Le dictionnaire franco-français met à notre disposition plusieurs mots pour accabler celui qui le mérite.
La moquerie permet de se moquer, c'est à dire de dire sur un ton amusé, bon enfant, en souriant, sans penser à faire mal que votre ami est en train de dire une sottise, qu'il est habillé comme un as de pique ou qu'il marche à coté de ses pompes. Vous pouvez même conclure en susurrant sur le ton de l'interrogation :" tu ne serais pas un peu con ?".
Si la situation l'exige et que l'état de votre relation le permet le ridicule peut être retenu. L'individu a dépassé une limite et doit être rappelé à l'ordre et à la morale bourgeoise. Inconscient, un peu demeuré, il doit arrêter de se faire remarquer, de raconter des âneries, de se croire tout permis , d'imiter l'excentrique à la mode, de singer un extravagant et de se prendre pour ce qu'il n'est pas .Vous lui réglerez son compte par un :" mon pauvre ami(ou monsieur), tu (ou vous) ne te rends (rendez) pas compte de ton (votre) ridicule?".
Votre tolérance a été dépassé, vous n'en pouvez plus, vous allez exploser. C'est le moment de sortit l'arme offensive : l'injure. Elle est admise car la politesse n'est plus de mise. Il faut extirper votre colère légitime qui mettra à l'abri vos nerfs et vos poings.. Une grande , belle et bonne injure fera l'affaire. Il y en a beaucoup. La dernière en vogue qui a reçu l'onction suprême, la présidentielle, est ma favorite. Je vous la rappelle;: " casse-toi, pauvre con ".
PS: vous avez remarqué ma prudence. Je m'en suis tenu à un masculin dure et pur afin de ne pas heurter la ligue vertueuse que vous savez.
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