Le travailleur manuel récolte de la fatigue physique qui est proportionnelle à l'intensité et à la durée du travail. Il a besoin de repos pour que ses muscles éliminent les déchets, que les contractures disparaissent, que les articulations ne soient plus ankylosées et que sa machine puisse redémarrer. Le travailleur intellectuel fait, lui, travailler son cerveau. Pour le reposer, il doit dormir, penser à autre chose, écouter de la musique, regarder les petits oiseaux, méditer.
Si l'usure du corps du maçon, de l'éboueur, du bucheron, du transporteur, du charpentier, du platier, du cultivateur était à la mesure de son salaire et s'il y avait une justice, ils devraient recevoir la paie du PDG, du sorti de l'ENA, de Polytechnique et ceux-ci toucher le SMIC.
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