Ce blog est pour le lecteur qui apprécie l'ironie, l'humour, qui est à l'affût de pensées faciles, d'idées saugrenues, d'inventions bidon, de conseils bizarres et qui n'est pas horrifié par le sarcasme, l'irrespect. Il est à éviter pour les conformistes, les dominants, les dominés.


mardi 13 juillet 2021

CHOCOLAT, QUAND TU NOUS TIENS

Il faut savoir faire des sacrifices pour rester en bonne santé. Ainsi moi, je me force à manger du chocolat pour avoir une bonne pratique de l'hygiène de vie et vous invite à imiter mon exemple. Ce n'est pas  facile: il faut prendre matin, midi et soir 2 carrés de chocolat à 70 pour cent de cacao pur, avant les repas. Avec ce viatique, je suis sûr de 

- ne pas déprimer, de bien dormir,

- n'avoir que du bon cholestérol, celui qui nettoie les artères, 

- garder mon indice de masse corporelle dans la limite inférieure préconisée par l'OMS.

Je fais, en effet, une confiance aveugle à l'étude multicentrique conduite en double aveugle menée pendant trente ans, avec un échantillon représentatif d'individus de mon âge, de mon sexe, ayant la même alimentation, la même culture, les mêmes habitudes par une équipe d'épidémiologues n'étant pas grassement subventionnée par l'industrie chocolatière.

Je ne consomme, bien entendu, que du chocolat certifié biologique, issu d'une culture raisonnée. Cela ne suffit pas à mon bonheur, il doit être cultivé et les cabosses cueillies par des ouvriers syndiqués et non par des enfants de 12 à 15 ans vendus par leurs parents et traités en esclaves par les propriétaires des plantation de cacaoyers. Ils s'avère, en effet, que ces gens utilisent souvent des enfants comme main-d'œuvre  presque gratuite. Beaucoup de maisons chocolatières sont peu regardantes sur l'origine de leur cacao venu principalement d'Afrique sub-saharienne. Seul le prix les intéresse et ils le tirent vers le bas  sous l'œil indifférent du dalaï-lama, du pape, du Secours catholique, de l'Ordre de Malte, de l'Unesco, de Jeune Afrique, des pères blancs,  de la Licra et de la MMETA (mission de la mémoire de l'esclavage, des traités et de leurs abolitions). L'indignation générale est sélective, tournée vers le passé et ils feignent d'ignorer la réalité d'aujourd'hui dans les plantations de Côte d'Ivoire et d'ailleurs où la tradition ancestrale de l'esclavage des africains par les africains se perpétue avec la complicité des uns et des autres. N'achetons que du chocolat qui ne soit pas un sous-produit de l'esclavage.

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