Il y a des drogues dont on peut se débarrasser - l'alcool, le tabac par exemple - avec de la volonté quand il en reste, l'aide des AAA, le baclofène, les patchs, etc.. Et puis il y a les autres qui s'incrustent, les addictives, les irrémédiables. La liste est longue, infamante.
Deux échappent à la vindicte, elles sont vues avec complaisance, bénéficient de complicités bien placées. Ce sont le opioïdes et les benzodiazépines. Prescrites par la faculté, fabriquées en toute légalité par des laboratoires respectables, ces deux drogues redoutables condamnent à la mort, à la dépendance, à l'assuétude. Les opioïdes ont fait mourir 63.000 américains par overdose en 2016. Les benzodiazépines, des somnifères, empêchent de dormir dès qu'on veut les arrêter.
Deux échappent à la vindicte, elles sont vues avec complaisance, bénéficient de complicités bien placées. Ce sont le opioïdes et les benzodiazépines. Prescrites par la faculté, fabriquées en toute légalité par des laboratoires respectables, ces deux drogues redoutables condamnent à la mort, à la dépendance, à l'assuétude. Les opioïdes ont fait mourir 63.000 américains par overdose en 2016. Les benzodiazépines, des somnifères, empêchent de dormir dès qu'on veut les arrêter.
Les benzo sont tellement répandues que ses consommateurs sont plus de dix millions dans notre pays. On le devient en moins de huit jours. Le pli est pris, le besoin est créé. Si on arrête, on ne dort plus 1-2-3..... jours. On ne peut vivre sans dormir, n'est-ce pas, le médecin est bien d'accord, alors tout le monde est content, l'insomniaque croit bien dormir, le labo vend sa drogue, à l'année, et le médecin délivre son ordonnance, à l'année. C'est ce qu'on appelle en marketing, une clientèle captive. Même les spécialistes de l'insomnie rendent les armes et finissent par décréter que les benzos, c'est bon pour le sommeil, même si c'est mauvais pour l'insomniaque.
___
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire