Le pelotari qui se bat contre un mur et que personne ne regarde me fait penser au navigateur solitaire qui remonte le vent, au pianiste faisant ses gammes, au chanteur ses vocalises, à ceux qui creusent des trous ou une idée, qui tirent à la ligne. Ils sont les seuls spectateurs de leur effort, de leur exploit, mais ils ne regrettent rien car la part d'un bon gâteau est d'autant plus grande qu'elle n'est pas partagée.
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