Le dimanche, c'est sacré, le rituel est immuable. Je commence par une matinée bien grasse pour revivre ma nuit de rêve. Je me lève vers les 11 heures pour une marche de quelques mètres jusqu'à mon fauteuil pour échauffer mon muscle gastrique. Je me requinque avec un apéritif-concert sur une musique d'Offenbach pour me mettre en train et me donner le temps de siroter un martini-gin de derrière les fagots. Je suis prêt à affronter le repas de gala concocté par ma cheffe. Je le clos, 2 heures plus tard, par un digestif de monsieur Cointreau, un angevin comme moi (je suis locavore). J’embraye, pour laisser l'estomac faire son travail, par une sieste de qualité royale bien méritée. Une promenade m’oxygène ce qu'il faut et me fait arriver frais et dispos au dîner frugal où je mange les restes du midi, froids, sur le pouce, pour ne pas avoir à faire la vaisselle (j'économise l'eau). Je finis les bouteilles pour ne pas gâcher et termine par une glace aux fruits de la saison pour respecter les recommandations du ministère de la santé publique. Je cours ensuite me coucher, à petits pas, pour vite m'endormir et connaître la deuxième partie de mon rêve précédent.
PS: pour réussir ce programme, un entraînement dans la semaine est recommandé.
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