Aux trois époques de la vie, le cerveau est la victime inconsciente de malfaçons ( première) et de détériorations ( deux dernières) qui en affectent les performance au point d'en diminuer les capacités.
Durant sa jeunesse, l'enfant subit une éducation fera de lui un analphabète qui évoluera vers l'illetrisme pour finir dans la crétinerie. Son cerveau droit dédié à l'imagination, aux sentiments, à l'émotion, à l'intuition, à la poésie, soumis à l'exemple déplorable de parents malheureux n'aura enregistré que des expériences déplorables et misérables. Le gauche occupé à visionner des vidéos laides à pleurer, bêtes à hurler lui aura appris la violence, le culte de la haine et comment faire souffrir et mal se conduire. Les dégâts sont irrémédiables.
Durant son adultat, le cerveau le rendait tout juste apte à vivre en société et à s'acquiter vaille que vaille et tant bien que mal des gestes essentiels. Vers la cinquantaine, la presbytie s'installe et sa vision de proximité devient flou. C'est le moment où le cerveau donne ses premiers signes de déclin avec une distanciation vis à vis de son immédiateté. Seuls ses proches s'en aperçoivent. Il est lui dans le déni.
Sautons quelques années et on arrive dans la vieillesse qui suit de peu la retraite. La déconstruction prend une allure de débandade avec l'instalation de la cataracte qui bloque les images avant leur arrivée sur la rétine, de la surdité qui empêche le son de suivre le nerf acoustique. Privés d'information sensorielles qui palliaient partiellement l'absence de mots et de grammaire due aux carences infantiles, ses neurones quoique peu sollicités précédemment cessent de s'activer, faisant tomber le géronte dans le gâtisme ou la catatonie.
Voici résumée l'évolution classique de la matière cérébrale et ses répercussions sur le comportement de l'individu moyen au fil du temps.
PS: pour atténuer l'impression déprimante que peut faire cette description sans concession des raisons précises de l'accélération de l'involution cérébrale constatée récemment, je tiens à souligner le courage, la résilience, la fiabilité et l'abnégation dont font preuve le cœur, les poumons, le foie, l'estomac et les reins malgré les agressions que le cerveau délabré leur fait subir avec des orgies d'émotions de caniveaux, une alimentation de bas étage et l'absoption par inhalation d'un air vicié et de drogues variées nocives à la santé.
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