Pour l'homme, c'est pareil. Il n'est pas responsable du moment où il est né (d'autres en ont décidé à sa place), de la couleur de sa peau, de la prunelle de ses yeux, de la famille qui l'a élevé, du pays qu'il habite, de la religion qu'on lui a donné, de l'éducation qu'il a reçu. Les idées qu'il a ont bénéficié du même formatage et résultent de l'air du temps, des influences, de son niveau d'intelligence, de son esprit critique, de sa curiosité, de sa chance, de son degré de malchance. Il est ce qu'il est sans en avoir eu l'envie. Cela s'appelle le fatum. L'inné lui est aussi étranger que l'acquis qu'on lui a imposé.
Ce constat implacable explique que l'on n'aurait pas pu être différent.
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