont quelque chose d’inhumain et qui rendent le jugement difficile. C’est la raison peut-être d’une bienveillance qu’ils ne méritent pas souvent.

Les petites lâchetés, les mensonges quotidiens dont les politiciens se rendent coupables pour s’assurer une prébende, un siège ne peuvent prétendre au même traitement. Le public ne s’y trompe pas. L’opinion qu’il en a s’exprime par un mépris accablant pour la classe  politique. Celle-ci s’en soucie peu, habituée à l’amnésie, à s’amnistier et à user d’un langage automatique.

La gravité du processus est que le mensonge politicien est  de la même essence que le reniement, la trahison. L’échelle seulement diffère. Habitué à mentir pour se faire élire, camoufler ses échecs, faire durer un pouvoir vacillant, l’homme politique se prépare ou nous prépare à toutes les indignités, à toutes les faiblesses, à tous les malheurs.

Les débâcles de Sedan, de 1940, les guerres d’Indochine,  d’Algérie sont arrivées préparées par mille décisions prises et non appliquées, par mille rapports trop alarmants pour être électoraux. Mille petits efforts pour en éviter d’impossibles n’ont pas été faits.

La mémoire collective d’un pays n’aime pas le rappel des vilenies que ces pseudo-grands hommes ont accomplies en son nom et qu’elle a entérinées de ses vivats et de ses suffrages. Leur souvenir est pourtant aussi important que celui des pages glorieuses. Ne pas les oublier est un devoir civique car c’est un remède au chauvinisme, un tableau sinistre qu’il ne faut pas copier, une situation à ne pas reproduire.

L es décisions de nos gouvernants devraient tenir compte du risque qu’ils prennent devant l’Histoire. Ils devraient être appréciés à l’aune des conséquences de leur action ou de leur abstention. Elles leur imposeraient une déontologie qu’ils sont les seuls à ne pas avoir et qui  exigerait d'eux d'être clairvoyants, responsables, ambitieux pour le pays. Autant d’exigences qui décourageraient beaucoup de politiciens qui se croient des hommes politiques.

Notre Histoire serait peut-être ainsi moins livrée au hasard, à la chance, au chaos. 

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Mal accueilli par la concurrence embedded, craignant les représailles de la CIA, de la NSA, du service action de la Présidence, je saborde  ce journal devenu politiquement incorrect.

Hyperactif par hérédité, contaminé par ma fréquentation de messieurs Larousse,  Robert, A.Bierce, de nature brouillonne, je lance un dictionnaire sans queue ni tête pour un lectorat sensible aux subtilités de l'alphabet et rétif à la discipline académique. Pour l'exemple, je me cite et reprends la définition de quelques mots passés depuis et même avant dans le langage courant tels que "T COMME TRAVAIL", "F COMME FATIGUE", "C COMME CHIEN ET CHAT".

"V COMME LA VIE" donne ceci:

Après avoir réglé son compte à la bourse, je dois en finir avec la vie.

Pour l’un, la vie est un voyage au bout de l’enfer qui commence après un après-midi de chien et qui se paie du salaire de la peur. Pour l’autre, c’est Pain, amour et fantaisie, un après-midi d’automne, au bord d’un long fleuve tranquille.

On voit que la vie n’est pas facile à définir, du genre à caution. Le bon vivant, le sybarite, la trouvent désopilante, n’en perdent pas une miette et sont prêts à remettre le couvert. Et puis il y a le réfractaire, le malgré lui. Il gémit sur l’inconvénient d’être né, en veut aux parents du père et de sa mère. Le jour du jugement dernier, Adam et Ève, s’il les rencontre, passeront un sale quart d’heure.

La vie est donc, soit une belle aventure qui finit mal, soit une tragédie dont on attend la fin avec impatience. 

Tout le monde est d’accord sur un point : la vie vaut ce qu’elle vaut : pour l’un la peine d’être vécue, pour l’autre vécue avec peine. Personne n’est d’accord sur le prix : c’est tout ou rien. Le premier profite de la vie, au jour le jour, la brûle par les deux bouts, la joue à la roulette russe, roule en gros cube, ne se protège pas. Le second l’économise, prend une assurance vie, le train et ne fume pas.

C’est un point de vue général sur la vie. On peut en dire du bien, du mal, de toutes façons on n’y peut rien. Je suis sûr que vous en connaissez pas seulement un rayon.

On vous écoute :

- «Oui, j’ai eu des hauts et des bas, des bons et des mauvais jours, connu bien des malheurs mais aussi des bonheurs et des surprises bonnes et mauvaises. J’en ai vu de toutes les couleurs, des vertes et des pas mûres mais, des toutes belles aussi, des beaux couchers de soleil et les mêmes, en clair de lune.

J’ai entendu des belles promesses, des beaux discours, des beaux serments et sermons - tous étaient faux -  sur le moment, ça fait plaisir. J’en suis revenu dans un état, pas très brillant, comme vous le voyez».

- «C’est ce que je vois. Pour vous aussi, la vie n’a pas été rose. Vous vous êtes bien battu, c’est le principal. Pour l’honneur, dites-vous ? Vous étiez déjà à Azincourt? Quel carnage ! Non, je plaisante. C’est le travail ? Non, le chômage ! Ça n’a pas dû être drôle tous les jours. La vie ne vous a pas épargné. Oui, c’est vrai, mais avouez que vous le lui avez bien rendu. Voyez l’état où elle est : elle n’en peut plus, elle va mourir. Mon Dieu, mon Dieu, vous qui nous avez fait si mauvais, priez pour elle, la vie se meurt ! ».

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S comme savant vous rappellera quelqu'un qui sévissait , il y a quelques années et qui savait tout sur tout. Le texte était intitulé: "LE SAVANT JOYEUX ET L’ATTERRÉ":  

Je m’occupe en cultivant mon jardin secret. Depuis quelque temps, je m’aperçois que la terre est de plus en plus basse alors que ma toise confirme que je ne grandis pas. Intrigué, j’en parle à mon plus proche voisin, un anachorète cacochyme dont j’admire depuis toujours la splendeur de ses Allium Karataviense et le rouge écarlate de ses Lychnis chalcedonica. La semaine passée, je l’interpelle, ayant noté un changement dans l’ordonnancement habituellement impeccable de son jardin : « Très cher, je trouve un peu de laisser-aller dans vos plates-bandes ». Il me répond, sur le ton de la presque vitupération : « Il faut m’excuser, My Lord, - il a été butler chez l’Archevêque de Canterbury - mais la terre est de plus en plus basse et je peine à l’atteindre ».

Ainsi, deux esprits très avertis des choses de la terre avaient, sans s’être concertés et au même moment, fait un constat identique et consternant : le niveau du sol reculait. Le fait devenait patent, irréfutable et passablement inquiétant.

Après une nuit agitée des pressentiments que vous imaginez, je me réveillais avec la volonté d’en référer aux autorités compétentes.

Sans autre raison que le hasard providentiel, je tourne le bouton de mon poste de TSF qui recevait ce jour-là l’homme de la situation, le professeur Joyeux, du collège d’île de France et de l’Institut de la Découverte réunis. Il venait présenter son 4ème livre de l’année, année qu’il ambitionne de couronner par l’attribution conjointe du Nobel de littérature et d’un Nobel scientifique, peu importe lequel, il les mérite tous.

Je saute sur mon téléphone - un exploit qui me rappela des jours fringants - fais le numéro d’appel qui est seriné toutes les trois respirations. Au standard, je court-circuite les ménagères de 45 ans qui avaient peu de questions à poser à l’illustrissime par un produit d’appel irrésistible : « Je voudrais demander au professeur Joyeux dont je dévore les livres comment il fait pour savoir tout sur tout ».

Dans l’instant, je suis à l’antenne en direct avec le surhomme et prié de poser ma question. « Bravo pour votre émission et merci de me faire l’honneur de pouvoir m’adresser au plus illustre de nos savants depuis Pasteur. Voilà ma question : pourriez-vous m’expliquer pourquoi la terre est de plus en plus basse ? Je le constate depuis quelque temps. Mon voisin a fait la même observation ».

Mon point d’interrogation était indubitable mais la question resta sans réponse. Je crus d’abord que le silence n’était que de réflexion. Mais il fut rompu par une voix hésitante me demandant sur le ton que prend un premier communiant pour avouer un gros péché véniel à son confesseur : « Pourriez-vous préciser votre demande ». Je ne reconnaissais pas le parler habituellement tonitruant du professeur Joyeux qui n’est pas sans me rappeler le phrasé impétueux d’un ami trop tôt disparu. Je m’exécutais volontiers, ayant beaucoup à dire sur le sujet : « Voilà, je suis inquiet, comme mon voisin, un homme remarquable, très terre-à-terre pour ce qui concerne les fleurs et les légumes. Nous avons constaté, et cela selon un mode progressif, que la terre était de plus en plus basse. J’ai moi-même du mal à atteindre mes salades alors que mes bras ne raccourcissent pas et que ma taille aurait plutôt tendance à diminuer. Je crains que la terre ne soit en train de s’enfoncer, comme si le globe entrait dans une phase de rétraction. Je me demande même si, au centre du noyau terrestre, un trou noir, plein d’antimatière, ne s’est pas installé et ne serait pas en train d’engloutir, de l’intérieur, notre planète. Cela expliquerait ce que je vous décris. Ne serais-ce pas dû à une rupture de l’équilibre qui tenait unis tous les éléments du sol à la suite de l’extraction de trop de lingots de métaux en tous genres : le fer, le cuivre, le zinc, l’or, l’argent, les métaux rares depuis des siècles et, surtout, de celle du métal du diable, le nickel, celui qui rendait la terre inoxydable et si dure en profondeur. Et que dire du courant alternatif dont le neutre sillonne surface et profondeur cherchant désespérément le chemin de sa centrale d’origine pour réintégrer la compagnie des phases ? Peut-on imaginer tous les désordres électrochimiques qu’il laisse derrière lui dans ce voyage insensé où sa neutralité doit être mise à mal ? On n’en parle jamais ».

Mon exposé, parfaitement construit, équilibré, documenté, un modèle du genre fut accueilli par un silence de l’épaisseur de celui qui annoncera la fin du monde. Mon professeur favori toussota, puis s’étouffa carrément, les synapses manifestement en rupture de ban. Le standardiste, complètement dépassé, prétexta un problème technique, la liaison fut coupée, de la musique de SuperU se déversa.

Je reposai tristement mon téléphone, ayant compris pourquoi cette année encore nous n’aurions pas de Nobel. Mais si là-bas, à Paris ils ne s’aperçoivent pas de ce qui se passe c’est parce qu’il y a trop de béton armé sous leurs semelles. Le jour où les beaux parquets cirés se déchireront au-dessus du vide, plus dure sera la chute. Ici, on accompagne, en douceur, la descente aux enfers. En attendant, je veille, je scrute, je mesure et vous avertirai quand le moment sera venu. Vous pouvez compter sur moi.

__________

Le dico rempli de mots disséqués terminé, le Blog à Dancharr reprenait le  flambeau de la mesure, de la tolérance, du bon goût pour s’intéresser à ce qui peut déranger, choquer, perturber les âmes insensibles à l'insupportable, l'intolérable et l’inacceptable,en privilégiant le condensé, le raccourci, le contre-pied,  vaste programme  impossible à qui n'a pas beaucoup de force, pas d'illusions et peu de lecteurs. Dancharr a cette ambition qui n'est pas sa mission (bien vivre pour bien dormir) ni sa vocation (commencer par arrêter pour en finir plus vite).

USA

L'heure n'est pas à la réflexion mais à la consternation.

LE POUVOIR ET LE VOULOIR OU LA SYNTHÈSE IMPOSSIBLE

Il y a ceux qui ont le pouvoir mais pas la volonté, ceux qui ont la volonté mais pas le pouvoir et celui qui a le pouvoir et la volonté mais qui ne peut rien contre tous ceux qui n'ont pas le pouvoir et ne veulent  pas.

UN REPAS LÉGER

Un pied de cochon servi avec des pieds de mouton et accompagné d'un Chinon, d'un Marquès de Riscal ou d'un Syrah de Giordano rend bon le repas.

PS: sans sauce, il peut se déguster sans pain ce qui l'alourdirait quoiqu'en disent les boulangers.

LE DIMANCHE DU CYNIQUE

Le dimanche, c'est sacré, le rituel est immuable. Je commence par une matinée bien grasse pour revivre ma nuit de rêve. Je me lève vers les 11 heures pour une marche de quelques mètres jusqu'à mon fauteuil pour échauffer mon muscle gastrique. Je me requinque avec un apéritif-concert sur une musique d'Offenbach pour me mettre en train et me donner le temps de siroter un martini-gin de derrière les fagots. Je suis prêt à affronter  le repas de gala concocté par ma cheffe. Je le clos, 2 heures plus tard, par un digestif de monsieur Cointreau, un angevin comme moi (je suis locavore). J’embraye, pour  laisser l'estomac faire son travail, par une sieste de qualité royale bien méritée. Une promenade m’oxygène ce qu'il faut et me fait arriver frais et dispos au dîner frugal où je mange les restes du midi, froids, sur le pouce, pour ne pas avoir à faire la vaisselle (j'économise l'eau). Je finis les bouteilles pour ne pas gâcher et termine par une glace  aux fruits de la saison pour respecter les recommandations du ministère de la santé publique. Je cours ensuite me coucher, à petits pas, pour vite m'endormir  et connaître la deuxième partie de mon rêve précédent.

PS:  pour réussir ce programme, un entraînement dans la semaine est recommandé.

Si on savait ce qui arrivera, je me demande s'il y aurait des candidats au départ.

LE MYSTÈRE DU JOUR EXPLIQUÉ AUX NULS

Ils se posent la question: comment la principauté de Monaco où s'entasse dans la promiscuité et l'entassement une population hétérogène  qui ne partage pas la même culture, ne parle pas la même langue, n'a pas la même religion, n'a pas la même couleur peut-elle cohabiter, se côtoyer, se supporter sans s'étriper, d'assassiner, se lyncher,  mettre le feu, déborder la police, l'attaquer,  la faire fuir?

 Ils ne comprennent pas et on les comprend. Pas de miracle, l'argent explique tout. La solution  pour rétablir la paix, l'unité, la concorde,  est là: il suffit de rendre tout le monde milliardaire.

Monsieur Trump  connaît la façon, la méthode, a l'expérience . Cela lui sera facile dans un pays où il suffit de vouloir pour pouvoir. 

IL FAUT SE FAIRE UNE RAISON

L'armistice, l'amnistie ne rendront jamais amis des ennemis de toujours. Seule l'amnésie a ce pouvoir.

Une fourmi qui se promène sur la peau est un poil à gratter ambulant.

PARLONS VÉLO

Le pneu de la roue arrière du vélo crève plus tard que celui de la roue avant qui nettoie la route des clous, du verre pilé et des autres cochonneries. Elle la laisse propre devant le pneu arrière. La roue avant n'a  pas l'immortalité de celle d'arrière mais elle récolte la gloire d'arriver  avant et de remporter parfois une victoire que l'autre ne connaîtra jamais et dont le destin est d'être toujours seconde. Dans le milieu où elle roule, on l'appelle la Poulidor.

CONSEILS DE PRO

Quand le succès vous attend, soyez pressé d'arriver.

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Pour rester jeune après l'âge, prenez le temps.

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Pour perdre du poids , allégez-vous en marchant pieds nus.

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Pour allonger l'espérance de vie, le plus simple est de se vieillir.

ÉLÉMENTAIRE

Il est impossible de se mettre à la place de l'autre car on ne peut pas être à deux endroits en même temps.

La vie serait plus douce si elle était moins salée.

L'habitude s'enracine dans la tradition et finit en loi coutumière.