Il offre plein de perspectives à notre perplexité. Voyons-en quelques unes.
- Si vous ne voyez pas ce que je veux dire, changez de lunettes.
***
- Si on avait eu la chance de ne pas exister, on ne la connaîtrait pas.
***
- Si on connaissait le nombre de gens qui ont échappé à la vie, ce n'est pas un froid dans le dos que l'on aurait mais une congélation au zéro absolu.
***
- Si la Chine était moins grande et ressemblait à la Suisse, si les chinois étaient aussi nombreux que les monégasques, on parlerait moins d'elle et d'eux.
***
- Si les religieux, les politiques, les philosophes, les publicitaires, tous des marchands d'illusions, n'avaient pas leur salade à vendre, la vie serait belle.
***
- Si la France avait été une île avec un Rhin de la largeur de la Manche, que Vercingétorix eût triomphé de César à Alésia, la face de l'Europe en aurait été changée.
***
- Si les espagnols, les portugais, les anglais, les français, les hollandais, les vikings, les missionnaires avaient été aussi casaniers que mon voisin qui n'a jamais été à Paris, chacun parlerait sa langue d'origine, chaque pays aurait gardé son jus, personne n'aurait le dieu d'un étranger. Tout le monde resterait chez lui à s'occuper des oignons de son jardin.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire