Celui qui commence sa phrase par un "si je peux me permettre" demande à l'autre la permission de faire, de dire, de penser. Il se subordonne à une autorisation et prend ainsi une position d'infériorité qui est celle de la servilité. Elle dénigre, par avance, la chose, l'avis, son idée.
L'expression est à éviter car les sous-entendus parlent plus que la parole dite.
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