Tous les matins, c'est le même drame, une tragédie : le son du réveil m'extirpe d'un rêve merveilleux et je retrouve, plongé dans une réalité sordide, l'horrible individu qui s'était endormi la veille au soir. De chauve, bigleux, boiteux, vieux, il était devenu chevelu, élégant, fringant, jeune et caracolait par monts et vaux, un mélange de Cartouche et de d'Artagnan, de Delon et de Bebel et beaucoup du comte de Monte-Christo (son héros favori ndlr). Le choc est toujours le même: rude. Il faut la matinée pour récupérer et attendre le soir et le coucher pour retrouver le moral et refaire un beau rêve.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire