Ce blog est pour le lecteur qui apprécie l'ironie, l'humour, qui est à l'affût de pensées faciles, d'idées saugrenues, d'inventions bidon, de conseils bizarres et qui n'est pas horrifié par le sarcasme, l'irrespect. Il est à éviter pour les conformistes, les dominants, les dominés.


mercredi 13 novembre 2019

L'ESCALADE DE LA VIOLENCE VERBALE

Le dictionnaire franco-français met à notre disposition plusieurs mots pour accabler celui qui le mérite.

La moquerie  permet de se moquer, c'est à dire de dire sur un ton amusé, bon enfant, en souriant, sans penser à faire mal que votre ami est en train de dire une sottise, qu'il est habillé comme un as de pique ou qu'il marche à coté de ses pompes. Vous pouvez même conclure en susurrant sur le ton de l'interrogation :" tu ne serais pas un peu con ?".

Si la situation l'exige et que l'état de votre relation le permet le ridicule peut être retenu. L'individu a dépassé une limite et doit être rappelé à l'ordre et à la morale bourgeoise. Inconscient, un peu demeuré, il doit arrêter de se faire remarquer, de raconter des âneries,  de se croire tout  permis , d'imiter l'excentrique à la mode, de singer un extravagant et de se prendre pour ce qu'il n'est pas .Vous lui réglerez son compte  par un :" mon pauvre ami(ou monsieur), tu (ou vous) ne te rends (rendez)  pas compte de ton (votre) ridicule?".

Votre tolérance a été dépassé, vous n'en pouvez plus, vous allez exploser.  C'est le moment de sortit l'arme offensive : l'injure. Elle est admise car la politesse n'est plus de mise. Il faut extirper votre colère légitime qui mettra à l'abri vos nerfs et vos poings.. Une grande , belle  et bonne injure fera l'affaire. Il y en a beaucoup.  La dernière en vogue qui a reçu l'onction suprême, la présidentielle, est ma favorite. Je vous la rappelle;: " casse-toi, pauvre con ".

PS: vous avez remarqué ma prudence. Je m'en suis tenu à un  masculin dure et  pur  afin de ne pas heurter la ligue vertueuse  que vous savez.

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