Ce blog est pour le lecteur qui apprécie l'ironie, l'humour, qui est à l'affût de pensées faciles, d'idées saugrenues, d'inventions bidon, de conseils bizarres et qui n'est pas horrifié par le sarcasme, l'irrespect. Il est à éviter pour les conformistes, les dominants, les dominés.


mercredi 26 septembre 2018

LES QUESTIONS QUI VONT BIENTÔT S'IMPOSER

L'église catholique pédophile ne représenterait que 1,4 % du clergé d'après une estimation interne invérifiable et qui n'a aucune valeur. Ce pourcentage officieusement incriminé ne représente que ceux qui ont cédé à la tentation. Combien ont résisté à l'appel de la chair fraîche?

Une autre question interroge les raisons du succès, dans cette communauté, de ce qui y était officiellement considéré comme une déviation à ne pas recommander et même à condamner.

Malgré ce discours officiel, une partie de cette société y sacrifie avec une allégresse qui peut s'interpréter comme un hommage au monde grec, puissance tutélaire et inspiratrice de tous les arts. Que ce parrainage influence les mœurs de certains religieux ne doit pas surprendre puisque le grec  a été la langue des évangiles.

Enfin une invitation implicite figure dans l'évangile selon Mathieu (19, 13-15) . On y lit: "laissez les enfants venir à moi", l'invitation est explicite, on comprend que des âmes simples, confondent, par habitude, le premier et le second degré, la réalité avec le symbole et passent à l'acte sans se faire prier, croyant, dans leur candeur, encore une fois répondre à un ordre du Tout-puissant.

Mais la question essentielle, existentielle que personne n'ose posé est elle-ci: dès son origine , l'église n'a-t-elle pas été fondée par des hommes et pour les hommes, les femmes étant reléguées à un rôle subalterne, inférieure? Ce choix  pour une religion se prétendant universelle ne surprend que ceux qui ne s'y sont pas fait prendre. Il est logique, si on admet qu'elle est la création d'une communauté gay, qu'elle en ait conservé les inclinaisons, les tabous. Le lobby homosexuel qui semble exister au Vatican ne serait en fait que la prolongation d'une histoire ancestrale puisqu'originelle. Il faut donc ne pas s'en étonner et applaudir une telle fidélité aux inventeurs. Aujourd'hui, avec le système des quotas, un ostracisme affiché avec une telle vergogne ne serait pas accepté par les féministes et l'église dans sa forme actuelle ne pourrait exister.

Il reste 2 questions  à poser:
  1. -comment se fait-il que les femmes qui sont les victimes d'une discrimination massive,  ont été et restent les soutiens les plus fidèles, les adeptes les plus fanatiques d'une institution qui, fondamentalement, les méprise?
  2. -la découverte et sa dénonciation  concernent des faits récents. Le passé n'est jamais évoqué. Le clergé d'avant n'aurait donc  jamais eu rien à se reprocher? Le silence signifie que, durant les siècles précédents, les prêtres étaient ce qu'ils prétendaient et que, parmi eux, ils n'y avait pas de brebis galeuses? A contrario, on peut craindre que l'omerta n'ait couvert pendant tout ce temps les crimes sexuels de prédateurs laissés libres d'assouvir leurs envies par une hiérarchie complice ou indifférente jusqu'à hier.
Pour ces gens-là, les vertus sont pour eux et les vices pour les païens...
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