La conscience de soi est la connaissance ultime, la plus difficile. Elle suppose le débarras de tout le favoritisme inhérent à soi-même, de son hypocrisie, de son orgueil, de ses prétentions, de sa satisfaction d'être celui que l'on croit. C'est aller au plus profond de ses retranchements et d'y débusquer sa vérité.
Ce qu'on y trouve est si petit, mesquin, insignifiant que l'on comprend que personne ne se risque à ce voyage intérieur ou qu'il n'aboutisse pas. Sinon il n'y aurait jamais de pape, d'empereur, de président. Il y va de la survie de la société, de l'espèce.
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