Un grand hebdomadaire se demandait le 10 octobre si les français sont devenus lâches en face de l'islamisme. La réponse est oui, les français le sont. Ils ont changé. Dans le temps, ils étaient très courageux comme à Verdun, à Waterloo, à Austerlitz, à Crécy, à Gergovie. À croire que tous les courageaux sont morts en 14-18. Depuis, ils l'ont été lâches: devant Hitler et maintenant ils le sont en permanence parce que la réalité est fatigante, dérangeante. Ils ont pris l'habitude de ne plus la regarder par paresse, par confort, par sectarisme, par aveuglement et par peur de résister, combattre, regarder la réalité dans son horreur. Ils se couchent devant Trump, les chinois, les allemands, les arabes, les clandestins, Netanyahou, Erdogan, le pape, le politiquement correct.
Mais leur lâcheté n'est pas le moindre de leurs défauts. Ils sont aussi :
- paresseux et leur plus chère envie est de ne rien faire en dehors de ripailler, de se promener en baillant, de s'ennuyer en mauvaise compagnie, d'être en vacances, en congés maladie, maternité, paternité, au chômage.
- hypocrites, ils se croient ce qu'ils n'ont jamais été: sans peur ni reproches comme Bayard, l'exception, et se voient: courageux, malins, travailleurs, polis, propres et intelligents, aptes à être l'exemple que le monde entier envie.
- râleurs, ils acceptent de marcher dans la merde qu'ils répandent.
- laids, ils grossissent à vue d’œil.
- bêtes, ils accusent les autres d'être responsables des malheurs qu'ils se créent.
- méchants, ils ont des prisons surpeuplées, moyenâgeuses, remplies d'accusés présumés coupables.
Ils traitent leurs animaux encore plus mal qu'eux: les abandonnent, les égorgent, les mutilent. Ils salissent la nature, la pillent.
Ils traitent leurs animaux encore plus mal qu'eux: les abandonnent, les égorgent, les mutilent. Ils salissent la nature, la pillent.
La France serait grande si les français n'étaient pas petits, médiocres, inconscients. Savoir que les autres sont pareils ou pires ne diminue pas notre malheur.
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