L'État israélien dirigé par Netanyahou enterre son honneur dans l'horreur en bombardant Gaza. Il répond à un carnage par un gazouicide. Il rejoint la liste infamante de ceux qui abusent de leur pouvoir pour rendre la justice en appliquant la loi du talion, une loi barbare, inefficace, abandonnée car entretenant le cycle de la violence. Il entraîne dans le déshonneur ceux qui applaudissent, approuvent, encouragent. Ils sont mis au ban de l'histoire par ceux qui refusent ce retour en arrière, qui voient en Gaza un Guernica quotidien. Les journalistes des officines officielles, les politiciens de tous les bords disent qu'Israël agit en légitime défense, pour sa survie et trouvent normal l'inacceptable. Ils font aussi une erreur fatale qui les engloutira. L'équité, la sagesse, la pitié, la justice ne sont pas occidentales. Même le pape trahit son devoir et n'ira pas au paradis. La vérité sort de la bouche du président de la Colombie. Il méritera le Nobel de la Paix et Netanyahou et tous ses supporters, ses alliés, ses amis, ses fidèles, ses mercenaires, ses complices celui de la guerre.
Aujourd'hui, Zola serait dans la rue, à Sciences-Po, sur les campus américains brandissant le drapeau palestinien car aucun de nos journaux n'accueillerait son "J'accuse". Le monde a changé. Il atteint le fond. Attendons-nous au pire.
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