On passe son temps à se battre contre soi pour se forcer à se lever, se laver, s'habiller, sortir dans le froid, la pluie, le vent et prendre le train, le métro, la voiture et travailler, revenir, monter les escaliers et s'effondrer. En plus, il faut se battre contre les autres pour ne pas se faire dépouiller, piétiner, dépasser, bousculer.
Pas étonnant qu'à la fin et parfois au milieu, on soit tout cabossé, esquinté, épuisé et que l'on finisse sur un brancard, à l'hopital, dans la section des irrécupérables.
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