Si vous voulez briller facilement dans les salons germanopratins, être un invité chronique chez Ruquier ou Hanouna, être publié chez Gallimard, cultivez l'esprit de contradiction. Vous n'avez besoin d'aucun talent, d'aucune imagination, il vous suffit de défendre le contraire de la pensée dominante du moment, celle qui fait consensus, a la garantie du gouvernement et l'onction papale. Ainsi actuellement, je vous recommande de ne pas cacher l'horreur que vous inspire la politique israélienne et l'attitude de ceux qui y adhèrent, de ne pas celer l'espoir d'une victoire de Trump, seul dirigeant assez fou pour renverser la table, en finir avec l'appui américain à la guerre à Gaza et en Ukraine, de dénoncer les écologistes qui préfèrent parler de politique et d'économie plutôt que de s'attaquer à la pollution des mers, de la terre et des esprits par la pornographie, l'hypocrisie, les censures, l'intolérance, le fanatisme. Vous courrez le danger qu'un contrat soit émis sur votre tête à Medellin et déclaré persona non grata par l'Élysée (cela a la valeur d'une excommunication pour les ondes officielles et chez les bien pensants). Armé, blindé, surentrainé, vous n'avez pas la peur que vous inspirez à ces trouillards congénitaux. Ils craignent leur ombre, ceux qui ont le courage de leur opinion et disent le contraire des mensonges officiels, donc de vous.
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