- ne pas déprimer, de bien dormir,
- n'avoir que du bon cholestérol, celui qui nettoie les artères,
- garder mon indice de masse corporelle dans la limite inférieure préconisée par l'OMS.
Je fais, en effet, une confiance aveugle à l'étude multicentrique conduite en double aveugle menée pendant trente ans, avec un échantillon représentatif d'individus de mon âge, de mon sexe, ayant la même alimentation, la même culture, les mêmes habitudes par une équipe d'épidémiologues n'étant pas grassement subventionnée par l'industrie chocolatière.
Je ne consomme, bien entendu, que du chocolat certifié biologique, issu d'une culture raisonnée. Cela ne suffit pas à mon bonheur, il doit être cultivé et les cabosses cueillies par des ouvriers syndiqués et non par des enfants de 12 à 15 ans vendus par leurs parents et traités en esclaves par les propriétaires des plantation de cacaoyers. Ils s'avère, en effet, que ces gens utilisent souvent des enfants comme main-d'œuvre presque gratuite. Beaucoup de maisons chocolatières sont peu regardantes sur l'origine de leur cacao venu principalement d'Afrique sub-saharienne. Seul le prix les intéresse et ils le tirent vers le bas sous l'œil indifférent du dalaï-lama, du pape, du Secours catholique, de l'Ordre de Malte, de l'Unesco, de Jeune Afrique, des pères blancs, de la Licra et de la MMETA (mission de la mémoire de l'esclavage, des traités et de leurs abolitions). L'indignation générale est sélective, tournée vers le passé et ils feignent d'ignorer la réalité d'aujourd'hui dans les plantations de Côte d'Ivoire et d'ailleurs où la tradition ancestrale de l'esclavage des africains par les africains se perpétue avec la complicité des uns et des autres. N'achetons que du chocolat qui ne soit pas un sous-produit de l'esclavage.
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