L'atrophie corticale
n'atteint pas les fonctions végétatives vitales et laisse vivre le gâteux, le
dément sénile, l'Altzheimer. Elle transforme l'esprit brillantissime en
épave. Cette transformation est la preuve accablante que notre cerveau est à
deux étages. L'un, le supérieur, produit les idées, stocke les souvenirs.
Il est fragile, ne se répare pas. Détruit, il est irremplaçable. L'inférieur a
une conduite automatique et s'auto-entretient. Rudimentaire, infatigable, quasi
éternel, il travaille tant que le centre d'hébergement est capable de
l'accueillir.
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