Ceux qui n’aiment pas trainer leur langueur dans la monotonie
de la routine, prennent le large. L’air y est plus pur, on y respire mieux, la
vue porte au loin, la vie est plus vive.
À la première seconde, le paysage est étrange, différent.
Dommage que le temps ne s’y arrête pas. La surprise serait constante. Mais, ici
comme là-bas, il ne s’éternise pas. L’habitude s’installe dès la deuxième et le
décor s’incruste. Chaque jour se répète.
Il faut aller loin pour comprendre que c’est notre banalité
qui contamine tous les endroits, où nous espérions ne plus être contagieux.
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