Avant de vous proposer de venir y habiter et devenir angevin, je dois vous en vanter les charmes . Vous habiterez
dans le jardin de la France. Elle l’est par la grâce de la Loire. Ce fleuve
royal et sauvage a fertilisé son bassin et l’a rendu fécond et hospitalier aux
fleurs et aux fruits. Vous reprendrez les habitudes des rois de France qui, jusqu’à
Louis XI, y avaient leurs habitudes dans des châteaux qui la ponctuent ou
l’environnent. Dans leur temps troublé, ils connaissaient l’endroit où il fait
bon vivre, Rien n’a changé. C’est à votre tour d’en profiter. Le calme, la
paix, l’harmonie des paysages, apportent un
art de bien vivre qui n’a pas
besoin d’être appris.
L’Anjou ne vit pas de son passé glorieux. On ne s’y enterre
pas. Il est cultivé et Angers, sa capital, regorge de musées (Tapisserie de
l’Apocalypse, le Chant du monde de Lurçat) de théâtres, on y apprend la médecine,
le droit, les arts et métiers, le commerce, l’informatique, etc,
Vivre en Anjou, c’est être aussi aux portes de l’océan, de
la Bretagne, de la Vendée, des Charentes. Pas besoin de longues heures
d’autoroutes pour se rouler dans les vagues, pêcher la crevette, faire de la
voile, du surf. Le grand large est proche. Dans un monde en folie, vous y
trouverez la mesure, la douceur, la raison, le temps de vous reposez quand vous
aurez beaucoup travaillé si vous êtes fourmi, de vous distraire si vous êtes
cigale. Vous comprendrez pourquoi Joachim
du Bellay, un enfant du cru, a quitté le mont Palatin pour revenir dans son
petit Liré. Soyez aussi heureux que lui le fut en Anjou.
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