Ce blog est pour le lecteur qui apprécie l'ironie, l'humour, qui est à l'affût de pensées faciles, d'idées saugrenues, d'inventions bidon, de conseils bizarres et qui n'est pas horrifié par le sarcasme, l'irrespect. Il est à éviter pour les conformistes, les dominants, les dominés.


samedi 30 novembre 2024

L'ÉVOLUTION DE LA CERVELLE DANS LE TEMPS

Durant sa jeunesse, l'enfant subit une éducation imbécile qui en fait un analphabète gavé de vidéos laides à pleurer et bêtes à hurler. Elles lui auront appris la violence, la pornographie, le plaisir de faire le mal et tous les exemples à ne pas suivre. 

Adulte, avec un cerveau droit privé de toutes les stimulations qui en font la valeur et un gauche privé de logique, de raison et de sagesse, il effectue, comme ses parents, plus mal que bien ce que l'on attend de lui.

Il rêve de retraite longtemps avant d'en avoir l'âge, avide de devenir vieux encore jeune. Sitôt acquise, elle accélère le passage du temps et il accède aux plaisirs de la sénilité et de la dépendance sans être en mesure d'en profiter. 

PS.- Si le cerveau subit cette involution désastreuse, il faut saluer, a contrario, la vaillance du cœur, du foie, des reins, des poumons, en particulier, qui, stoïques, font leur travail avec une résilience admirable malgré les mauvais traitements infligés par le maître du jeu qui les ont condamnés à subir des émotions de bas étage, à transformer des aliments indignes de lui, à boire des liquides frelatés, à inspirer un air pollué au dernier degré.

VOLONTÉS

La volonté est une force tranquille personnelle qui prend une décision et la pousse à sa fin. Elle a deux avatars qui lui font du tort :

- la bonne volonté est une intention noble mais sa force n'est pas à la hauteur de la situation. Sa position subalterne en fait un vœu pieux et le résultat de son action est piteux. Elle est éprouvante pour ceux à qui on la propose et éprouvée par ceux qui n'ont pas de volonté.

- la mauvaise volonté est fréquente chez beaucoup de gens puisqu'elle fleurit chez les paresseux, les peureux, les opposants ou simplement récalcitrants. C'est une force d'inertie qui tire en sens contraire et freine à tous les stades. Son pouvoir de nuisance est considérable. Elle est particulièrement développée chez ceux qui sont chargés d'appliquer les décisions prises par la volonté populaire à la majorité relative.

IL Y A IDÉE ET IDÉE

"Personne ne m'enlèvera de la tête l'idée que etc...". Cette affirmation proclame la  puissance de l'idée au point d'occuper la totalité de l'attention et de prendre possession du cerveau devenu son prisonnier. Banale et sans intérêt la plupart du temps, elle s'incruste. Cette tyrannie  interdit à une autre idée qui peut être meilleure de s'installer. Conclusion: n'autorisons que les idées fugaces, non implantables. 

vendredi 29 novembre 2024

UN VERBE AMBIGU

Apprécier est une façon d'étudier avec soin, d'évaluer avec attention et d'analyser avec circonspection les raisons qu'on aurait d'aimer ou pas.

SI

S'ils pouvaient parler, le ciel dirait: "arrêtez de m'enfumer", la terre: "arrêtez de me polluer", l'eau des mers, des océans, des fleuves et des rivières: "arrêtez de me salir, de me  piller, de me tuer", les autres habitants diraient: "arrêtez de nous assassiner" et si les hommes pouvaient entendre, ils riraient. 
La politesse n'est pas la première qualité d'un grossier personnage comme l'honnêteté le point fort du voleur ni la franchise la vertu préférée du menteur et de l'hypocrite mais il faut reconnaître à tous ces vicieux un mauvais esprit doublé d'un sale caractère qui donnent à leur ignoble personnalité une originalité que n'ont pas une sainte nitouche, un bobo ou le pape.

jeudi 28 novembre 2024

C'est l'imagination qui donne à l'avenir son côté futuriste.

INTERROGATION

Quand on compare les idioties auxquelles on pense, les imbécilités que l'on dit, les bêtises que l'on fait aux idées brillantes que l'on n' a pas, aux sentences fulgurantes que l'on voudrait asséner, aux inventions impressionnantes que l'on ne fait pas, on se demande qui on est en réalité.
L'homme a besoin de prophètes pour prédire l'avenir. La bible était, hier, en Occident, leur Journal Officiel et le reste pour des attardés mentaux. Aujourd'hui, deux espèces prospèrent: les prophètes de malheur et les prophètes de bonheur. Ils n'interrogent plus les entrailles, le marc de café, les lignes de la main, la boule de cristal, les cartes mais auscultent les courbes, les diagrammes, les index, les niveaux et en tirent des prédictions et des conclusions parfaitement opposées. Les uns voient arriver l'apocalypse avec les hausses de l'eau, de la température, de la population, de la pollution, de la violence et une explosion atomique pour  finir. Les autres  voient un avenir radieux illuminé par l'intelligence artificielle triomphant de la bêtise humaine, une avancée de la science éradiquant la maladie, la vieillesse, la guerre, la surpopulation, la pollution, les religions, les politiques, la richesse, la pauvreté. 

L'avenir nous donnera le résultat. Espérons seulement qu'on aura l'occasion d'être heureux dans le malheur.

mercredi 27 novembre 2024

Le bancal estropié part avec un avantage que les autres n'ont pas, il est sûr d'arriver dernier.
C'est pendant qu'on ne pense à rien que les idées viennent. 
La France après avoir envahi la Corse a subi, au fil des ans, la colonisation à rebours des corses qui ont colonisé la politique (Napoléon, Sanguinetti, Comiti, Léotard, Santini, Pasqua  etc...), la police, la chanson (Tino Rossi), la pègre (Spirito, Carbone, les Guérini etc.. ). Aujourd'hui, après avoir conquis la France, ils veulent leur indépendance. Mais que va devenir sans eux leur ancienne colonie, un nouvel Haïti, le Mali, le Niger? Les anciens colonisateurs vont-ils nous abandonner et revenir dans leur mère-patrie? Mon inquiétude est à la mesure de la vôtre.

CHAQUE CHOSE A SA PLACE

Une table dans la salle à manger, un lit dans une chambre à  coucher, une baignoire dans une salle de bain, un cercueil dans un tombeau, des allumettes dans leur boîte, chaque chose a son endroit comme chaque organe sa fonction. Il n'y a que l'homme qui n'est plus à sa place depuis que la femme veut le replacer ailleurs.

mardi 26 novembre 2024

La récupération d'un objet perdu dépend de plusieurs facteurs dont

1: la taille: une locomotive ou une pièce de 20 centimes.

2: l'endroit où il a été perdu : dans le Pacifique sud  ou dans la cuisine.

3: la valeur : un billet de 100 euros ou un  mouchoir en papier.

4: la manière dont il a été perdu: un vol à la tire dans un couloir du métro ou 
par le trou d'une poche donnant sur une doublure étanche.

5: la  chance intervient dans une proportion à ne pas négliger.
Avec les ans, la peau   perd son éclat, son élasticité, sa souplesse, sa fermeté, devient rugueuse, tachée, défraîchie, ridée. Cela explique qu'une vieille peau a  un sale caractère.
Il faut s'attendre à tout pour ne pas être étonné quand ça va arriver. Prévenu, vous prendrez les précautions, ferez le nécessaire et le pire ne vous atteindra pas puisque vous serez en sécurité, à l'abri, prêt à affronter la suite inévitable  qui dépassera la mesure comme il fallait s'y attendre.
Ce qui rend la fin du monde  probable, c'est que tout a une fin et que depuis le temps que cela dure, ça ne saurait tarder.
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Celui qui répond à la  question jouit d'un plus grand prestige que celui qui pose la question.
Ça ne sert à rien de le dire, seulement plaisir.

lundi 25 novembre 2024

Une preuve d'amour est toujours belle à voir. Ainsi quel bonheur de voir un sadique donner du plaisir à un masochiste en le faisant souffrir.

EXPLICATION BIENVENUE

L'actualité est chaotique parce que le présent est bousculé par deux forces opposées: le passé furieux de se voir oublié quand il n'est pas condamné et l'avenir qui met les bouchées doubles pour ne pas être avalé avant d'être arrivé.

IL FAUT ET IL SUFFIT

Pour savoir de quoi on parle, il faut connaître le sujet de la conversation.
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Pour ne pas se compliquer la vie il suffit d'écouter ce que l'on nous fait entendre et de regarder ce que l'on nous fait voir. Ainsi informés, il est facile de ne pas s'attendre à ce qui va arriver. 

UN REGRET GÊNANT

Ce qui me gêne le plus quand je fais la grasse matinée, c'est de ne pas être à deux endroits en même temps: sous la couette et en train de me préparer un chocolat au lait bien crémeux qui arrosera 3 croissants et de la brioche feuilletée de chez mon pâtissier 3 étoiles que je ferais suivre d'un verre à eau d'un Loupiac pour enlever le gras du beurre de la bouche, ma délicatesse ne supportant pas l'excès en tout, seulement dans le détail.

dimanche 24 novembre 2024

ENNEMIS

Se faire un ennemi est facile, il suffit de lui dire ce qu'il n'aime pas entendre ou de ne pas lui dire ce qu'il aurait aimé entendre.
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Un ennemi n'est pas dangereux tant que la guerre n'est pas déclarée.
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Les amis ont sur les ennemis l'avantage d'être du bon côté.
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Les amis ont un inconvénient. Avec leur amitié, ils apportent leurs ennemis selon l'adage: les ennemis de mes amis sont mes ennemis. Donc prudence, avant de vous en faire, assurez-vous qu'ils n'en n'ont pas trop.

DE TOUT UN PEU

Ma patience est si grande que mon impatience ne gagne jamais.
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J'attends que toutes les choses en retard soient arrivées pour commencer.
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Je suis très occupé seulement quand je n'ai rien de mieux à faire.

UNE BELLE MÉCANIQUE

Le corps est un moteur à éjection. Il éructe par le haut des postillons, des injures, des jurons, des blasphèmes entrecoupés de conversations savantes, de digressions brillantes, de silences édifiants et rejette par le bas des reliquats bouseux de repas plantureux faits d'entrées savoureuses, d'entremets somptueux et de desserts raffinés.

samedi 23 novembre 2024

Les idées ont sur les produits que l'on trouve en magasin l'avantage d'être légères, gratuites, disponibles, échangeables. Les bonnes rendent célèbres, riches, puissants ceux qui ont su l'exploiter, voyez Musk. 

Attention, mauvaises, elles  peuvent être  mortelles comme celle de Einstein et son E=mc2 ou dangereuses si elle vous font entrer au couvent, en dépression, à l'Assemblée nationale, vous perdrez votre liberté de penser.
Quand votre attention est requise par un haut-parleur, le pire est à craindre. C'est en général pour vous avertir que votre train arrivera avec 24 heures de retard suite à son déraillement, que votre avion ne s'envolera pas en raison d'une  panne dans le train de décollage, que vous êtes requis au commissariat pour une vérification de votre alibi ou à l'hopital pour donner un de vos deux reins. Un coup de téléphone est plus douloureux mais en général moins dangereux.

Si les gens avaient un peu de bon sens, ils se rendraient compte qu'ils auraient intérêt à se rendre sympathiques aux autres en manifestant de la déférence, du respect, en partageant les idées, en appréciant leurs faits et gestes, en applaudissant leurs exploits, en encourageant leurs efforts, en reconnaissant leurs mérites et en cessant d'être indifférents pour la plupart et méprisants pour la majorité. L'exemple est en terre et il suffit d'imiter les fourmis et les termites qui prospèrent et s'entraident. Les sociétés aussi bien les micros (2) que la macro (10 milliards) vivraient en symbiose, en harmonie, en paix, en globules rouges compatibles malgré la diversité. Nous-mêmes réussissons l'exploit et nos cellules cohabitent, s'entraident dans la plus parfaite des cohabitations: nos hépatocytes travaillent au bien des hématies qui amènent l'oxygène partout où on en a besoin, sans hésitation. Seul l'homme n'a pas compris que l'union fait la force.

vendredi 22 novembre 2024

JOHR ET MOI

Malgré une sagesse venue sur le tard, je ne peux m'empêcher d'être jaloux de mon berger allemand Johr. Nous avons quasiment le même âge et il court comme s'il avait 1 an, saute comme un malinois pour attraper son frisbee, a le poil luisant, épais, l'œil vif et perçant, l'ouie fine, n'a peur de personne, attire l'attention de toutes les dames et demoiselles canines en âge de procréer, se fait obéir de ses maîtres sans avoir à demander, toujours de bonne humeur. Je sens que je lui fais honte quand il me sort même si, grand seigneur, il le cache. Se promener avec un décati, claudicant, cramponné à une canne et marchant à la vitesse d'un escargot de Bourgogne vous rabaisse un cador au rang d'un chien d'aveugle. Il me tire pour que j'accélère et me ramène à la maison quand il voit que je fatigue. Il est resté jeune de la queue au museau, moi,  je suis vieux de la tête au pied.  

LE CONSEIL

Évitez de poser une question dont vous ne voulez pas de la réponse.

L'EXCUSE

L'excuse est une invention merveilleuse du génie humain. Elle est un faiseur de paix sociale, un facteur d'équilibre personnel et l'alibi rêvé pour toutes les erreurs et imbécilités habituelles qui ponctuent de façon permanente l'activité quotidienne. Le besoin est naturel, consubstantiel  et essentiel. Sans elle, la culpabilité serait trop lourde, impossible à porter. Nous serions accablés par notre responsabilité directe, propre et entière. En la déportant sur l'excuse, on s'en libère, on redevient innocent. Le moment le plus dur,  qui demande un effort - tout le monde n'en est pas capable - est celui de l'attente, trouver l'excuse exige un effort de réflexion, de concentration et une connaissance du contexte donc une âme forte, une intelligence supérieure et aussi une absence de scrupule, élément le plus répandu et le moins difficile à exercer. Avec l'expérience, un peu d'entraînement, l'exercice est facile car elle n'est jamais très loin. Elle gîte le plus souvent à portée de main, chez le voisin le plus proche. Par sécurité, en entreprise, on choisira un subalterne pour lui faire porter le chapeau, l'oubli par la secrétaire de la prise du R-V. Si personne n'est disponible, on se contentera d'une excuse classique: une panne d'ordinateur, une erreur de la poste, une grève des aiguilleurs du ciel.  Se trouver une bonne excuse est plus facile, on en connaît intimement l'origine et la cause: un oubli stupide, une faute d'attention, etc.. Elle doit être recevable et acceptable pour la sauvegarde de son propre ego, une valeur inaliénable (il y va du respect que l'on se porte à soi-même). Je conseille l'imputation à la distraction avec l'expression primesautière du meilleur effet "où avais-je la tête?" (éviter le petit doigt en l'air)  quand la faute est légère (du genre marcher sur le pied d'un autre ou fermer la porte au nez). Si elle est lourde de conséquences (rupture de barrage, fuite de gaz radioactifs, évasion d'un multirécidiviste, etc.), elle devra être elle-même conséquente et faire le poids. La dentelle n'est plus de mise, il faut frapper fort pour tourner l'attention ailleurs que sur vous. Dans cette conjoncture délicate, je conseille l'arme lourde, la forteresse volante, la Grosse Bertha, prenez de la hauteur en accusant la qualité du ciment utilisée dans les fondations, l'incompétence des soudeurs de la canalisation et l'insuffisance du contrôle-qualité malgré vos recommandations, le manque de personnel de surveillance dans nos prisons de haute sécurité doit être attribué au ministre des finances qui refuse depuis toujours les crédits indispensable à l'amélioration de la carcéralité. 

Usez cependant avec sagesse et parcimonie de l'excuse. Elle n'est pas toujours bonne à dire, peut se retourner et aggraver la situation. Choisissez la bonne de préférence, elle donne de meilleurs résultat à court, moyen et long terme. Mais c'est vous qui voyez.

jeudi 21 novembre 2024

Nombreux sont ceux qui sont victimes d'une surestimation qui les fait se croire moins bêtes, plus forts, plus beaux, plus habiles, plus agiles qu'ils ne le sont. Ils pensent que leur succès ne doit rien à l'intrigue, que leur réussite n'est pas l'enfant du mensonge, que le hasard et la chance n'ont joué aucun rôle dans leur victoire ou leur découverte. Ils sont persuadés qu'ils ne doivent leur arrivée au sommet de la roche tarpéienne qu'à leur seul mérite. Ils feraient pitié s'ils n'avaient pas été impitoyables.
Mon souci du détail, mon sens de la mesure, mon besoin de perfection n'empêchent pas que je me  mette le doigt dans l'œil, que je ne sache pas où j'ai la tête et que je perde mon temps à ne rien faire me dit le cynique en pleurant de rire et en se tenant les côtes pour guérir son point de côté.
Modèle de célibataire endurci responsable, il mène une vie de père de famille sans femme ni enfant, son éthique farouche l'ayant empêché de répandre son malheur sur d'autres têtes que la sienne.

mercredi 20 novembre 2024

Pour donner à votre vie une dimension shakespearienne, vivez une tragédie, pour rester un héros flaubertien, continuez de converser comme Bouvard et Pécuchet, pour acquérir le statut d'héros racinien ou cornélien, parlez en alexandrins, soyez moliéresque à part entière et ne cachez plus  votre avarice, votre misanthropie, votre hypocrisie, vos ridicules. Mais je vous conseille la sagesse antique et n'hésitez pas à choisir un rôle de composition en jouant, à plein temps, le sceptique, le matérialiste, l'épicurien, le stoïque, le cynique.
L'origine des originaux et leur originalité est le plus souvent d'une banalité affligeante et on s'étonne qu'il n'y en ait pas davantage. Ainsi, Jésus, un très célèbre, était le fils d'un humble charpentier, Einstein, celui d'une banale mère de famille, Napoléon, nobliau corse dotée d'une mère abusive n'était guère promis à un grand destin, que dire de Louis XIV qui n'a dû qu'à son hérédité de monter sur le trône de ses ancêtres, Elon Musk n'est qu'un migrant ordinaire qui finit par stabiliser son errance aux USA. 

Les faux originaux sont plus nombreux. Ils sont fabriqués, à la chaîne, dans des écoles spécialisés telles que l'ENA de sinistre mémoire, Polytechnique chez nous, Oxford, Cambridge chez les anglais, Princeton, Berkeley, le MET, West Point chez les américains. Une fois devenus faussaires certifiés, ils occupent les avant-postes. N'étant qualifiés qu'en idées générales, ils prennent la place des originaux capables d'inventer, d'imaginer, d'innover. Eux  ne savent que parler, reproduire, copier-coller, voler...

BANDE DE LOPETTES

Il leur est plus facile de s'attaquer au passé de nos ancêtres qui gisent dans une tombe et qui n'ont plus la force ni la présence d'esprit de se défendre qu'à ceux qui, dans le présent préparent un avenir apocalyptique.

mardi 19 novembre 2024

Quand on pense avec regret à tout ce que l'on a mal fait, il faut se rappeler  avec satisfaction tout ce que l'on n'a pas  fait.
Je suis poli et quand je parle, je ne m'interromps qu'en cas de force majeure, en éternuant par exemple.

DE TOUT UN PEU

Le bout du tunnel donne à ceux qui ne le voient pas l'impression d'être dans une impasse.
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Le parachutiste et le plongeur sautent dans le bas de l'air.
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Le sifflement du merle, le hululement de la chouette, le piaillement du poussin, le miaulement du chat, l'aboiement du chevreuil ont une autre allure que le coassement  d'une grenouille de bénitier.

lundi 18 novembre 2024

UNE ANALYSE VISIONNAIRE, LUCIDE, FROIDE, EXCLUSIVE ET SURTOUT OBJECTIVE DE CE QU'IL EN EST

Alors que le monde entier vit ces dernières décennies dans un aveuglement total et refuse de voir monter la température qui va la fusionner si une fission ne l'éclate,  notre société occidentale profite du retard à l'allumage de l'embrasement générale pour s'offrir de grandes et belles heures dans l'inconscience le plus totale pour opérer un magnifique salto arrière. La préparation est minutieuse et rien n'est laissé à l'abandon. Tous les piliers de sa société de consommation, de production  de pollutions, d'idéologies boueuses, vaseuses, nauséeuses sont en  ébullition. Dans le désordre, on a :

1- l'église traditionnelle en pleine implosion avec la  crise des vocations,  la désertification des chapelles, des  cathédrales et des basiliques, la mise en accusation des hiérarques couvrant les turpitudes de subalternes déguisés en bons pasteurs et, comble de bonheur pour les pourfendeurs de curés, la mèche du baton de dynamite qui va pulvériser l'édifice ecclésiastique vient d'être allumé par le pape lui-même qui veut excommunier Monseigneur Carlo Maria Vigano. Ce dernier, un haut prélat ayant occupé des postes importants dans l'État Vatican, accuse le pape actuel de transformer l'église en une agence philanthropique au service de l'inclusion, de l'environnement et du nouvel ordre mondial. Il proclame urbi et orbi répudier et condamner les scandales, les erreurs, les hérésies  de Bergoglio (nom propre du pape) qui manifeste une gestion tyrannique du pouvoir etc., etc... Calvin et Luther n'avaient pas des termes plus crus pour combattre un pouvoir déliquescent. Un nouveau schisme est en train d'être enfanté. Le diable est dépité, il ne reconnaît plus les saints et ne sait qui combattre puisqu'ils s'autodétruisent.

2- l'union de ces États n'est qu'une façade qui, à force de se lézarder  tombe en morceaux. Plus désunie que du temps napoléonien, chacun mène sa petite politique indépendante et rejette son inertie face aux questions existentielles sur une superstructure inopérante et paralysante. Colonies vassales d'un oncle d'Amérique qui la veut esclave, elle va disparaître sans laisser de traces, avalée et digérée par des estomacs affamés qui la trouvent encore bonne à déguster.

3- sa société est en pleine décomposition mentale, morale, physique, psychique, philosophique etc.. En plus d'être tomber sur la tête, elle marche sur un pied. Un contorsionniste unijambiste arriverait à se déplacer, mais complètement ankylosée par des siècles de conservatisme, de corporatisme, de jésuitisme, de socialisme, de bourgeoisie, elle est figée, tétanisée par son passé et ce qu'elle voit arriver: l' IA , son remplacement, la fin de son et du monde.

Après avoir été pendant des siècles un plat de résistance qui comblait des appétits et s'exportait facilement, l'Europe a perdu la main, le besoin, l'envie. Vieille, échaudée, cuite à point, elle est passée de la salle à la cuisine et maintenant passe à la casserole.  N'étant plus l'amuse-gueule des américains, elle devient, à l'insu de son plein gré, celui des chinois, heureux de se venger du sac du Palais d'Été (18 octobre 1860) par les franco-britanniques. S'étant reçue sur la tête à la reception de son saut périlleux à rebours imbécile,  dans le coma, elle subira indifférente une disparition qui précédera que de peu la carbonisation globale.

DE TOUT UN PEU

L'organe a besoin d'une fonction pour faire quelque chose sinon il s'ennuierait.
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L'extraordinaire se manifeste rarement parce que l'ordinaire ne lui en laisse pas l'occasion.
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La plupart des gens sont comme les autres. C'est ce qui empêche de les distinguer dans la foule.
Depuis que je suis de ce monde, je me demande où j'étais avant.

dimanche 17 novembre 2024

LA MAUVAISE SURPRISE

On imagine très bien la colère mêlée à la frustration  de celui qui, en plein rêve, fait une mort subite et ne connaîtra pas le happy end.

L'EMPLOI DU TEMPS

L'action, l'agitation, l'activité sont les moyens puissants et primaires qu'utilisent ceux qui ne veulent pas voir le temps passer. Ils monopolisent leur esprit et lui évitent de réfléchir aux bonnes raisons qu'il aurait de ne pas se fatiguer, de s'épuiser et de risquer de se blesser. À l'opposé, il y a ceux qui veulent voir le temps passer et profitent de lui pour réfléchir. Ils se posent des questions, cherchent des réponses, émettent des hypothèses, regardent, respirent, sentent, écoutent, flânent, sifflent, chantent, jurent, "baguenouillent" et se moquent du reste.
Le rêveur chimérique voudrait transformer la laideur en beauté, rendre intelligent l'idiot, heureux le malheureux, innocent le coupable, riche le pauvre, combler le vide, changer le monde. Heureusement, il ne réalise jamais son rêve,  l'autre nom du cauchemar.

LA MÉTHODE GAGNANTE

Quand je suis  en haut, pour arriver premier en bas, je chute.

samedi 16 novembre 2024

 Aujourd'hui, il y a la réalité augmentée. On connaît hier grâce à l'histoire trafiquée. Demain, on aura  la réalité supprimée.

LE CERCLE VICIEUX

Les gens sans idée n'ont pas celle d'aller les chercher chez ceux qui en ont.

RÉALITÉ ET VÉRITÉ

Les faits dont on a été le témoin ont une réalité dont la vérité est attestée par  la proximité, la voix, la vue. L'évidence de leur existence les rend indubitable, indiscutable. Ce qu'ils nous disent ne peut être un mensonge. Il n'y a que ceux qui ne croient  pas leurs yeux ni leurs oreilles qui vont douter, crier à la machination. Ont-ils tort? Nos sens ne nous abusent-ils jamais et David Copperfield ne doit-il pas sa fortune à sa capacité de nous faire prendre des mirages pour la réalité? Conclusion: rien n'est sûr, le vrai peut être faux, le noir être blanc, le certain incertain. J'en suis à me demander si j'existe!

À QUOI ÇA TIENT

La force de conviction d'une voix grave, profonde, caverneuse d'un chanteur d'opéra à la retraite est plus grande que  celle tenu, grêle et fluette d'un damoiseau de 11ans et demi. 
Quand je vois en plus du sucre, des amandes, du beurre, de la crème, du sel, du cacao, de la vanille les 6 autres produits entrant dans la composition des excellentes friandises que l'on vient de m'offrir, je comprends pourquoi les professionnels de la chocolaterie appellent leur cuisine un laboratoire. 
Il est possible de faire deux choses à la fois : lire et siroter un café mais impossible de penser à deux choses différentes en même temps. L'une chasse l'autre. Le cerveau permet la première conjonction et interdit la deuxième. On a pourtant deux cerveaux. Je suppute en leur sein une lutte d'ego, chacun veut imposer sa domination, le plus fort l'emporte et le vaincu ne peut concurrencer l'idée du vainqueur, il se mure dans un silence prudent. Cela nous renseigne de façon indirecte sur la lutte sans merci que les neurones de gauche livrent à ceux de droite. Le plus fort gagne mais pas forcément la meilleure idée. Ce combat dans le chef doit créer un climat détestable et je pose la question: n'est-il pas à l'origine des désordres psychiatriques qui agitent les asiles de fous?
Les inconscients ne sont pas comme ceux qui ont conscience de rien. Ils souffrent d'un manque congénital qui les rend irresponsables des horreurs qu'ils commettent en toute innocence tandis que les autres sont des indifférents qui ignorent volontairement ce qui pourrait les déranger, le crétinisme favorise ce  comportement.

vendredi 15 novembre 2024

Si les français avaient de la mémoire, connaissaient leur histoire, avaient les qualités de leurs ancêtres de 1789, c'est-à-dire du courage, de la lucidité, des lumières, ils auraient depuis longtemps aboli la nouvelle monarchie et installé sur ses ruines une bonne vieille république.
Contrairement à ce qu'on enseigne, l'essentiel n'est pas le plus important, il réside dans les détails. Ainsi vous prenez une phrase qui contient une sentence bien sentie, lourde de sens, pleine de bons sentiments et de sensations fortes et, si vous enlevez les lettres, il ne reste rien, exit la sentence, la page est blanche, Sénèque, Marc-Aurèle, Montaigne, un certain cynique vont se rhabiller.

POURQUOI MASSER VOTRE CHAT

Le chat aime la caresse et il s'en fait une quand il vient se frotter contre vous (il marque aussi ainsi son territoire et indique aux autres chats que vous lui appartenez, c'est un possessif du genre exclusif). L'autre raison n'est pas celle que vous croyez, il vous permet de le caresser non par altruisme, pour que vous soyez content, croyant lui faire plaisir puisqu'il ronronne parfois, en même temps, non, il demande un massage thérapeutique pour la relaxation, la décontraction et le confort secondaire qui favorise le sommeil. Le chat a une détente formidable, fait des bonds extraordinaires parce qu'il est une boule de muscles  Ce sont les mêmes que nous mais plus petits et plus performants. Pour les garder en bon état comme tous les athlètes de haut niveau, leur massage est indispensable. Il est manuel, se fait dans le sens du poil, concerne  la colonne vertébrale avec ses muscles spinaux, les trapèzes, les deltoïdes, le grand dorsal, les obliques, les muscles des antérieurs et des postérieurs. Ceux du cou doivent être privilégiés car puissants et très sollicités quand votre chat - un grand chasseur à courre et à l'affut qui vous ramène un lapin ou un lièvre en le tenant par le collet et en relevant haut la tête. Allez en Thaïlande apprendre l'art du massage, complétez vos connaissances par un séjour à Stockholm pour maitriser le massage suédois.

PS: pas de massage ayurvédique aux huiles essentielles pour ne pas perturber son odorat.

jeudi 14 novembre 2024

UNE DÉCLARATION DU CYNIQUE, CITOYEN À PART ENTIÈRE

Tout ce que je me permets de dire et de penser est conforme à  la licence que me donne la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 dans ses articles 10 et 11.
L'esprit et le corps cohabitent difficilement. Leurs intérêts sont différents et chacun veut s'imposer à l'autre. Le conflit est inévitable et nous en subissons les ravages en permanence. 

Le corps, l'entité matérielle et matérialiste  de la fausse unité que nous faisons semblant d'être, a des exigences impérieuses. Chaque système a des besoins vitaux qui entendent être satisfait pour fonctionner. Il a les moyens de se faire entendre et respecter. La faim commande et le système digestif envoie l'ordre de manger. L'esprit doit obéir et trouver les moyens de remplir l'assiette par le travail, la culture d'un potager, la chasse, la cueillette, le vol à l'étalage de l'épicier, etc... Le système respiratoire doit fonctionner pour que l'on reste vivant. Un automatisme bulbaire contrôle les mouvements d'inspiration et d'expiration.  D'autres besoins organiques  prouvent que le corps a un pouvoir régalien  qui lui dicte une grande partie de son activité.

L'esprit habite notre conscience. Sa mission est de penser, de réfléchir, de raisonner, de nous faire parler et agir. Son programme est vaste.  Il se veut et se croit indépendant puisque son domaine est celui des idées et n'a rien d'organique. Contrairement à la prétention des mystiques qui disent ne pas dépendre du corps et que seul l'esprit les anime, nous sommes dominés et conduits par la volonté de nos organes. Ils ont fait de l'esprit leur serviteur  et c'est autour de leur satisfaction que nous nous organisons, sans même nous en rendre compte. Chez le drogué au tabac, à l'alcool, à la cocaïne, l'asservissement est total et l'esprit fait tout pour calmer la souffrance du manque et atteindre la récompense du plaisir sans se soucier du risque  d'en mourir. L'esprit n'est donc pas le maître du jeu mais le corps. Ceux qui disent le contraire sont des menteurs. Certains sont démasqués de leur vivant, d'autres après leur mort. La plupart sont enterrés avec leurs mensonges. 

UNE QUESTION SANS RÉPONSE

Si on n'avait pas des yeux pour voir, des oreilles pour écouter, il ne nous resterait que des mains pour manier et des pieds pour marcher.

ILS SONT INNOCENTS ET FOUS

Ceux qui se sentent coupables tout en étant innocents ont trouvé un moyen de se déculpabiliser en croyant qu'ils seront pardonnés en se confessant à ceux qui leur ont mis cette idée en tête.
Les gens très contents d'eux sont rarement contents des autres. Ils sont comme ceux qui se font confiance et qui n'en n'ont aucune dans les autres.

mercredi 13 novembre 2024

LE CYNIQUE EST UN MALGRÉ LUI

Ce n'est pas par prudence ou lâcheté que je ne me mets pas à la place des autres, mais par respect et discrétion. Moi, monsieur, j'ai de l'éducation, on m'a appris à ne pas déranger, à ne pas m'immiscer, à garder mes distances et cela quoi qu'il m'en coûte car, en plus, je suis courageux,  MOI.

ORIGINE DE LA PENSÉE

Une chose est certaine et sûre: les mots qui sortent de la bouche ne proviennent pas de l'estomac , ce ne sont pas des régurgitations nauséabondes mais les créations d'une entité supérieure située dans l'appareil cérébral et qui exprime par l'intermédiare de vibrations ondulatoires les idées contenus dans les mots qui sortent etc.. Le problème  se résume facilement: est-ce que ce sont les mots qui créent la pensée ou le contraire. Mais ni ceux-là ni celle-ci ne connaissent la réponse. Qui ou quoi nous la donnera?

I

I est ma lettre préférée car elle se tient droite, impériale, impérieuse, inimitable. Majuscule ou minuscule avec son point final en guise de chapeau, elle est stoïque, unique, inébranlable, héroïque et ne laisse indifférent que les imbéciles. Simple, efficace, pratique, économique à écrire quel que soit le support, elle se dit facilement. Elle nous relie directement au phénicien par sa forme et au latin par son fond. Dans mon dico sans queue ni tête j'en avais fait l'éloge il y a un siècle en la liant à IDÉE. Pour ceux qui n'étaient pas nés, je le remets en ligne. 
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 « I » interpelle, fait rire mais aussi penser, avec idée et ses sous-produits plus ou moins dévoyés.

Malgré son intelligence supérieure, l’homme a une prédilection pour les idées simples. Elles ne sont pas l’apanage des simples d’esprit mais de tous ceux qui s’en remettent aux lois de la nature, à la gouvernance des vieux reflexes conditionnés ou à l’appel des sens aiguisés par l’appétit de la bonne chair. Faciles à trouver, à dire et à mettre en œuvre, elles laissent le temps de penser à rien, de faire la sieste, de perdre patience. Le bon sens populacier dit qu’elles sont les meilleures. Son avantage décisif et qui la met en premier est que, courte, elle retient peu l’attention qui, au-delà de la tierce est irrésistiblement attirée ailleurs par une mouche, une démangeaison, une petite faim, un besoin de changer d’air ou d’allumer une allumette. Les neurones aiment à rester inoccupés et travaillent plus facilement en sous qu’en surtension. L’idée simple est en concurrence féroce avec un tas d’idées qui n’ont pas sa sublimissime simplicité.

L’idée reçue est la préférée du père et de la mère. Ayant fait ses preuves ailleurs, consensuelle, conventionnelle, acceptée du plus grand nombre, elle les conforte dans leur opinion. Elle renforce la bonne idée que l’on a de soi et la mauvaise des autres, justifie tout ce que l’on pensait déjà et évite les désagréments de modifier un jugement, son caractère définitif créant un sentiment de sécurité bienvenu en ces temps aléatoires et de nuages noirs porteurs de pluies critiques. Savoir que les dirigeants en place et ceux qui veulent y venir appliquent ou ont un programme plein d’idées reçues, donne une illusion d’éternité qui rassure.

Forte de ce quitus, l’idée reçue occupe toutes les conversations, fonde la politique, la religion, établit la famille, conduit son monde.

Une petite révision des idées reçues est toujours utile. Elle permet de s’assurer qu’aucune n’a été oubliée, qu’elles sont prêtes à l’emploi. Elle a une particularité étonnante qui la rend, pour une fois, originale : l’idée reçue ne l’est pas de la même façon par tous. L’idée bien reçue par monsieur Martin devient outrageante, passible des tribunaux pour monsieur Dupont dont elle met en doute l’honneur, la probité et la vertu de quelqu’un qui s’en serait bien passé :

- l’argent ne fait pas le bonheur, contrairement au trèfle à 4 feuilles ;

- la fortune sourit aux audacieux ;

- une hirondelle ne fait pas le printemps ;

- la SNCF est un service public de grande qualité ;

- la gauche est proche du peuple ;

- la droite fait le jeu du grand patronat ;

- Monsieur, je ne vous permets pas de dire du mal de (au choix : l’armée, le pape, Napoléon, la reine d’Angleterre, Tino Rossi, un académicien, un chrétien, un juif, un musulman) ;

- Mange ta soupe si tu veux grandir.
Ne nous moquons pas de l’idée reçue. C’est le conservatoire national des valeurs normatives.

L’idée peut être bonne ou au moins pas bête, si elle donne à penser. Il s’agit alors d’une idée forte ou sa pareille, avec trait d’union, l’idée-force. Elle impressionne quand la martèle celui qui est capable d’aller jusqu’à son bout. L’histoire a malheureusement prouvé que l’idée forte mute facilement.

Elle devient l’idée fixe. Le fou qui se prend pour ce qu’il n’est pas, le quidam anonyme qui n’en fait qu’à sa tête ou le président qui a décidé qu’il avait raison contre le vent et la marée en sont affectés. Celle du tyran amené au pouvoir par les colonels, le peuple, ses convictions, mérite une mention spéciale. Faire le pire, pratiquer l’horreur, y recevoir l’aide nécessaire des uns contre les autres, suppose une idée fixe et forte en forme de slogan facile à étaler sur les murs, à chanter, qui aide à défiler, à guerroyer et à mourir pour une partie de la patrie. Quelques unes restent dans les livres d’histoires noires :

- l’ennemi, c’est l’autre ;

- épurons la race de ses éléments impurs ;

- nous allons faire le paradis pour tous et sur terre ;

- la dictature du prolétariat va faire le bonheur des masses laborieuses ;

- apporter la vraie foi aux incroyants vaut bien une guerre de religion.  

L’idée fixe ne devient pas toujours sanglante et il n’y a qu’un hasard de circonstances tragiques qui amène les khmers rouges au pouvoir. Elle peut être au départ une bonne idée qui, à l’usage, se révèle une fausse bonne idée. Son domaine de prédilection est la politique politicienne. Dépourvus de toute sagesse, incapable de réflexions profondes, pressés par l’ambition et les petits copains de la même promotion qui ont le même appétit dévorant, ils piochent dans le réservoir des idées simples, reçues, fortes et capables de fixer l’attention jusqu’au vote final. Il s’agit d’un recyclage d’idées anciennes que l’inculture, l’amnésie, le décervelage font facilement passer pour des idées neuves, malgré un lourd passif d’échecs, de désillusions, de catastrophes. Elles sont inoxydables et on en parlera encore demain :

- éradiquer la pauvreté ;

- faire les réformes nécessaires ;

- changer les comportements ;

- redistribuer les richesses ;

- remettre tout le monde au travail ;

- faire rendre gorge aux profiteurs ;

- apporter de l’eau aux moulins ;

- libérer les forces vives de la nation ;

- sauver les meubles ;

- construire un socialisme à visage humain ;

- construire un capitalisme à visage humain ;

- développer le plein emploi ;

- travailler plus pour gagner plus ;

- gagner plus pour économiser plus ;

- économiser plus pour avoir une retraite plus grosse ;

- donner le bac à tous les élèves ;

- éduquer pour en savoir davantage ;

- l’éducation, la santé, la sécurité, la retraite pour tous, voilà le bon choix.

Les idées fixes sont toujours des fausses bonnes idées qui sont des idées utopiques, construites sur du sable et incapables de résoudre le moindre problème car :

- les réformateurs sont soit incapables de réformer, soit prédestinés à se réformer eux-mêmes très vite ;

- le sauveur annoncé, face aux périls ne songe, très vite, qu’à son propre sauvetage;

- l’impossibilité de tenir ses promesses conduit irrésistiblement le prophète soit à les oublier pour se contenter s’assurer le service minimum soit à faire le contraire de ce qu’il avait promis, le cours des choses s’étant malheureusement inversé malgré ses efforts dans l’intervalle ;

- l’obligation de tenir les engagements des clauses secrètes de traités assassins, signés du gouvernement précédent, fait d’irresponsables majeurs oblige à surseoir au train de réformes qu’il avait été prévu d’engager aussitôt que possible ;

- l’obstruction non déguisée d’une fraction de la population habituée à profiter des avantages indus liés à une position dominante acquise à des moments faciles empêche toute avancée significative dans la voie des réformes pourtant rendues nécessaires par l’évolution des sciences, des techniques, la poussée démographique des pays émergents à forte intelligence, au travail assidu, aux bas salaires et à la jeunesse conquérante qui ne s’embarrasse pas des idées reçues, des rentes de situation et des habitudes des chers beaux-vieux pays en voie d’entrer dans l’oubli de l’histoire des civilisations disparues.

L’idée fixe a le grave inconvénient de ne pouvoir bouger avec son participe passé définitif. La situation est rendue inextricable par cette position impossible à déménager. Fixe et fixée, elle fait le vide. Chevillée au corps, elle ne part généralement qu’au pas lent du corbillard. Elle laisse des traces quand, déshérités, les héritiers s’en souviennent longtemps.

L’idée tabou est la plus ancienne. Elle ne reste en vigueur que dans quelques tribus inconnues de Papouasie du Nord. Respectueux de la coutume, des croyances ancestrales, de la tradition orale et du culte des anciens, je n’en parlerai pas, n’insistez pas.

L’idée dérangeante appartient au clan ennemi des idées simples, reçues, fortes et fixées. Elle lui doit sa réputation sulfureuse. Son seul tort est de bousculer les habitudes établies avec toutes leurs aises et devenues, par la force conjuguée de l’inertie, de l’aboulie dépressive, de la paresse et des avantages acquis tant bien que mal, un état dans l’état.

Un pays rassis, habité par une population vieillissante, aux valeurs de père de famille, adepte d’une religion traditionnelle, régi par le code Napoléon, ne pouvait que la haïr et plébisciter les autres.

L’idée originale, née d’une réflexion personnelle après l’observation d'un évènement étonnant est exceptionnelle. Elle a du mal à surgir, à mûrir, à se faire une place ou, au contraire, elle jaillit, transperce, éblouit, sans savoir d’où elle vient. Elle a du mal à se placer car elle se trouve confrontée à un tas d’idées reçues qui n’ont pas envie d’être évincées. Entrer dans la discussion, ouvrir le débat, se faire entendre est déjà un exploit ; se faire accepter en est un autre. L’idée originale est pourtant la seule façon de remettre la machine en marche, de réveiller les gens. Dans le pays des idées reçues, fortement fixées, ces qualités sont un handicap insurmontable. Sa seule chance d’être acceptée est d’être reçues à l’étranger et d’en revenir longtemps après, respectée, couverte de la gloire d’y avoir été reconnue belle et bonne. 

mardi 12 novembre 2024

La peine que je me donne me ferait  pleurer si elle ne m'occupait pas à me fatiguer.
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L'introduction prépare de loin la conclusion qui elle-même doit répondre à l'attente initiale. Cela s'appele l'économie circulaire littéraire.
La connaissance donne des réponses aux questions, des solutions aux problèmes, transforme l'inconnu en connu, explique le pourquoi et le comment. Elle encombre l'esprit de ce fatras de savoir qui engorge la mémoire, satisfait la curiosité mais au final, nous rend-t-elle plus heureux? Mettre des idées sur le nom de Spinoza, connaître ce que Montaigne et Pascal, Camus pensaient, tout cela a-t-il une réelle importance? Vivons-nous mieux en le sachant? Au risque de vous déplaire, je réponds non. Plus encore, je dis que ces messieurs nous empoisonnent la vie avec leurs élucubrations qui se contredisent ou disent la même chose de façon compliquée pour paraître originaux. 

Vive l'ignorance, elle nous protège des mensonges, des illusions, des prétentions de ceux qui croient détenir la vérité dans leur esprit et veulent que l'on partage leurs délires. L'ignorant est un innocent. Il n'a pas été perverti par les pensées et d'idées étrangères d'individus assez orgueilleux pour vouloir imposer les leurs. Vierge, sa mémoire est à son service. Elle n'est pas encombrée de celle des autres qui ne veulent pas son bien mais en devenir le maître. Ils veulent le pouvoir sur les esprits comme d'autres veulent le contrôle de la liberté de circuler, de voter. Ne rien connaître, n'avoir de réponse à rien est le comble de la liberté. Cela laisse l'esprit disponible pour s'occuper de lui-même. Il n'est pas parasité par d'autres curiosités. Son esprit est tourné sur lui-même et cherche à résoudre ses difficultés à être et à avoir. L'ignorance libère l'esprit de tout le parasitisme qui le rend malade. Elle est le seul moyen qu'a l'intelligence humaine de se protéger des dangers du savoir et d'accéder à la paix intérieure. La condition est devenue impossible à satisfaire tant, de nos jours, l'information circule. Elle nous envahit, submerge, noie. Le résultat en est le malheur universel.

POURQUOI LE CYNIQUE AIME SES ENNEMIS

Le plaisir que je prends aux malheurs de mes nombreux ennemis compense au centuple l'apitoiement chagrin que m'infligent ceux de mes rares amis. 

PS: on comprend pourquoi le cynique aime se faire haïr!!!

lundi 11 novembre 2024

UN PIÈGE AMUSANT ET INSTRUCTIF DU FRANÇAIS

La formule "vous n'êtes pas sans savoir" signifie "vous savez". La première négation (ne pas) annule la deuxième (sans) et la phrase devient positive. La tournure est alambiquée pour introduire une note de politesse teintée d'une ambiguïté ironique qui sous-entend que l'on craint que l'interlocuteur ignore cette grosse vérité, étant un idiot congénital. C'est la façon aristocratique d'injurier en feignant d'informer.
Le plaisir des vainqueurs d'une course transatlantique en double est deux fois moins grand que celui du vainqueur de la même course en solitaire.

LE GRAND JOUR

 Chacun a le grand jour qu'il mérite:

- pour le vainqueur de l'Everst, c'est celui de son arrivée au sommet.

- pour l'académicien, c'est celui de son intronisation sous la coupole.

- pour le nouveau président, c'est le soir de la défaite de son concurrent.

- pour la nouvelle mère , c'est  celui de sa délivrance.

- pour Christophe Colomb, c'est celui de la découverte de l'Amérique.

- pour Charles III, c'est celui de la mort d'Élisabeth II.

- pour ceux qui y croient, c'est le jour du jugement dernier.

- pour moi, ce sera mon dernier.

dimanche 10 novembre 2024

À partir d'un certain âge, ce n'est plus la vie que l'on a devant soi mais la mort.

samedi 9 novembre 2024

Suivre le vent est facile. Il porte, fait avancer. Le seul risque est l'empannage qui peut causer des dégâts.  Lutter contre lui est difficile, pénible, éprouvant. Avec le temps, c'est pareil. Le laisser suivre son cours, en l'accompagnant, vieillir avec lui, tranquillement ne donne que du plaisir, la paix, la quiétude. On voit disparaître ses ennemis, ses illusions, ses envies, ses désirs et on passe avec lui ses derniers moments. Certains n'ont pas cette sagesse. Il veulent remonter le courant. Ils le combattent, veulent ne pas vieillir, rajeunir. Le combat est inégal, couteux, désespérant, inutile, impossible. 
Être obligé est une contrainte. Elle impose la réciprocité, le renvoi d'ascenseur, le respect de la parole, de la signature, un remerciement. Certains ne se sentent pas tenus et s'obligent à rien. Ils n'honorent pas leur rendez-vous, refusent de payer la facture, de rendre la caution, d'honorer le contrat, de remercier, rendre la pareille. L'un a le sens de l'honneur et du devoir, l'autre imite ceux qu'il méprise.

LE CHANGEMENT PERMANENT

Il y a toujours eu des adeptes du changement.  Ils  s'expatrient en Australie, à Tahiti, en Thaïlande, demandent à un chirurgien esthétique de refaire leurs fesses, leur ventre; le nez en mieux, changent de quartier, de métier, de conjoint. Celui d'aujourd'hui a une radicalité que n'ont pas les précédents avec l'entrée du sexe dans la danse. L'ampleur du phénomène surprend et il y a de plus en plus d'hommes qui disent être des femmes et des femmes sentant qu'elles sont des hommes. La nature commet donc de plus en plus d'erreurs quand elle s'occupe de la nôtre. Habitués aux changements de plus en plus radicaux, nous serons préparés et le dernier ne nous surprendra pas. Le robot doté d'un Q.I de 200 qui est en gestation dans un laboratoire remplacera, et le plus tôt sera le mieux, l'espèce humaine au grand soulagement de la nature enfin débarrassée d'un prédateur dévastateur.
L'absence d'espoir ne fait rien attendre de bien de l'avenir et préserve donc de la déception et de son sous-produit, la dépression.

MERCURIALE

On a bien rigolé dans les chaumières avec mon idée d'inverser  le sens des mots dans la conversation en disant oui pour dire non. Il est fou, ce Dancharr. Que dire alors de la majorité qui fait exactement le contraire ce que le simple bon sens lui commanderait de faire:

-  de ne pas applaudir  ceux qui entretiennent le guerre en Ukraine, trouvent normal qu'Israël bombarde Gaza tous les jours depuis plus de un an, tuant les civils par dizaines de milliers.

-   de ne  pas consommer du charbon et les hydrocarbures en des quantités jamais atteintes alors que la Californie et le Canada sont en flammes et que la chaleur augmente partout. 

-  de ne pas élever les bébés  dès le berceau aux perturbateurs endocriniens  qu'ils trouvent dans leur lait et leurs petits pots ou dans le lait de leur mère quand, par miracle, elle les allaite. Ces mères seront étonnées que leur fils ou fille ne sache plus, dès le jardin d'enfant, s'il est une fille ou un garçon et pourquoi à 20 ans il ou elle fera 20 centimètres de plus qu'elle et à 40 pèsera 150 kilos.

- de ne pas manger des cancérigènes qui sont dans l'assiette, dans l'eau qu'on boit, l'air qu'on respire afin de ne pas avoir à 50 ans un cancer du pancréas, du foie ou du sang.

- de ne pas déverser les ordures et les eaux noires dans la mer, que celle des Sargasses soit nettoyée.

Ce monde qui se croit évolué est une mascarade et il court derrière une bannière étoilée qui lui cache son naufrage.

vendredi 8 novembre 2024

LE MAUVAIS GOÛT

L'attirance pour le mauvais côté des choses fait oublier leurs bienfaits. Cette tendance conduit les journaux à  nous inonder des méfaits causés par l'eau de pluie et ils ne parlent jamais du bien qu'elle fait en empêchant de mourir de soif les milliards d'êtres humains en plus des milliards des autres espèces animales et végétales. Le feu subi le même traitement. On ne parle que des incendies qui ravagent tout sur leur passage. Je ne nie pas sa dangerosité quand il est incontrôlable, mais je reconnais son mérite  dans le foyer d'une cuisinière et celui des feux de signalisation. Le vent subit le même sort, mais aussi les microbes, les virus, le sel, le sucre. Rien ni persone n'est épargné et si je répandais les horreurs  que l'on dit de vous, vous seriez convaincu. C'est triste, lamentable mais terriblement humain, le mal attire plus que le bien.

 La volonté permet d'acquérir le pouvoir de faire de grandes choses avec éclats. La constance ne jouit pas du même prestige car elle se contente de travailler dans la continuité à de petites choses qui finissent par transformer aussi le monde mais de façon anonyme.  

LE GRAND PLUS DU SUCRE

 Il n'est pas grandiose parce son blanc est beau, qu'il donne son bon goût aux gâteaux, du bien au moral, de la force aux muscles, du travail au pancréas, mais il procure l'immense satisfaction de faire apparaître un air de dégoût chez les malheureux qui ne l'aiment pas.

jeudi 7 novembre 2024

LE CONTRE-EXEMPLE

Plus que l'exemple qui n'est qu'une piètre copie, le contre-exemple est riche d'enseignements et une aide précieuse à la décision. Il donne un regard critique, montre les inconvénients, analyse ses faiblesses. Il faut aussi avoir l'esprit de contradiction pour en tirer un bénéfice.

FAITES ATTENTION AU FREIN

Non, pas celui de la voiture, mais de la langue. Sans lui, vous l'avalez et bonjour les dégâts.

À LA RÉFLEXION

En réfléchissant à nos choix, on s'aperçoit que la plupart n'ont aucun intérêt, peuvent avoir des conséquences fâcheuses et que la sagesse conseille l'abstention. La réflexion doit précéder l'action et on gagne du temps, de l'argent et on évite de la fatigue, des ennuis de santé, économiques, juridiques. Ainsi, dans ma jeunesse, j'avais décidé, sur un coup de tête, que j'allais devenir champion du monde du saut à la perche. Mais, en y réfléchissant, jai fait la liste de tout ce que je devrais supporter pour arriver au sommet: entraînement de dingue, chutes de haut avec risque de blessures, de fractures, obsession malsaine d'un record, d'une médaille, d'un podium, obligation de voyages lointains, de serrer des mains, d'entendre encore et encore la Marseillaise, de risquer de prendre la grosse tête, de sacrifier la vie de famille. Le calcul fut vite fait. J'abandonnai rapidement cette funeste idée, content d'avoir échappé à un sort si cruel. J'ai sacrifié avec courage mon ambition, ma volonté d'acier, mes moyens physiques exceptionnels (rapidité, souplesse féline, force de la détente, maîtrise du vol aérien, résistance au stress et au mal de l'altitude. Le sacrifice en valait la peine. 

IL FALLAIT LE DIRE

L'excès de confiance dont fait preuve la conscience vis-à-vis de son intelligence est à l'origine de la plupart des erreurs  qu'elle commet en toute inconscience.

ÇA, C'EST BEN VRAI

Quand on compare le niveau impressionnant du quotient intellectuel de l'IA qui n'est pas adolescente, on se dit que la bêtise a des soucis à se faire.

mercredi 6 novembre 2024

UNE ASTUCE PEU CONNUE

Quand je veux rencontrer quelqu'un que je ne connais pas, je vais là où il y a du monde, me mêle à la foule, attends que l'on me remarque, s'approche de moi. La conversation s'engage sans que l'on entende ce que l'on dit, au grand bénéfice de ceux qui n'écoutent pas. C'est une façon pas comme une autre de perdre son temps. 

LE FUTUR DE L'AVENIR

On ne parle jamais du futur de l'avenir comme si ce temps était si lointain qu'il ne méritait pas notre intérêt. Je répare cette erreur et propose de le conjuguer au futur postérieur. Nous verrons un autre jour de quoi il sera fait.
Le vrai de certains est faux pour d'autres. La vérité est donc incertaine. Avoir une opinion qui soit bonne devient impossible même sans s'inspirer des mânes de Protagoras et dire avec lui que tout est relatif, que le bien vaut autant que le mal qui devient bon quand les circonstances s'y prêtent. Comment faire dans cette incohérence où rien n'est sûr? Pour ne pas tomber dans l'hébétude, je choisis mon camp, celui du beau, du bien et du bon et suis d'accord, par principe à tout ce qu'il préconise. Tout devient simple, clair, évident. Le fait de se retrouver dans la minorité impuissante n'enlève rien à son charme et permet de dormir tranquille.
Pour éclairer le problème, éclaircir les esprits et écraser mes contempteurs, j'ai décidé de m'attaquer, pour le résoudre, à un des problèmes réputés insolubles par ceux qui scrutent l'infiniment petit au travers de microscopes électroniques ou l'infiniment grand en regardant les images fournies par des télescopes galactiques. Empêchés par leurs limitations cognitives, se réfugiant dans des élucubrations fantaisistes, ils n'imppressionnent qu'une galerie d'illettrés, de demeurés, de fanatiques de la permaculture. Je l'ai solubilisé dans une réflexion originale inspirée par un raisonnement impeccable basé sur une physique "up to date" dérivée d'une analyse synthétique des résultats d'expériences réussies malgré les difficultés techniques structurelles, les obstructions administratives traditionnelles, les obstacles intellectuels inéluctables et je ne parlerai pas des difficultés budgétaires surmontées aisément grâce au gain du super loto du millénaire de 10 milliards de dollars empoché à Las Vegas.  

Son développement assez abstrait pour qui ne maîtrise pas son langage quaternaire peut se résumer en une formule lapidaire Z= Ox√W où Z représente l'inconnu, O l'énergie dégagée et W la fonction dérivée du facteur  initial. Elle ouvre des possibilités qui dépasse  e=mc2, révolutionne la physique et la chimie quantiques, ringardise Euclide, Leibniz, Descartes, Poincaré et les Field. J'attends une ouverture dans l'actualité pour la soumettre à la commission ad hoc de l'académie des sciences et devenir celui qu'on n'attendait plus...

mardi 5 novembre 2024

CARACTÈRES CLIMATIQUES

Une étude émanant du département de météorologie de l' Institut de Psychologie appliquée d'une célèbre université  vient de démontrer que le  caractère humain n'avait aucune responsabilité sur le temps qu'il faisait. Aucune corrélation ne peut être établie entre un mauvais  caractère et le mauvais temps et  un bon celui-là  sur le bon celui-ci. Le temps s'avère donc imperméable à la psychologie humaine. Les chercheurs ont, par contre, démontré de façon indubitable que, par contre, le moral de l'individu moyen, quelque soit son QI, son statut social, sa nationalité, sa religion, ses partis pris dépendait étroitement de la qualité du temps: température et hygrométrie, plus particulièrement. La couverture nuageuse, la direction et la vélocité du vent ont également un impact à considérer si on veut être exhaustif. C'est ainsi qu'une température caniculaire ou sibérienne, une hygrométrie à 100% ou à 0%, un vent du nord arrivant à la vitesse du blizzard ou du sud à celle du sirocco déclenchent invariablement et immédiatement des plaintes, des lamentations et même des gémissements. Ces symptômes indiquent un mauvais moral, une dépression en cours d'instalation, une disparition de l'euphorie provoquée par le beau temps précédant.

PS: avec leur honnêteté habituelle, les auteurs de cette étude remarquable précisent cependant que leurs conclusions ne s'appliquent ni aux esquimaux ni aux kalahariens aussi nommés bushmen.  Ces deux groupes quoique vivant dans des conditions parfaitement antipodiques ont, malgré un climat extrême,  une égalité dans l'humeur et pratique le même  humour  sous un thermomètre à plus 50 degrés ou à moins 40. 

ÇA, C'EST PEUT-ÊTRE VRAI

Quand on voit la quantité d'informations qu'il y a dans une clé USB, dans le cerveau humain (1kg3), on se dit que le cerveau du cachalot (9 kg) doit en contenir assez pour rivaliser avec l'intelligence artificielle et même la dépasser, ne croyez-vous pas, et on peine à imaginer la richesse de ses sensations et de ses sentiments.
L'homme doit son inhumanité à sa capacité à mentir, à trahir, à voler, à se battre, à son amour du laid, du sale, du mauvais, à son intolérance, son fanatisme, son irresponsabilité. Tous ses (ces) vices cachés et publics au lieu de le projeter dans les nues, le précipitent dans le gouffre sans fond qui attend son arrivée, tout content.

lundi 4 novembre 2024

UN GRAND MYSTÈRE

Comment se fait-il que l'évidence échappe à l'entendement de ceux dont c'est le métier et qu'ils n'aient pas compris ce qui me frappe aujourd'hui au point que je me reproche de ne pas y avoir pensé avant. Le voila: la nature se régule elle-même et fait le ménage quand il devient nécessaire. Il suffit de la regarder éliminer le superflu, l'excès, le périmé pour permettre à la vie de reprendre son souffle et recommencer à prospérer à la satisfaction de tous ceux qui le méritent. 

La nature est partie d'une idée élémentaire: la quantité tue la qualité. De ce principe indiscutable, elle a fait une arme qu'elle utilise chaque fois que le besoin s'en fait sentir. Nous le voyons à l'œuvre dans les nuées de criquets qui partent par millions, poussés par l'instinct qu'elle leur a inoculé à la naissance, à son signal, dans des voyages sans retour pour disparaître dans le désert sous la dent des prédateurs spécialisés, desséchés par le soleil, décimés par la faim et la soif. Ils sont rapidement éradiqués et rendus incapables de tout dévorer sur leur passage. Le même phénomène avec la même conclusion affecte pour leur perte, les souris en surnombre, les fourmis légionnaires de la Marabunta, l'essaim d'abeilles qui quitte la ruche pour émigrer ailleurs. Même les hirondelles, les oies cendrées, les canards sauvages et les autres migrateurs sont régulés de la sorte: ils partent par milliers et ne reviennent que par centaines. L'hécatombe  adapte le nombre des consommateurs à la nourriture disponible. La disparition des dinosaures a probablement répondu à la même nécessité. La nature a dû considérer qu'ils n'étaient plus en phase avec les conditions de la situation du moment, qu'ils constituaient une menace pour les autres espèces, que leur évolution se faisait dans la mauvaise direction. Elle n'avait que l'embarras du choix et n'a pas tergiversé, quoiqu'il lui en coûta (ça a été une de ses grandes réussites) et elle a fait le nécessaire (elle est courageuse) en déclenchant un changement climatique, une éruption volcanique ou la chute d'un météore.

Plus près de nous, la nature applique le même principe mais il se heurte au nôtre qui est son exact opposé. Elle multiplie les épizooties partout où elle estime que la surpopulation est un défi à la sécurité animale afin de rétablir l'harmonie et l'équilibre dans les élevages de poules, de canards, de porcs, de saumons. Dans ces endroits, les producteurs entassent par millions ce qu'ils considèrent comme des produits dans des conditions infectes d'hygiène et de bien-être. Ses efforts sont combattus, elle perd le plus souvent. 

Cependant, la nature n'a pas dit son dernier mot. Elle sait depuis longtemps que l'homme ne lui veut que du mal. Elle a déjà fait des tentatives pour s'en débarrasser dans des épidémies de peste entrées dans l'histoire. Bonne fille, elle n'a pas poussé son avantage et l'espèce a survécu. Elle ne sera peut-être plus aussi clémente le jour où elle va s'apercevoir que  cette espèce toxique est devenue folle et qu'il y va de sa survie. Je ne serais pas étonné si la récente pandémie n'était pas un essai en phase 3 à l'échelle de la planète pour tester l'efficacité d'un virus tueur et la rapidité de réaction de la cible. 

Elle a dû apprendre beaucoup de l'expérience et avoir pris conscience que le sujet avait du répondant. Elle va en tirer les leçons, changer de formule et la prochaine fois, attaquer massivement avec un virus à action ultra-rapide, du genre foudroyant afin que personne ne réchappe et que la terre soit débarrassée une bonne fois pour toutes de cette engeance qui ne laissera que de mauvais souvenirs aux générations futures.
"Moi, je ne dois rien à personne et je ne dépends que de ma volonté", proclament ceux qui ne doutent pas d'eux. Ils ont tort et dépendent de leurs pieds pour marcher, de leurs yeux pour voir, de leur estomac pour digérer, de leur vessie pour uriner etc.. En plus, le jour où ils marcheront  mal, ils auront besoin d'un podologue, qu'ils verront de travers d'un ophtalmo, qu'ils souffriront de dyspepsie, ils iront chez un gastro et chez l'urologue quand le robinet sera fermé. Ils ne tiennent debout que par la grâce de toutes ces aides et il n'y a que leur connerie qui ne doit rien à personne.

MISSION IMPOSSIBLE

Exprimer exactement sa pensée est impossible car elle est faite de sentiments et de sensations et que l'on ne dispose que de phrases faites de lettres rassemblés dans des mots.

dimanche 3 novembre 2024

LE CONSEIL DU DIMANCHE

On s'émerveille de la vitesse à laquelle circulent la lumière, l'électricité, les avions, les lettres, l'information et jamais de la rapidité de nos paroles, de nos réparties, de notre réflexion, de nos analyses, de nos conclusions. Soyons objectifs, nos rapidités sont aussi et autant admirables que leurs vitesses. Cessons de nous rabaisser, faisons comme les américains: aimons-nous.
J'attends avec impatience le premier moment qui arrive toujours trop tard et  sans le dernier qui  arrive toujours trop tôt.

UNE CONSULTATION PARMI D'AUTRES

"Personne ne m'aime" sanglotait-il en venant se recroqueviller dans mon giron. Et moi, toujours prêt à dire un gros mensonge bien articulé pour consoler, d'embrayer

"Veinard, tous ces gens vous rendent un bel hommage. La haine, car c'est de la haine et pas une banale absence qui ne ferait de mal à personne venant d'eux, dont ils espèrent vous faire souffrir n'est que la pauvre revanche qu'ils sont capables de s'offrir. Revenez en arrière, à l'origine de leur détestation. Rappellez-vous vos conversations et les  phrases que vous  prononciez pour leur prouver qu'ils avaient tort, qu'ils se préparaient des déconvenues, que leur investissement préparait une faillite frauduleuse qui allait leur valoir la prison, le déshonneur, que le voyage projeté au Nicaragua risquait d'hypothéquer la suite de leur existence, que le livre qu'il lisait était un tissu d'âneries mal écrites plein de fautes d'orthographe, que le Bourgogne hors de prix qu'il avait conseillé était une infame piquette, que la pièce de théâtre où il vous avait traîné était du niveau d'une troupe d'amateurs sous-doués. Mais le pire est que votre préscience aidée d'intelligence supérieure, vos expériences multiples, l'expertise dans les domaines de la géopolitique, de  la finance, de l'économie et des sciences exactes vous ont donné  raison à chaque fois. Il a été ruiné, il avait reçu 3 balles dans le dos et une dans le ventre, que le bouquin avait eu le prix du plus mauvais bouquin de l'année, que son fameux vin avait été retiré du marché pour fraude sur la qualité et son propriétaire-récoltant interdit de vinification, que son chef d'oeuvre théâtral avait entraîné la fermeture du théâtre après 8 représentations. Votre lucidité se confronte à leur bêtise  que vous prouvez  par A  plus B.  Ils ne le supportent pas  et c'est humain. C'est leur seule excuse. Ne soyez plus triste, remerciez-les, ne changez rien, vous avez une mission et la remplissez très bien, moi qui ai tant d'amis qui disent ne pas pouvoir se passer de ma compagnie, je suis jaloux de n'être pas comme vous, etc., etc..." 

Thaumaturge par bonté et charité, j'emploie toujours la manière douce au service d'une dialectique de choc apprise lors de mon passage à la Légion, pendant une journée "portes ouvertes". Transformer un déprimé en pleurs  en un joyeux vous inondant de larmes de reconnaissance fait partie de mon activité au service de la communauté qui compte sur moi pour réparer ses bêtises.

samedi 2 novembre 2024

Il faudra attendre d'avoir tout compris pour savoir si  ceux qui croyaient n'avaient pas tort et si ceux qui doutaient avaient raison. 

ENCORE LE TEMPS

Le temps est un puissant révélateur. Il nous fait perdre, à mesure qu'il passe, toutes les illusions que l'on avait en naissant. À la fin,  il n'en reste aucune  et débarrassé de tout cet encombrement, allégé, on peut s'envoler...
Le bonheur, le plaisir peinent à tenir dans la durée. Ils décroissent rapidement pour se stabiliser dans une neutralité bienveillante qui n'a rien à voir avec son degré antérieur qui était très excitant.

Le malheur, la douleur se maintiennent sans effort à leur hauteur d'origine avec une résistance dont on se passerait.

UNE AVANT-DERNIÈRE

Le cynique m'a pris par surprise en m'annonçant, ce matin,  "j'ai  décidé d'assister à mon enterrement". "Mais tu es bien vivant, en pleine forme. Tu ne veux pas être dans les premiers à inaugurer la prochaine loi ?"
"Tu n'as rien compris". Je veux vivre en direct, en toute conscience la cérémonie. Dans la vie, il y a deux moments importants: l'arrivée sur terre et le départ sous terre. Je ne me rappelle pas du premier, je voudrais connaître le deuxième même sous la forme d'une répétition".

 "Comment tu vois la cérémonie?"

 "Classique, simple, je serai dans le cercueil, à la maison, au salon, et les invités, alléchés par la réputation de fin cordon-bleu de mon épouse, seront nombreux à venir à cette soirée de funérailles, une occasion de picoler et de se goinfrer. Le carton d'invitation leur demandera une contribution sous la forme d'un petit discours pour marquer l'évènement."
"Tu prends des risques, ce peut être l'occasion rêvée pour un règlement de comptes".

"C'est le but et pour moi celle de dire ce que je pense de ma vie en particulier et de la vie en général".
"Je crains le pire , mais j'ai hâte d'y assister". 

QUELQUE TEMPS PLUS TARD, devant le cercueil ouvert, les péroraisons commencent:

L'ami de toujours: "Cher ami, toujours pressé de partir et d'arriver, tu nous fais une sacrée surprise en prenant les devants. Ta curiosité nous joue un mauvais tour en nous obligeant à dire ce qui ne se dit pas, la vérité. L'occasion n'est jamais bonne et n'apporte rien qui mérite d'être rapporté puisque chacun a la sienne et elle doit rester secrète pour ne pas devenir un mensonge. Sache cependant que tu n'aurais pas été déçu puisque nous la partageons depuis longtemps et si elle avait dû changer, l'occasion lui a été souvent donnée et elle n'en a jamais profité. Amen".

L'ami flagorneur, intéressé, passeur de cirage, en service commandé y alla de sa tirade: "Mari modèle, ami fidèle, père exemplaire  si tu  avais eu des enfants, soldat courageux, enfant espiègle, sportif accompli, cavalier émérite, tu étais meilleur que le bon. Tu vas faire  de l'ombre au bon Dieu...".

Un passant: "J'ai vu du monde, la porte était ouverte, j'ai cru à un vide-maison avant travaux, suis entré. Que faire? Rien. Que dire? Souhaiter un bon voyage, pas de mauvaise surprise".

Le proche voisin, général de réserve, début d'Alzheimer, "À mes côtés dans la 2ème DB, si tu avais été moins jeune, je t'aurais montré ce qu'on aurait pu faire en 40, si on en avait eu les moyens".

En tournée électorale, le politicien local eu les mots qu'il fallait: "Loyal à ton parti, fidèle à tes idées, au service de tous, mon triomphe demain aurait été le tien  etc.."

L'improvisateur de service: "Pris de court, les mots me manquent, je ne sais que dire mais je pense beaucoup".

Le plombier-électricien-pisciniste-serrurier-couvreur : "Je vous ai appris l'art et la manière de déboucher un évier et, grâce à vous, je suis devenu un spécialiste du massage transverse profond et traite tous les torticolis du canton. Merci".

"De rien, cette petite fête anthume, une avant-dernière, se déroule selon mes prévisions. À mon tour de vous en conter de belles et de vider mon sac car j'aime voyager léger".....!!!    

vendredi 1 novembre 2024

Ce que je dis vous ennuie, je le vois, avouez, ne vous en cachez pas, ce n'est pas grave, ne soyez pas ennuyé. C'est normal, sans ennui, vous ne seriez pas vous-même, vous vous sentiriez étranger. Cette sensation est perturbante, inquiétante. Votre malaise est compréhensif, je compatis. Pour votre bien, je vais changer de sujet et vous entretenir de sujets qui vous passionnent: le temps qu'il fera demain, la couleur du cheval blanc d'Henri IV, etc..
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Vous êtes devenu fou, vous racontez n'importe quoi, vous vous moquez de moi et des autres qui me ressemblent. Ça fait beaucoup de monde. Même un  lourd comme vous ne fait pas le poids. Parlez-nous plutôt de choses intéressantes qui passionnent les foules: la Une de Gala, la vie secrète de la fille cachée d'un ancien pape, les révélations interdites de monsieur X, la première déclaration de la médaille d'or du triple saut masculin, un souvenir d'enfance émouvant d'une ancienne vedette de Plus belle la vie et si vous vouliez vraiment faire plaisir et avoir un lectorat fidèle parlez lui des problèmes de santé de madame Céline Dion, la chanteuse qui depuis la tour Eiffel a fait pleurer le monde entier. 

UN AUTRE GRAND REMPLACEMENT

Il suffit d'un petit caillou dans la chaussure, d'un cheveu dans la soupe, d'un moucheron dans l'oeil, d'un mot de trop, d'un geste déplacé et la marche est pénible, le repas gâché, la vision troublée, la scène de ménage lancée, le monsieur condamné. Les choses minuscules ont depuis toujours des conséquences qui peuvent être importantes. Leur pouvoir est aujourd'hui décuplé par l'affaiblissement des choses importantes qui prennent des dimensions ridicules.   

MÊME AU PLURIEL

On peut vivre dans le même pays, la même ville, le même village, le même hameau, la même maison. On peut parler la même langue, lire les mêmes journaux, écouter les mêmes radios, regarder les mêmes télés. On peut être nés des mêmes parents, avoir la même éducation, les mêmes souvenirs et pourtant se sentir étranger, ne partager aucune valeur, aucune croyance, ne pas donner aux choses la même importance, aux évènement la même couleur. Il suffit de n'avoir pas les mêmes idées. La différence rend l'autre peu sympathique, à la limite de l'antipathie.

Pour imaginer ce qui se passe quand l'autre n'habite pas le même pays, qu'il ne parle pas la même langue, qu'il n'est pas un frère ou une sœur mais un inconnu total, rapportez-vous à la page des guerres en cours de votre journal habituel...