Mitterand, ce grand socialiste humaniste amateur de belles lettres, de belles femmes, d'ortolans aimait aussi couper les têtes. Pendant qu'il était ministre de l'intérieur dans un gouvernement Guy Mollet de janvier 1956 à mai 1957), en seulement 17 mois, 45 rebelles algériens furent guillotinés ( le bourreau en chef de la république racontait qu'il n'avait jamais travaillé autant que sous l'autorité mitterrandienne). Il lui fallut attendre plus de 20 pour se convertir et abolir la peine de mort, une institution qu'il avait grassement alimentée. Ce reniement tardif est tout à son honneur. Il y en eut beaucoup d'autres, moins glorieux. Tous cherchaient à corriger des erreurs que jamais ses partisans, ses thuriféraires, ses courtisans ne lui reprochèrent . Même ses ennemis n'en parlent pas, trop lâches, trop pleutres, trop petits pour faire son procès. Seul de Gaulle en le qualifiant d'arsouille lui avait donné le nom que l'histoire devrait retenir.
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