Quand perplexe, ne sachant pas où aller, je tombe par inadvertance dans l'abysse, sans pouvoir me retenir à une branche de corail, je chute au ralenti car la pente est douce grâce à la poussée d'Archimède qui va en sens contraire du poids qui m'entraîne, malgré tout et bien malgré moi, au fond. A peine y suis-je arrivé, je commence à suffoquer, comme il fallait s'y attendre, faute d'oxygène ambiant. Toujours prévoyant, j'ouvre une des bonbonnes qui ne me quittent jamais, y puise un air respirant qui, me rendant plus léger que l'eau, me ramène sain et sauf sur le plancher des vaches où ma famille au complet n'attendait que moi pour passer à table.
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