C'est parce qu'il aime le poker que Macron a fait tapis. Mais il joue avec des adversaires meilleurs que lui et se fait battre à chaque fois. Il croit dominer et se fait laminer. On l'a vu avec Poutine. Il a multiplié les allers et venues, les coups de téléphone, convaincu qu'il allait le convaincre, le charmer, le changer, le faire reculer. Maintenant, il le menace d'envoyer des troupes enseigner aux ukrainiens comment l'armée française aurait pu gagner les guerres qu'elle a perdues. Avec tous les autres puissants, il a joué au premier de cordée, à l'entraîneur, au connaisseur, à l'entremetteur, un premier rôle, comme s'il était à leur hauteur. Acteur de comédie égaré dans une tragédie, il a tenu un acte et n'est plus à sa place dans le second. Il se fait huer, bousculer. Ses tirades font rire et peur à ceux qui les prennent au sérieux à la façon des clowns avec les petits enfants.
Prisonnier de lui-même, réduit à l'impuissance, battu une nouvelle fois, il a dissout une chambre qu'il ne contrôlait pas, croyant qu'en politique qui perd gagne. Il a semé la pagaille, il sera incapable de gérer la révolte qu'il aura récoltée.
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